Bistrot haut de gamme et terrasse au bord de l'eau à Levernois.
Le bistrot du bord de l'eau est le pendant de l'Hostellerie de Levernois, établissement étoilé de renom et récemment racheté par Séverine Pétilaire-Bellet, l’ex-propriétaire-associée de Airelles Val d’Isère Mademoiselle. Les convives pourront s'installer dans la chaleureuse salle ou aux beaux jours sur la terrasse ombragée au bord de la Bouzaise, le service dynamique et attentionné est rondement mené par la valse des serveurs en tablier. Une adresse de haut vol !
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Les points forts de cet établissement :
Avis des membres sur LE BISTROT DU BORD DE L'EAU
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.




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Questions fréquentes :

Le jour-J, heureux de découvrir cet endroit. À l’accueil, on nous indique où aller, sans accompagnement. Nous finissons par deviner quelle est notre table et attendons seuls près de dix minutes avant qu’un serveur nous rejoigne enfin. Un démarrage un peu froid, mais nous gardons le sourire.
Puis arrive le second du chef pâtissier, très sympathique, qui nous présente des créations magnifiques avec passion… mais dont plusieurs contiennent viande et alcool. Surprise : il a été informé que l'adaptation ne concernait qu'une seule personne ! Je précise bien que non, c'est pour nous tous, mais qui si cela n'était vraiment pas possible, au moins deux adaptations sont indispensables. Il repart, s’excuse, visiblement désolé — alors que l’erreur, il faut le dire, venait d’ailleurs.
Et là, malchance : en revenant avec les nouveaux plateaux, un serveur le percute violemment. Tout est renversé au sol. Nous avons vu son visage se décomposer, avant qu’il file sans un mot droit en cuisine pour tout recommencer. Nous étions sincèrement peinés pour lui. Il avait déjà dû retravailler dans l’urgence à cause d’une première mauvaise transmission, et voilà qu’un accident le forçait à tout refaire…
Pendant ce temps, mes parents avaient commencé leur dégustation, tandis que nous attendions encore nos pâtisseries adaptées. Une attente longue, pesante, d’autant qu’au retour (enfin !), un oubli subsistait : une mignardise salée avec alcool était restée sur le plateau. À ce stade, nous n’avons rien dit, épuisés mentalement par l’enchaînement de ratés. Nous avions juste envie de partager ce moment, enfin, ensemble.
Nous avons ensuite prolongé l’après-midi par un café dans les jardins (cadre absolument splendide et mobilier confortable). Mais au moment de payer, dernier accroc : à l’accueil, on nous fait attendre plus de 20 minutes, entre appels de collègues et va-et-vient sans résultat. Personne ne semblait savoir que nous attendions, bien que nous en avions informé une jeune femme à deux reprises. Un manque d’organisation saisissant pour un établissement de ce standing.
En résumé : l’endroit est magnifique, les talents en cuisine sont indéniables, et le second pâtissier mérite nos sincères félicitations pour sa patience et son professionnalisme. Mais le service, lui, souffre d’un grave problème de communication interne. À ce niveau d’établissement, chaque détail compte. On ne laisse pas les clients s'asseoir à leur table seuls, on ne maltraite pas une demande alimentaire pourtant répétée par e-mail et téléphone, et on ne laisse pas les clients attendre 20 minutes au comptoir sans suivi.
Ce tea-time aurait dû être une expérience parfaite. Il a laissé un souvenir mêlé d’admiration… et de frustration.
Nous aurions adoré revenir et recommander les yeux fermés. Aujourd’hui, nous hésitons.