SHELL BEACH (c) Magali Couaillet.jpg

Un réel esprit Saint-Barth

L’esprit Saint-Barth est partout… Sur des t-shirts, grâce aux créatifs de l’île comme Pati de St-Barth, sur des tableaux comme ceux de l’artiste Les Petits Carreaux, dans les fragrances de Ligne St-Barth. Une île qui inspire, qui respire les idées nouvelles et qui insuffle une attitude résolument positive. Quel est le secret de l’île ? Réussir le doux mélange de prestige et simplicité est un art en soi ! Ici plus qu’ailleurs, des établissements hôteliers extrêmement luxueux comme le Christopher Hôtel, l’Eden Rock, Le Sereno se marient avec de plus humbles demeures, non dépourvues de charme, comme Les Sucriers Cottage, ou encore dans un esprit familial, l’hôtel Les Ondines sur la Plage à Grand-Cul-de Sac. L’esprit Saint-Barth, c’est être sociable, prendre son temps, être solidaire, s’ouvrir aux autres. Une tolérance qui en devient une vraie philosophie de vie. Les plages sont toutes publiques et entretenues par les services verts de la collectivité et les bénévoles d’associations comme Island Nature pX ou encore l’association St Barth Essentiel. Il est vraiment très appréciable de profiter de la quiétude de plages dénuées de panneaux publicitaires !

Une réalité pas toujours idyllique !

De prime abord, vous pourriez penser que vivre sous les tropiques est un rêve éveillé chaque jour de l’année… Mais il n’a pas été toujours facile pour les habitants pure souche de survivre sur une si petite île aride, sans eau et difficilement accessible ! Vivre à Saint-Barth, c’est avoir conscience que le paradis a un prix. Cohabiter sur un petit territoire, accepter de parler couramment l’anglais, de bénéficier d’un service de soin minime (un seul petit hôpital : le centre hospitalier De Bruyn avec seulement 20 lits), prévoir pour les jeunes de s'expatrier s'ils veulent poursuivre leurs études : un seul collège d’une capacité de 400 jeunes et en tout cinq établissements scolaires accueillant au total 1 258 élèves scolarisés en 2019 dans les différentes structures privées et publiques.

Point de fragilité : le logement

La croissance de la population pose des problématiques de logement et nombreux (surtout les saisonniers) sont contraints de vivre en colocation et de changer plusieurs fois de domicile chaque l’année. Le passage d’Irma en 2017 et la reconstruction ont également accentué le phénomène. Une crise du logement que l’on ne soupçonne pas devant une offre d’hébergement touristique importante constituée d’environ 70 % de villas et de 30 % d’hôtels pouvant accueillir 270 000 visiteurs par an.  Les logements sociaux n’existent pas sur l’île. Depuis 2019, le service social de la collectivité lutte contre les états de sur-occupation et n’hésite plus à condamner les propriétaires proposant des logements insalubres.