Climat au Qatar

Situé sous des latitudes subtropicales mais en plein désert d’Arabie, le Qatar connaît deux saisons majeures : l’hiver tempéré, de novembre à mars, et l’été fournaise, de juin à septembre. Sans surprise, le soleil y brille toute l’année, jusqu’à 14 heures par jour de mai à août. Les meilleures périodes pour s’y rendre sont sans conteste les demi-saisons, plus exactement le début du printemps et la fin de l’automne, en avril-mai et septembre-octobre. Il y fait beau et chaud en journée, sans que la canicule ne s’abatte sur vous, tandis que la soirée peut-être rafraîchie avec une petite brise agréable. En été, le Qatar connaît des températures caniculaires, frôlant les 50°C, brûlantes même la nuit. C’est évidemment une période à proscrire où tout s’arrête et ceux qui peuvent partent. En hiver, dont les mois les plus froids sont janvier et février, il peut faire 15°C le soir, tandis que la journée reste tiède et agréable.  

Un hiver frais aux fortes amplitudes thermiques

L’hiver, les températures tournent autour de 24°C en journée, mais chutent à 13°C la nuit en ville, et jusqu’à 8°C dans le désert. La lumière du jour ne dure alors que 10 heures environ. Si vous allez bivouaquer sous une tente bédouine dans les dunes, pensez à prendre des vêtements chauds. Même en ville, il faudra porter un manteau le soir et des chaussures fermées. Côté pluies, de très rares averses s’abattent de décembre à mars sans jamais dépasser les 18 mm par mois. Une goutte d’eau dans un univers de sable.

Un été caniculaire et déserté par ses habitants

Les mois de juillet-août, chauds et humides, voient le mercure flirter avec les 41 °C le jour, voire 50°C au coeur de la fournaise du désert. Il ne redescend que vers 29 °C la nuit, toujours chaude et très humide, l’air ne se rafraîchit pas. La température de la mer monte en journée à 37 °C (contre 21 °C en hiver) et perd toute vertu rafraîchissante, voire assèche immédiatement les baigneur, car le sel s’ajoute à la canicule. Le pays vit alors au ralenti, cloîtré dans les maisons et malls à la climatisation polaire. C’est la saison que choisissent les expatriés pour rentrer se reposer en vacances sous des températures plus modérées, mais aussi les Qataris, qui aiment voyager hors du pays. La plupart des écoles ferment entre 10 et 12 semaines pendant les vacances, ce qui est compréhensible au vu des conditions climatiques. Quelle que soit la saison, prenez un petit gilet pour supporter la climatisation quelquefois très froide des malls, musées et même hôtels et restaurants, pour ne pas vous enrhumer.

Le printemps et l’automne, périodes idéales

Les intersaisons, octobre-novembre et mars-avril, sont des périodes les plus agréables, beaucoup moins étouffantes que l’été et très douces en soirée (autour de 26 °C en moyenne). Ces données varient quelque peu dans les zones désertiques où le différentiel jour-nuit est toujours plus marqué. C’est la meilleure saison pour arpenter Doha le soir, lorsque les familles font des balades en dhow mais aussi des pique-niques dans les parcs publics. Au début de l’automne, la température ne tombe pas vraiment et le taux d’humidité est encore très élevé – aux alentours de 60 à 70 % – tandis que le thermomètre voit le mercure diminuer graduellement de 10°C par mois. Les pluies sont quasiment absentes de cette saison, mais récemment, des tempêtes de vent et de grêle ont surpris les météorologues. Le plus agréable est sans doute le printemps, car les dernières précipitations de la saison plus fraîche – entre 2,5 et 13 mm – tombent entre mars et mai. Quasiment rien en réalité, mais de quoi rafraîchir un air encore non saturé d’humidité, tandis que le soleil brille longuement, entre 11,5 et 13,5 heures par jour. 

Des tempêtes de sable impressionnantes

La skyline de Doha illuminées de couleurs la nuit, est moins jolie le jour, car la poussière ambiante et la chaleur brouillent de façon persistante l’horizon. Si des vents chargés de sable soufflent toute l’année pendant plusieurs jours, accentuant le phénomène, on peut aussi se faire surprendre par une tempête de sable massive annoncée par les radars météo. Pas un petit vent de sirocco qui vient saupoudrer votre voiture de sable : la vraie tempête de sable et de poussière, qui met les médecins, les météos marines et les secours en alerte. Même l’aéroport peut se retrouver paralysé. Il n’est pas recommandé de sortir à l’extérieur car la visibilité est très réduite, les capacités respiratoires sont altérées et chez certains le sable peut même déclencher des infections respiratoires. Il faut aussi éviter de se frotter les yeux, sujets à infection, bien fermer les vitres en conduisant, etc.