On ne retient bien souvent que le nom de Tahiti pour évoquer cette lointaine France du Pacifique, celle des colliers de fleurs, celle des eaux cristallines et des falaises vertigineuses, celle où l'on rêverait de s'échapper ne serait-ce qu'un instant. La Polynésie est pourtant bien plus qu'une île, ce sont au total 118 îles dispersées sur une surface équivalente à celle de l'Europe qui forment ce que l'on regroupe sous le nom de « Polynésie Française ». Chacun de ses cinq archipels a son propre univers : sans doute les plus visitées, les îles de la Société abritent la fameuse Tahiti et sa capitale Papeete mais aussi l'idyllique Bora Bora, trésor des plongeurs et la photogénique Moorea, prisée par les noceurs. Directement à l'Est, l'archipel des Tuamotu a troqué les montagnes pour du sable et du corail. La plupart de ses atolls ne dépassant pas les deux mètres d'altitude, farniente et déconnexion garantis. Un peu plus au sud cette fois, l'archipel des Gambier est en réalité le souvenir d'un volcan autrefois très puissant. Encore plus isolé mais non moins renommé, l'archipel des Marquises est déjà à 1 500 km de Tahiti et est le premier archipel à avoir été peuplé par les Polynésiens. Enfin, à l'extrême sud, l'archipel des Australes est sans nul doute le plus authentique. Tous ont en commun la chaleur dans le cœur de leurs habitants, une douceur de vivre et une relation presque fusionnelle avec l'océan qui les entoure. Il n'est d'ailleurs pas étonnant que plusieurs de nos illustres artistes aient décidé de s'y établir.

Quand partir en Polynésie ?

La haute saison s'étend de mai à octobre, et pour les fêtes de fin d'année. Le meilleur moment pour voyager en Polynésie française est pendant l'hiver austral, entre mai et octobre, et notamment en août et septembre (c'est aussi la saison des baleines aux Australes et dans les îles de la Société), quand les températures sont un poil plus fraîches (surtout la nuit).

La basse saison s'étend de novembre à avril. Les mois de décembre et janvier sont traditionnellement très creux ! Janvier et février sont les mois les plus pluvieux, surtout sur les îles hautes ; ils correspondent aussi potentiellement à la saison des cyclones (même s'ils sont bien moins fréquents que dans les Caraïbes).

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Infos pratiques pour voyager en Polynésie

Afin d’organiser son séjour en Polynésie dans les meilleures conditions, il est impératif d’avoir en tête les liaisons maritimes et aériennes. Toutes les informations figurent dans ce guide, mais renseignez-vous auprès des compagnies empruntées pour les jours, prix et horaires, qui peuvent changer à tout moment. Air Tahiti propose des « Pass » qui s’avèrent intéressants pour visiter plusieurs îles. Certains considèrent qu’il vaut mieux visiter Bora Bora en fin de parcours afin de se réserver « le meilleur pour la fin ». Nous ne sommes pas forcément d’accord. D’abord, parce que Bora n’est pas « meilleure » qu’une autre île : au contraire, Huahine et Maupiti ont souvent les faveurs des voyageurs. Ensuite, parce qu'un séjour précoce à Bora permet de mieux préparer son budget. Enfin, Bora demeure l'île la plus touristique, et un passage brutal de Papeete au monde minéral et végétal de Tahaa par exemple, peut en surprendre quelques-uns.

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Comment partir seul

Il est bien évidemment possible de construire son propre itinéraire pour découvrir cette destination. Dix jours sont bien le minimum pour espérer apercevoir l'immense Polynésie et bien insuffisants pour pouvoir jouir de sa douceur de vivre. Cela suffit à peine pour découvrir deux ou trois îles parmi les plus touristiques, et il y a cinq archipels à visiter ! Il faudra veiller à prévoir vos déplacements entre les îles et vos hébergements bien à l'avance.

Comment partir en voyage organisé

Un grand nombre de tour-opérateurs proposent la Polynésie française : les combinés îles, croisières (catamarans ou paquebots) et séjours plongée sont à l'honneur, mais il existe également des offres de circuits culturels ou des randonnées. Enfin, les propositions de séjours en pension de famille sont aussi très fréquentes. Reste que la destination est très prisée par les amoureux qui souhaitent célébrer leur idylle au bout du monde dans des décors de cartes postales.

Comment se déplacer sur place

Avec 118 îles et autant de moyens de s'y rendre, les déplacements représenteront une bonne part de votre budget. L'avion se présente sans conteste comme le moyen le plus simple de se déplacer entre les îles. Les transports maritimes sont aussi variés et différents que les îles qu'ils relient : il existe des car-ferries et des transports de passagers, des paquebots de croisières, des goélettes d'approvisionnement, des cargos et des cargos mixtes.

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Découvrez la Polynésie

Terre de rêves et de fantasmes, Eldorado vanté et convoité depuis la nuit des temps, la Polynésie française regorge de mythes et de clichés. Comme celui de la vahine en tête, lascive et exotique, dansant le tamure face à une assistance émerveillée… Mais qu’en est-il vraiment ? Avant d’y poser le pied, ce chapitre vous offre un tour d'horizon de l'histoire qui a façonné le pays, de ses moments les plus sombres, de son métissage culturel issu de différentes vagues d'immigration, de ses enjeux économiques et sociaux, de sa luxuriante nature et des problématiques écologiques émergentes, de son climat, clément toute l’année ou presque, de son combat toujours très actuel pour gagner de plus en plus d’autonomie... Bref, portrait de ce pays d’outre-mer à l'hospitalité légendaire et à l’identité si affirmée qui a inspiré Paul Gauguin, Jacques Brel ou encore Pierre Loti et on comprend mieux pourquoi une fois sur place.

Photos et images de Polynésie

L'artisanat maohi puise son inspiration et ses matériaux dans la nature. Sylvain GRANDADAM
Paréos et <i>tifaifai</i> (quilt) empruntent leurs décors à la flore. Sylvain GRANDADAM
Paysage côtier des Marquises Tom Pepeira - Iconotec
Fleur de Tiaré Green Pea Design - iStockphoto.com

Les 12 mots-clés en Polynésie

1. #Coprah

Coprah © Hashif Chembakath - Shutterstock.com.jpg

Cultivé sur bon nombre d’îles, notamment dans les Société et aux Tuamotu, le coprah désigne l’albumen séché de la noix de coco, c’est-à-dire l’eau blanche. Lorsque les coco tombent, leur chair est récupérée, séchée au soleil, et se transforme en coprah. Envoyé à Tahiti, celui-ci sert à produire une huile brute utilisée par les fabricants de monoï.

2. #Fetii

Il s'agit d'un membre de la famille au sens large. Tout le monde est plus ou moins beau-frère ou cousin par alliance, et les Polynésiens ont toujours un ou plusieurs fetii dans chacune des îles polynésiennes, comme une immense famille. À Papeete, il existe des quartiers entiers de fetii qui reconstituent des quartiers familiaux en milieu urbain.

3. #Mahi mahi

103 Mahi Mahi © FtLaudGirl -  iStockphoto.com.jpg

C’est le nom polynésien de la dorade coryphène. Aux Tuamotu, il est pêché à la lance, avec un poti marara (bateau à moteur), lors d’une course-poursuite mouvementée. Le mahi mahi est le roi des poissons dans l’alimentation locale : grillé ou cru accompagné de lait de coco, vous en trouverez sur tous les menus des snacks et des restaurants.

4. #Mana

Le mana est un terme très fort sur les îles qui représente l'esprit de la Polynésie, un principe universel de la vie. C'est dans son Dictionnaire insolite de Tahiti aux éditions Cosmopole que Rosanne Aries décrit le Mana comme « une force mystérieuse, une puissance – (sur)naturelle – dont peuvent être investis les personnes ou les objets. »

5. #Marae

Marae © Dmitry - stock.adobe.com.jpg

Érigés sous une forme rectangulaire, les marae sont d’anciens lieux de culte extérieurs pavés de pierre où se tenaient les cérémonies religieuses. Pendant le Heiva en juillet-août, ces sites sacrés revivent au rythme de chants et danses traditionnels. À noter que les Marquisiens utilisent une autre terminologie et nomment ces édifices « meae ».

6. #Motu

Dans les îles basses surtout, la couronne de récif se pare par endroits de surfaces coralliennes encore émergées. C’est ce que l’on appelle un motu, un îlot en somme. Ces derniers peuvent prendre des formes et des proportions variées – dans l’archipel des Tuamotu par exemple, le motu principal de Fakarava s’étend sur une quarantaine de kilomètres !

7. #Poti marara

Au départ spécialement conçu pour la pêche des marara, petits poissons volants à la chair délicate, le poti marara est aujourd’hui également utilisé pour la pêche des bonites, des thons au harpon et des mahi mahi. De fabrication locale, il possède de puissants moteurs, une coque apte à fendre la vague à grande vitesse, et bien sûr des filets.

8. #Tamure

Danse tahitienne © sarayuth3390 - shutterstock.com.jpg

La danse sensuelle voire sexuelle des Tahitiennes a épaté plus d’un explorateur. Interdit par les missionnaires, le tamure est resté dans l’ombre jusqu’au début du siècle et a commencé à se raviver à la fin de la guerre. Pratiqué par les hommes et les femmes, il fait indéniablement partie du riche patrimoine culturel de la Polynésie française.

9. #Tane et Vahine

Respectivement « homme » et « femme ». Au-delà des écriteaux sur les portes des toilettes publiques, ces termes vous seront utiles car ils font pleinement partie du vocabulaire franco-tahitien. Par extension, ils sont aussi employés pour traduire « époux » et « épouse » ; vous saurez désormais répondre à la question « Comment s’appelle ton tane ? »

10. #Tabu

Il fait référence à une interdiction liée au sacré. C’est bien simple, dans la tradition maori, une chose tabu est inviolable du fait de son caractère sacré. Que cela vous semble décalé ou non, il est de rigueur de respecter un tabu, sous peine de recevoir, d'après les croyances religieuses polynésiennes, un châtiment de l'ordre du surnaturel…

11. #Va’a

C’est le nom polynésien de la pirogue à balancier traditionnelle, le sport roi dans toutes les îles de la Polynésie. Si le surf, sport ancestral lui aussi, a plutôt la faveur des jeunes, la pirogue de course s’impose encore comme « le » sport de compétition par excellence. Il est notamment médiatisé au Fenua lors de la fameuse course Hawaiki Nui.

12. #Vini

Joli piaf à tête grise, le vini – littéralement « petit oiseau qui gazouille » – est un oiseau très couru de Polynésie. Tellement couru qu’il a donné son nom au premier opérateur de téléphonie mobile du territoire en 1998, et que tout le monde depuis appelle un téléphone portable un vini ! Si l’on vous demande votre vini, c’est donc votre numéro…

Vous êtes d'ici, si...

Vous vous régalez midi et soir de poisson cru coco, le plat emblématique du Fenua ! Encore que les Polynésiens eux-mêmes tendent de plus en plus vers la malbouffe des fast-food

Vous appelez la Polynésie le « Fenua ». C’est ainsi que les médias et les Polynésiens nomment leur archipel : c’est leur « terre », leur « pays ».

Vous ressentez le mana, fondation des croyances polynésiennes et émanation de la puissance spirituelle…

Vous goûtez au fafaru, poisson macéré dans de l’eau de mer, sans vous arrêter à son fumet si singulier…

Vous ne prenez pas le monoï pour un autobronzant ! Cette huile prodigieuse aux multiples bienfaits est tout sauf un produit pour bronzer.

Vous adoptez l’incontournable Hinano, la bière locale !

Vous devenez un(e) pro du ukulele et prenez part aux innombrables bœufs improvisés dans les aéroports, dans les rues ou tranquillement en soirée.

Vous suivez corps et âme les élections de Miss Tahiti et supportez votre candidate jusqu’à la prestigieuse élection de Miss France.

Carte de Polynésie

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