Guide du Turkménistan : Santé

Conseils

Pour vous informer de l'état sanitaire du pays et recevoir des conseils, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Vous pouvez aussi vous adresser à la Société de médecine des voyages du centre médical de l'Institut Pasteur au ✆ 01 40 61 38 46 (www.pasteur.fr/sante/cmed/voy/listpays.html) ou vous rendre sur le site du Cimed (www.cimed.org), du ministère des Affaires étrangères à la rubrique " Conseils aux voyageurs " (www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs) ou de l'Institut national de veille sanitaire (www.invs.sante.fr).

Maladies et vaccins

Aucun vaccin n'est obligatoire pour voyager en Asie centrale. Néanmoins, et vu les conditions sanitaires locales, il est conseillé d'être à jour dans les vaccins contre la diphtérie, la poliomyélite, et les hépatites A et B. Un vaccin contre la rage peut être une bonne idée pour ceux qui prévoient des expéditions en pleine nature, que ce soit dans les steppes, les montagnes ou les déserts.

Hépatite A

Pour l'hépatite A, l'existence d'une immunité antérieure rend la vaccination inutile. Elle est fréquente lorsque vous avez des antécédents de jaunisse, de séjour prolongé à l'étranger ou êtes âgé de plus de 45 ans. L'hépatite A est le plus souvent bénigne mais elle peut se révéler grave, notamment au-delà de 45 ans et en cas de maladie hépatique préexistante. Elle s'attrape par l'eau ou les aliments mal lavés. Si vous êtes porteur d'une maladie du foie, la vaccination contre l'hépatite A est hautement recommandée avant tout type de voyage où l'hygiène est précaire. Elle doit être effectuée en deux fois mais la première injection, un mois avant le départ, suffit à assurer une protection pour un voyage de courte durée. La deuxième (six mois à un an plus tard) renforce la durée de l'immunité pour des dizaines d'années.

Hépatite B

Risque élevé dans le pays. L'hépatite B est plus grave que l'hépatite A. Elle se contracte lors de rapports sexuels ou par le sang. Le vaccin contre l'hépatite B est à faire en deux fois à un mois d'intervalle (mais il existe des vaccinations accélérées en un mois pour les voyageurs pressés), puis un rappel six mois plus tard pour renforcer la durée de la protection.

Rage

La rage est encore présente dans le pays. Il faut donc éviter tout contact avec les chiens, les chats et autres mammifères pouvant être porteurs du virus. L'apparition des premiers symptômes (phobie de l'air et de l'eau) varie entre 30 et 45 jours après la morsure. Une fois ces symptômes constatés, le décès intervient en quelques jours, dans 100 % des cas. En cas de doute, suite à une morsure, il faut donc absolument consulter un médecin, qui vous administrera un vaccin antirabique associé à un traitement adapté. Le vaccin préventif ne dispense pas du traitement curatif en cas de morsure.

Typhoïde

La fièvre typhoïde est une infection bactérienne qui se traduit par de fortes fièvres, une diarrhée fébrile et des troubles de la conscience. Les formes les plus graves peuvent engendrer des complications digestives, neurologiques ou cardiaques. La période d'incubation de la maladie varie entre dix et quinze jours. La contamination se fait par les selles ou la salive, de manière directe (contact avec une personne malade ou un porteur sain) ou indirecte (ingestion d'aliments contaminés : crudités, fruits de mer, eau et glaçons). Le vaccin, actif au bout de deux à trois semaines, vous protège pour trois ans. En cas de contamination et de non-vaccination préventive, un traitement par les fluoroquinolones sera préconisé.

Centres de vaccination

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter le site Internet du ministère de la Santé (www.sante.gouv.fr) pour connaître les centres de vaccination proches de chez vous.

En cas de maladie

Un réflexe : contacter le consulat de France. Il se chargera de vous aider, de vous accompagner et vous fournira la liste des médecins francophones. En cas de problème grave, c'est aussi lui qui prévient la famille et qui décide du rapatriement. Pour connaître les urgences et établissements aux standards internationaux : consulter les sites www.diplomatie.gouv.fr et www.pasteur.fr

Assistance rapatriement – Assistance médicale
Assurance - Assistance médicale

Sachez tout d'abord qu'il est possible de bénéficier des avantages de la Sécurité sociale, même à l'étranger. A l'international, des garanties de sécurité sociale s'appliquent et sont mises en oeuvre par le Centre des liaisons européennes et internationales de Sécurité sociale (www.cleiss.fr) chargé d'aiguiller les ressortissants dans leurs démarches. Mais cette prise en charge a ses limites. C'est pourquoi souscrire à une assurance maladie peut s'avérer très utile. Les prestations comprennent la plupart du temps le rapatriement, les frais médicaux et d'hospitalisation, le paiement des examens de recherche ou le transport du corps en cas de décès.

Rapatriement sanitaire par les opérateurs de cartes bancaires

Si vous possédez une carte bancaire Visa® et MasterCard®, vous bénéficiez automatiquement d'une assurance médicale et d'une assistance rapatriement sanitaire valables pour tout déplacement à l'étranger de moins de 90 jours (le paiement de votre voyage avec la carte n'est pas nécessaire pour être couvert, la simple détention d'une carte valide vous assure une couverture). Renseignez-vous auprès de votre banque et vérifiez attentivement le montant global de la couverture et des franchises ainsi que les conditions de prise en charge et les clauses d'exclusion. Si vous n'êtes pas couvert par l'une de ces cartes, n'oubliez surtout pas de souscrire une assistance médicale avant de partir.

Trousse à pharmacie

On trouve des pharmacies dans les grandes villes d'Asie centrale, mais les médicaments ne sont pas toujours faciles à identifier (ils proviennent en général de Russie) et il faut toujours vérifier leur date de péremption avant de les acheter. De façon générale, mieux vaut partir avec une trousse de secours, dans laquelle on pourra notamment emporter les médicaments suivants :

aspirine et/ou paracétamol

antihistaminique ;

antidiarrhéiques et comprimés réhydratants ;

antitussifs et décongestionnants pour le nez ;

antibiotiques à large spectre (délivrés en France sur ordonnance) ;

pommade anti-inflammatoire ;

antiseptiques ;

pansements, désinfectants, sparadrap ;

purificateur d'eau ;

produits anti-moustiques et crème de protection solaire.

Hôpitaux – Cliniques – Pharmacies

La vétusté des infrastructures médicales et le manque de médecins qualifiés sont des problèmes communs à tous les pays d'Asie centrale. Toutes les infrastructures médicales étaient autrefois " sponsorisées " par le régime soviétique, et la transition dans ce domaine a été très difficile dans toute la zone. Dans certaines capitales, notamment au Kazakhstan, des cliniques étrangères ont récemment ouvert : les prestations sont extrêmement chères, mais en général de qualité.

En dehors des capitales, la situation médicale est encore plus mauvaise, et en cas de problème, il faut essayer de regagner au plus vite les grandes villes.

Pour les séjours dans le Pamir, il faut faire particulièrement attention aux risques liés à l'altitude. Monter progressivement, et redescendre immédiatement en cas d'alerte : il est inutile de préciser que les villages du Pamir ne sont pas équipés pour traiter les conséquences médicales d'un accident lié à l'altitude.

Urgences

Les cinq pays disposent de numéros d'urgence classiques : pompiers, ambulance et police. Ils sont indiqués dans les rubriques " Numéros utiles " des capitales de chaque république.

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