BISTROT LOISEAU DU MORVAN

Décevant pour un Bistrot Loiseau.
Quantité minimaliste.
Légumes insipides.
Attente très longue
Très déçus

C'était d'un bon niveau mais nous nous attendions à mieux surtout pour la partie cuisine.
Saumon légumes vapeur fades, des asperges vertes sèches mais poisson très bon et cuisson parfaite, rosé à coeur.
Des desserts qui attendent sous cloche réfrigérée à l'entrée de la salle et servis sans déco ni une petite cuillère de sauce.
Bref, nous aussi essayerons la Côte d'Or en face la prochaine fois en espérant une expérience plus réussie vue les tarifs proposés.

Bel établissement, plats très bons, un peu juste en quantité vu le prix. Personnel agréable.

Une déception à la hauteur de la réputation affichée !

Ayant déjà dîné plusieurs fois, et avec une émotion culinaire toujours intacte, dans le restaurant étoilé "La Côte d'Or" qui lui fait face de l'autre côté de la N6, nous arrivons impatients de tester le dernier né des Loiseau de Saulieu.

Bien que difficile d'accès avec une poussette (nous sommes peut-être fautifs, mais nous n'avons pas réussi à rentrer ni sortir par l'entrée PMR car l'ascenseur est très capricieux ; nous avons donc pris les marches...), l'entrée de cet hôtel/restaurant récemment rénové est chaleureuse, avec une salle élégante dont la rotonde avec verrière n'est pas sans rappeler celle de la "Côte d'Or".

On remarque rapidement un service très "jeune", et malheureusement pour nous assez maladroit par moments (on ressent une certaine nervosité en salle…), bien que pas non plus franchement catastrophique. Les cocktails apéritifs sont servis sans rien pour grignoter, mauvais début.

Mais c'est dans l'assiette que nous tombons de haut. Les œufs en meurette sont LA grande déception : la sauce meurette se doit d'être épaisse et onctueuse, signe qu'elle a mijoté plusieurs heures. Tout le contraire du jus rosâtre, très liquide au goût d'alcool dans lequel trempent deux pauvres œufs pochés. Pas de quoi faire rougir les délicieux œufs en meurette de la "Vieille Auberge" à quelques mètres de là (deux fois plus nombreux et dix fois meilleurs!). Pour accompagner le tout, quelques lardons secs et les oignons "pickles" (dont on se demande encore pourquoi ils étaient là) ne rattrapent rien.

La bavette d'aloyau demandée saignante arrive plutôt bleue et quasi froide, bien que goûteuse. L'accompagnement, une purée de carottes et quelques morceaux de potirons, est sommaire mais bien réalisé (mais assez froide, comme la viande). La volaille déçoit également beaucoup : si la cuisson est OK, la sauce à l'Époisses censée l'accompagner n'en a que le nom (on a davantage un goût de crème fleurette en bouche, sans épaisseur ni saveur). Et surtout, les pommes de terre grenailles qui l'accompagnent (encore une fois c'est sommaire !) sont cuites vapeur et de manière très inégale : la plupart sont beaucoup trop fermes!. Pour courronner le tout, les cuisiniers n'en ont pas retiré les "yeux" (sans doute pour nous faire pleurer?) qu'on retrouve partout. Seule bonne note: le pain servi est bon et aura compensé la petite taille des portions (et aura fait le bonheur de notre fils d'un an).

Nous partons sans même tester les desserts, qui sur le papier avaient pourtant l'air bons (s'ils viennent des cuisines de la Côte d'Or comme indiqué sur la carte, ils devaient l'être).

En bref, une première (et sans doute dernière) expérience bien décevante dans ce "Loiseau de mauvaise augure". La prochaine fois nous retournerons à la Côte d'Or, le vrai Loiseau de Saulieu où nous avons hâte de découvrir les inspirations du nouveau chef.

Un grand merci à Robin pour le magnifique accueil et le repas délicieux que nous avons partagé
Nous reviendrons sans faute