De l’aéroport au centre-ville au Népal

Au Népal. La première démarche qui vous attend en descendant de l’avion, c‘est l’obtention du visa. Deux possibilités : soit vous vous rendez à l’une des machines électroniques qui délivrent un numéro de visa à présenter ensuite au service des visas pour le paiement (juste avant les comptoirs de l'immigration) et vous vous armez de patience, car cela peut être parfois un peu long ; soit (et on vous le conseille fortement) vous allez directement au comptoir de paiement avec votre formulaire préalablement rempli en ligne sur online.nepalimmigration.gov.np en présentant le reçu avec le code-barres. Attention : vous devez le remplir seulement 15 jours avant votre arrivée au Népal (le formulaire n’est plus valable ensuite). Dans les deux cas, prévoyez une photo d’identité et la somme en espèces, en dollar de préférence (15 jours : 35 US$ ; 30 jours : 55 US$ ; 45 jours : 135 US$).

L’aéroport se situe à moins de 10 km du centre-ville de Katmandou. Pour vous y rendre, préférez les taxis aux bus (fréquences irrégulières et peu pratiques). Dirigez-vous (en sortant tout de suite à droite) vers le comptoir des taxis prépayés à prix fixe : comptez 700 Rs pour rejoindre Thamel (entre 20 et 40 min) selon l'horaire aussi, 800 Rs pour Patan et 1 200 Rs pour Bhaktapur si vous arrivez en journée. Vous pouvez aussi acheter une sim locale et vous déplacer moins cher via l'appli Pathao pour smartphone équivalent à un Uber local, avec des petites voitures pas toujours très récentes. 
Pour vous déplacer au Népal, vu le relief et l’état des routes, il paraît plus sage d’opter pour l’avion hors de la vallée de Katmandou constituée avec les incontournables villes impériales de Patan et Bakhtapur, situées tout proche de la capitale. Mais pour aller au-delà, le pays possède un excellent réseau aérien intérieur et les vols ne sont pas chers. Les avions n’étant pas toujours à l’heure, prévoyez au moins une demi-journée entre deux correspondances. L'aéroport compte un terminal domestique à 10 minutes de marche de l'international. Les deux ne sont pas interconnectés, faites-vous bien déposer par le taxi au bon endroit. Les trois principales compagnies domestiques sont : Nepal Airlines, Buddha Air et Yeti Airlines.

Au Bhoutan. Impossible de débarquer au Bhoutan sans visa préalable. Il faut en faire la demande au moins 15 jours avant le départ (mais le plus tôt sera le mieux) soit par l’intermédiaire d’un tour-opérateur agréé au Bhoutan, soit - et c'est totalement nouveau - en ligne sur le site officiel. Car depuis 2023, il n'y a plus d'obligation de passer par une agence pour se rendre au Bhoutan, on peut payer son visa séparément des repas, visite et transports alors qu'auparavant seuls les packages tout compris existaient. Dans la majorité des cas, vous arriverez par voie aérienne à l’Aéroport International de Paro, après un atterrissage vertigineux au milieu des sommets himalayens. Druk Air (compagnie aérienne nationale) et Bhutan Airlines (compagnie privée) sont les deux seules compagnies autorisées à voler au Bhoutan. À noter que les vols sont dépendants des conditions climatiques. Évitez donc les correspondances trop courtes, notamment pour le vol retour. Les vols étant peu nombreux, mieux vaut prévoir son voyage bien à l’avance.

Arrivée en train au Népal

Il n’y a pas de train au Népal. La seule ligne de chemin de fer est celle qui relie la ville de Janakpur à Jaynagar, en Inde. Un moyen plutôt pittoresque de découvrir la campagne du Teraï et de franchir la frontière indienne.

Transports en commun au Népal

Au Népal. Pour ceux qui choisiraient la voie terrestre pour rentrer au Népal, des bus directs vont de Sunauli à la frontière indienne à Katmandou et Pokhara. D’une manière générale, les bus constituent le principal mode de transport public népalais. Aussi bon marché qu’inconfortables, ils desservent à peu près toutes les destinations et s’arrêtent à la demande. Autant dire que le voyage peut être long, car soumis aux aléas de la route (panne, crevaison…) et aux arrêts réguliers. On trouve deux catégories de bus au Népal : les bus « locaux », souvent lents et bondés, et les « Tourist buses », plus confortables et plus rapides, qui assurent les déplacements longue distance entre Chitwan, Pokhara et Katmandou.

A Katmandou, vous pouvez utiliser les minibus bleus, plus rapides que les bus et moins chers que les taxis. Ils accueillent une vingtaine de personnes à bord et ont un parcours précis. Pour monter, postez-vous sur la route et lorsqu’un bus approche, faites signe au rabatteur qui crie le nom de votre destination par la fenêtre. A l’intérieur, prévoyez des petites coupures pour vous acquitter du prix de la course. Et pour descendre, manifestez-vous !
Il y a aussi le tempo, petit véhicule à trois roues écologique (électrique ou au gaz) qui fonctionne comme un taxi, mais en plus économique, il se déplace selon un itinéraire donné.

Au Bhoutan. On peut entrer au Bhoutan via la frontière indienne en bus, via les trois postes-frontière situés le long de la frontière sud du Bhoutan : Phuentsholing, Gelephu et Samdrup Jongkhar. Un guide vous y attendra pour vous aider à obtenir votre visa bhoutanais au poste de contrôle de l’immigration. La compagnie nationale Bhutan Transport Services propose des bus depuis l’Inde pour se rendre jusqu’à Phuentsholing. Depuis Siliguri, bus directs tous les jours à 7h30 et à 13h30. Comptez 6h de transport pour environ 300 Nu. Depuis Kolkata, départs les mardis, jeudis et samedis. Il faut une journée de voyage et environ 750 Nu. Une fois arrivé à Phuentsholing et à Gelephu, vous pouvez prendre un bus pour rejoindre les grandes villes bhoutanaises. Les compagnies (Meto, Khorlo, Dhug Transport entre autres) sont relativement sûres. En revanche les routes étant peu développées, le voyage peut s’avérer long ! Pour ce qui est des bus intérieurs, le Bhoutan dispose d’un bon réseau, notamment dans sa partie occidentale.

Vélo, trottinette & co au Népal

Compte tenu de l’anarchie qui règne sur les routes au Népal et de la pollution ambiante, on vous déconseille vivement le vélo. Il est possible d’en louer à la journée dans les ruelles piétonnes de Thamel, à condition de s’armer d'un masque anti-pollution. A Pokhara et dans le Chitwan en revanche, se balader à vélo est très agréable et il y a pas mal de loueurs. Pour les bikers chevronnés, on peut louer des motos à Katmandou et à Pokhara pour 600 à 1 500 Rs par jour, à condition d’avoir un permis moto international. Mais, là encore, on déconseille, car dangereux. Dans le centre de Katmandou, testez le rickshaw, un tricycle à deux places assez « kitch », mais qui présente un atout redoutable : il se faufile aisément dans les ruelles de Thamel.

Avec un chauffeur au Népal

Au Népal. Le taxi est la meilleure solution pour circuler dans les grandes villes et notamment à Katmandou. Ils sont abordables et surtout très nombreux ! L’essentiel du parc des taxis se compose de voitures japonaises de 15 ans d’âge (au minimum...). Pour une course en centre-ville (de Thamel à Durbar Square par exemple), comptez de 200 à 300 Rs. Pour aller jusqu’à Bodnath, il vous en coûtera autour de 600 Rs. On peut aussi négocier un forfait à la journée avec le taxi. Sinon il existe l'app pour smartphone Pathao très pratique et vraiment peu chère pour commander un taxi efficacement.

Au Bhoutan. La rémunération du chauffeur est incluse dans le prix du package si vous passez par une agence, il faudra payer ses courses si vous prenez un e-visa vous-même et que vous payez tout séparément. On trouve aussi des taxis bhoutanais (des fourgonnettes à toit jaune) dans les villes et au niveau des frontières avec l'Inde. Une place coûte entre 500 et 1 500 roupies indiennes. N’oubliez pas de faire tamponner votre passeport en quittant l’Inde.

En voiture au Népal

Il n’est pas possible de louer une voiture sans chauffeur au Népal. Et ce n’est pas plus mal dans un pays où il n’existe pas de code de la route : c’est la loi du plus fort qui s’applique (camion et bus donc), on roule à gauche, et les routes s’apparentent davantage à des pistes (souvent défoncées). D’ailleurs, les accidents sont très nombreux !
En revanche, on peut aisément louer un véhicule avec chauffeur par l’intermédiaire d’une agence de voyages. Comptez de 60 à 100 US$ par jour.

Accessibilité au Népal

Au Népal. Il n'existe pas de structures adaptées aux personnes à mobilité réduite ou aux personnes présentant un handicap majeur. Par exemple, Katmandou est dépourvu de trottoirs, ce qui peut s'avérer très, très pénible pour une personne en fauteuil roulant...

Au Bhoutan. Le pays est très prévenant pour les personnes à mobilité réduite.

Les attrape-touristes au Népal

Peu de taxis utilisent leur compteur, d'ailleurs ils sont la plupart du temps éteints, devenus de simples objets de déco ! Mieux vaut donc négocier à l’avance avant de monter. Si vous prévoyez de sortir le soir, sachez que les taxis se font plus rares, et que les prix doublent. Assurez-vous à l’avance d’avoir un moyen de transport pour pouvoir revenir.
Bon à savoir : le rickshaw est l’un des rares véhicules disponibles la nuit. Négociez ferme néanmoins avant de monter, car les chauffeurs ne vous proposeront pas en dessous de 500 Rs la course ! Enfin, pour les bus, préférez les compagnies officielles et évitez de voyager la nuit.