Que voir, que faire au Qatar ?

Les musées sont en général ouverts tous les jours sauf le vendredi matin, moment de la prière correspondant au dimanche matin chez les catholiques. Les horaires sont de toute façon clairement annoncés sur les sites des musées, pas d’inquiétude. Les parcs d’attractions à Doha ouvrent plutôt l’après-midi jusqu’à tard dans la soirée. Le Musée Al Riwaq est ouvert uniquement lorsqu’une grande exposition internationale est à l’affiche (Jeff Koons en 2022 par exemple). Le Souq Waqif connaît une affluence le matin, puis à partir de 16h l’après-midi. Ne vous y rendez pas donc avant, tout sera fermé et somnolent. Les plages et piscines sont ouvertes très tôt le matin jusqu’en début de soirée en général.

Il n’y a pas de visite à réserver spécifiquement car on ne se bouscule pas dans les musées au Qatar. Vous apprécierez dans le calme, le silence et un froid presque polaire (prenez un petit pull !) les oeuvres des principaux musées et expositions en cours dans les galeries.

Beaucoup d’expositions sont gratuites, il suffit de réserver son billet en avance sur le site. Les musées principaux présentent des tarifs raisonnables et les parcs d’attractions convertissent en « crédit de consommation » le prix des entrées, c’est donc intéressant.
Les femmes auront le privilège de pouvoir profiter des plages et piscines d’hôtels à prix modiques certains jours de la semaine (100 QAR contre 200 ou 300 QAR).

Les courses de chameaux au camélodrome d’Ash Shahaniya sont un temps fort de la visite du Qatar, gratuites et authentiques, mais elles se déroulent uniquement d’octobre à mars. Idem pour les courses de chevaux pur sang arabes. Un festival de fauconnerie se tient tous les ans en décembre, autour de la fête nationale du Qatar le 18 décembre.

Ne faites pas l’économie d’un guide pour visiter les musées, dont la scénographie est spectaculaire mais qui sont souvent avares en explications approfondies, sans audioguide pour érudits passionnés. Les visiteurs locaux ne se passionnent pas forcément pour les vieilles pierres et les histoires du siècle passé comme les Français, qui pourraient se retrouver un peu frustrés. Particulièrement si vous allez visiter le musée de Sheikh Faisal Bin Qassim Al Thani dans les environs de Doha. Une collection de près de 30 000 pièces sans presque aucune explication dans les vitrines, un peu frustrant !
Faites-vous guider dans le Souq Waqif ou à Msheireb ou organisez des activités nautiques avec des agences qui sauront arranger vos transferts et guides.

On ne fume pas à l’intérieur des musées bien entendu, mais fumer – particulièrement la chicha – est autorisé sur les plages ou en bord de piscine par exemple, et dans l’espace public en général.

Attention sur la corniche de Doha, c’est le seul attrape-touriste de la ville : des Indiens proposent de populaires virées en dhow pour aller voir la skyline de West Bay le soir, en mode court (30 minutes) ou long (2 heures, voire la traversée aller simple jusqu’à West Bay). Ils proposent aussi en journée des visites guidées avec guide. Le seul souci c’est que le prix est souvent 2 à 3 fois supérieur au prix local, ou alors vous payez le prix de l’excursion de 2h et vous retrouvez sur un bateau qui part seulement 30 minutes. Si vous êtes un groupe vous pouvez privatiser un bateau, sinon vous pouvez compléter un bateau en cours d’embarquement en négociant âprement.

Ne confondez pas bikini et burkini. Ici les maillots deux pièces ou moulants sont interdits sur les plages publiques. Il faudra aller dans une piscine ou sur une plage privée d’hôtel pour s’habiller comme on le souhaite et faire bronzette. Ce qui n’est pas un problème puisque tous les hôtels de grand luxe ouvrent leurs infrastructures à la journée pour les clients extérieurs à prix modique (entre 100 et 350 QAR l’entrée, souvent en « crédit » à dépenser dans les restaurants des structures).