Alors que l'épidémie de COVID-19 s'étend toujours à travers le monde, nombreux sont les pays à avoir mis leur population en confinement afin d'endiguer la propagation. Cela a commencé par la Chine, premier pays touché par le virus, puis petit à petit l'Italie, l'Espagne, la France, la Belgique ou bien encore le Royaume-Uni ont demandé à leurs citoyens de rester chez eux et de limiter leurs déplacements au stricte nécessaire. Dans les autres régions du monde, certains états des États-Unis et certaines villes ont été mis en quarantaine, comme c'est le cas en Californie et à New York. Des populations entières confinées, cela signifie des pays au ralenti, moins d'activités industrielles et moins de moyens de transport en action. Et afin de garder le morale en cette période difficile, il faut savoir que le ralentissement de l'activité humaine et le confinement a des effets positifs sur la nature et sur les principaux sites touristiques. Voici quelques bonnes nouvelles afin de continuer à sourire. 

La baisse des émissions de dioxyde d'azote 

En temps normal, la pollution de l'air fait énormément parler, surtout dans un contexte où la préservation de l'environnement est devenue un axe de réflexion essentiel à travers le monde. La Chine est le premier pollueur mondial. Un peu partout dans le pays, les émissions de dioxyde d'azote se sont effondrées depuis les mesures de confinement, cela est notamment flagrant dans la région de Wuhan, le foyer de l'épidémie. Pour rappel, le dioxyde d'azote, rejeté par la production industrielle et automobile, est un gaz très toxique non sans conséquences pour la qualité de l'air et la santé des habitants. Depuis les mesures de confinement, les émissions de NO2 ont chuté de 10 % à 30% comparé à la même époque l'année dernière et dans certaines grandes métropoles chinoises, certains ont même eu le plaisir d'apercevoir le ciel bleu de nouveau ! Des effets similaires ont également pu être observés dans d'autres régions du monde, comme dans le nord de l'Italie. 

Les eaux des canaux de Venise redeviennent limpides  

Cela n'est un secret pour personne, Venise est l'une des destinations phares des voyageurs et des amoureux du monde entier. Peu importe la saison, la cité vénitienne voit toujours affluer les touristes en nombre, venus admirer son patrimoine architectural exceptionnel puis flâner le long des ruelles pittoresques et sur les multiples canaux à bord un vaporetto ou  d'une gondole. Si la couleur des eaux est habituellement grisâtre, la forte diminution de l'activité fluviale a fait retrouver aux canaux un aspect clair. Ainsi, depuis leur fenêtre, les habitants ont à présent la possibilité d'admirer les fonds aquatiques et de voir les poissons déambuler de part et d'autres. Tout ceci a une explication très logique, sans activité nautique, les fonds boueux ne sont plus remués et les particules se sont posés au fond de l'eau. 

Les animaux investissent l'environnement urbain  

Ce sont des images assez insolites qui ont circulé un peu partout mais oui, les centres villes désertés par les populations ont pour effet de faire venir les animaux qui n'hésitent pas à devenir les nouveaux passants des rues, probablement à la recherche de nourriture. Ainsi, à Cagliari en Sardaigne, les dauphins n'hésitent pas à venir agiter leurs nageoires dans le port, le troisième plus important du pays, et à s'approcher des rives. En Italie toujours, les habitants de Rome qui ouvrent leurs fenêtres en journée ont aussi le plaisir de voir des canards prendre du bon temps dans les fontaines. En Asie, certains lieux dépourvus de touristes voient naître d'incroyables regroupements d'animaux à l'intérieur des ville. C'est le cas des singes qui se regroupent dans les rues de Lopburi en Thaïlande et des daims du parc naturel de Nara qui ont aussi pris la direction du centre urbain. À Paris, qui peut dire qu'il a dernièrement entendu chanter les oiseaux en nombre ? Et bien dans la Ville Lumière, comme dans de nombreuses autres grandes métropoles françaises, les oiseaux sont nombreux à venir se poser en toute sérénité sur les branches d'abris et à pousser la chansonnette pour égayer les journées des habitants confinés. 

Après la crise, un monde plus écologique ? 

Si les autorités du monde entier travaillent d'arrache pied pour endiguer l'épidémie de COVID-19, de nombreuses voix s'élèvent dores et déjà pour pointer du doigt nos modes de vie, le fonctionnement de nos sociétés et leur impact sur l'environnement. En Chine par exemple, Pékin a annoncé des mesures pour éradiquer certaines mauvaises habitudes, notamment la consommation excessive d'animaux sauvages (tortues, ours, serpents...), habituellement vendus. Les autres effets du confinement comme la dépollution de l'air, des fonds marins ou bien encore la venue d'espèces animales en milieu urbain ont de quoi motiver les autorités à réfléchir autour de la remise en question de nos comportements, afin de préserver nos richesses naturelles, notre patrimoine et notre santé.