Los Angeles est une ville qui s’étale à travers ses plaines, collines et canyons. Depuis les hauteurs la nuit, la ville apparaît comme un tapis de lumière aux dimensions invraisemblables. Ici, l’océan ; là, Downtown et ses buildings. Los Angeles a plus d’un tour dans son sac. Conséquence pratique : le touriste doit se déplacer toute la journée ! Vous ferez de même : vous changerez de ville, pas toujours de perspective, mais parfois d’altitude.Nichée entre ses montagnes au nord et à l’est, L.A. n’en finit pas de s’agrandir vers le sud. Les vallées au-delà sont aussi peuplées, comme San Bernardino tout à l’est et San Fernando au nord des collines de Hollywood, l’agglomération tentaculaire s’étend sur des centaines de kilomètres. Certains ont même imaginé San Angeles, monumentale conurbation qui s’étendrait de L.A. à San Diego ! Vous ne savez jamais si la ville où vous vous trouvez appartient ou non à l’agglomération de Los Angeles, la séparation étant purement administrative ; en revanche, les principaux comtés sont bien délimités.Pour se repérer à L.A., il faut avoir une boussole dans la tête. Les quatre points cardinaux apparaissent souvent dans les directions sur l’autoroute, comme pour les sorties et les correspondances.Avec 3,9 millions d’habitants pour la seule ville de Los Angeles, 10 millions sur l’ensemble du Comté et plus de 18 millions en comptant les comtés voisins (Riverside, Ventura, Orange et San Bernardino), Los Angeles, berceau de Hollywood et capitale mondiale du spectacle, est la deuxième ville américaine, et l’une des agglomérations les plus étendues au monde.Aussi cette ville tentaculaire intimide-t-elle parfois. D’autant qu’il est difficile de considérer, à première vue, que Los Angeles est une belle ville. En empruntant l’une des routes ou autoroutes qui la parcourent dans tous les sens, il est rare de trouver quelque chose qui arrête l’œil… L.A. doit se prendre à bras-le-corps. Se déplacer dans Los Angeles est toujours un défi : les réseaux de transports en commun ne couvrent qu'une partie de la ville, les conducteurs sont agressifs, les embouteillages sont les pires du monde et il faut parfois 3 heures pour traverser la ville de part en part. Et pourtant ! Los Angeles recèle des trésors de surprises, de rencontres étonnantes et émouvantes, d'exotisme, d'inventivité. Etablissez vos itinéraires, regroupez vos visites par quartiers et préparez-vous à entrer dans un monde formidablement chaleureux, cosmopolite et dynamique.Au début du XXe siècle, la ville n’existait pas. Elle s’est constituée en agglomérant des localités proches. Beverly Hills, Pasadena, Santa Monica et tant d’autres, plus ou moins voisines, ont précédé Los Angeles. La plupart d’entre elles se sont regroupées afin de bénéficier de l’organisation de toutes les vallées pour l’adduction de l’eau. Certaines ont préféré garder leur autonomie administrative et sont aujourd’hui enclavées dans Los Angeles. Beverly Hills, par exemple, est une ville indépendante, tout comme Santa Monica. La région n’a pas encore terminé ses mutations.Los Angeles est donc plutôt une zone géographique qu'une simple cité : voilà pourquoi, plus que partout ailleurs en Californie, il faudra repérer, dès votre arrivée, les différents secteurs qui la composent. L’un des rares conseils que vous donnent les habitants est de préparer votre itinéraire ; nous insistons donc sur ce point. Par bonheur, les indications des rues sont claires et commodes et il vous suffira d’être bien attentif.Fondé en 1781 par Felipe de Neve, parti à la recherche de Monterey, El Pueblo de Nuestra Señora la Reina de Los Angeles, aujourd’hui devenu Los Angeles, a bien changé : tout ici n’est que démesure, à commencer par son industrie cinématographique qui a débuté à Hollywood dès les premières années du XXe siècle et a fait de Los Angeles la capitale du spectacle occidental.La voiture également est un emblème sacré de cette ville où l’industrie de l’automobile représente un secteur économique décisif. Ici, tout le monde roule, de préférence dans de belles carrosseries. Il est difficile d’imaginer un autre lieu au monde où les Jaguar, les Porsche, les Rolls sont aussi communes. La voiture a généré la construction d’un colossal réseau d’autoroutes (highways ou freeways) et l’apparition d’un danger permanent : le smog, ce nuage de pollution qui surplombe l’agglomération. Apparue dans les années 1950, cette calamité n’a cessé d’augmenter ; en été, il est particulièrement conseillé de s’informer chaque jour de l’état de l’atmosphère.Le troisième objet de culte à Los Angeles, c’est son ego. Vous le devinerez déjà à la lecture des plaques d’immatriculation personnalisées, mais surtout en observant l’attitude adoptée par la majorité des habitants de la ville. Etre en représentation permanente semble une priorité, voire un art de vivre à part entière. C’est à Venice Beach que cette tendance s’observe le mieux.Le culte de soi à Los Angeles se traduit par le culte du healthy (être en bonne santé). Parfois poussé jusqu’à la dictature, il vous prendra en faute en tout lieu public ou privé, fermé ou ouvert, où vous auriez allumé une cigarette ! Plus tendre, il vous regardera avec pitié lorsque vous commanderez un steak au restaurant. Intériorisé, il vous croisera sans vous voir, perdu dans ses pensées. Santé du corps et de l’esprit ! Los Angeles est le foyer du développement personnel à l'américaine.La description de Los Angeles ne serait pas complète sans évoquer le côté populaire de la ville. Au XIXe siècle, attirés par la ruée vers l'or et les besoins de main d'oeuvre pour la construction du chemin de fer américain, des milliers de Chinois s'installèrent en Californie, notamment à L.A. Les Mexicains, quant à eux, louaient leurs services pour les travaux agricoles ; les fermiers américains chassés par la dépression dans le Middle West se réfugièrent aussi dans ce nouvel eldorado. Dès sa naissance, Los Angeles fut aussi le havre des laissés-pour-compte, des outsiders venus de toute l’Amérique pour y chercher du travail. Le cinéma, art angeleno par excellence, contribua à amplifier ce phénomène de migration en attirant, dès les années 1920, une foule de starlettes, d'écrivains et d'apprentis cinéastes qui se pressent toujours aujourd'hui dans les rues de L.A., les yeux rivés sur le Hollywood Sign...

Que visiter à LOS ANGELES ?

Quand partir à LOS ANGELES ?

Comme toutes les grandes villes américaines, notamment comme sa voisine San Francisco, Los Angeles se visite toute l'année. Sur la côte californienne, les températures restent agréables, même en hiver, et l'activité de la ville de faiblit pas. En fonction de vos envies, il sera toutefois judicieux de choisir votre période de séjour. Voici quelques conseils pour savoir quand partir à Los Angeles.

La haute saison touristique est l'été à Los Angeles. La Californie du Sud attire beaucoup de voyageurs internationaux, qui prennent leurs vacances en juillet-août. Vous verrez beaucoup d'Européens à cette période de l'année. Les vacances de Noël et le pont de Thanksgiving sont aussi très chargés, avec beaucoup d'Américains rentrant dans leur famille. La période entre mars et mai est aussi assez remplie pour les vacances de printemps (spring break).

La basse saison commence en septembre/octobre et se termine en mars (hors vacances de fin d'année). Vous pourrez essayer de négocier les prix pour vos hôtels, notamment hors de Los Angeles. Visitez les déserts en automne ou au printemps. Hors période estivale, les parcs nationaux sont sujets à des températures très basses (on y voit souvent encore de la neige au printemps) : renseignez-vous avant d'y aller !

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Météo en ce moment

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Météo à l'année

Los Angeles est ensoleillée 320 jours par an. Los Angeles jouit d'un climat méditerranéen semi-aride, ce qui est propice à des hivers doux et humides, et des étés chauds et secs. La température moyenne est de 19,3 °C sur toute l’année, mais le thermomètre varie en fait de plusieurs degrés entre la côte et l’intérieur des terres. Le taux de précipitation est modéré avec un total annuel de 305,3 mm : la saison des pluies se situe en hiver et au printemps.

Budget

Un séjour à Los Angeles nécessite un gros budget. Tout y est au prix fort : hébergement, restaurants, taxis. Prévoir entre 80 et 200 US$ pour un hôtel de catégorie moyenne et entre 20 et 40 US$ par repas et par personne, 2 US$ pour un ticket de transport. A peu près comparable aux prix français ; l'essence est en revanche moins chère ici qu'en Europe.

Formalités

Deux types de passeports sont valables aux Etats-Unis. Les passeports biométriques, délivrés depuis 2009 et les passeports électroniques qui remplacent le passeport à lecture optique. Ces deux types de passeports doivent impérativement accompagnés d'un ESTA. La France fait toujours partie du programme Visa Waiver Pilot, qui autorise tous les ressortissants français à entrer sur le sol américain sans visa pour un séjour d'une durée maximale de 90 jours. Outre le passeport, le voyageur doit être en possession d'un billet aller-retour non remboursable aux Etats-Unis et ne pas avoir l'intention de prolonger son séjour. Il est nécessaire d'avoir rempli le formulaire ESTA sur Internet au moins 72h avant le départ et de s'être acquitté de la taxe de 14 US$ qui accompagne ce formulaire (https://esta.cbp.dhs.gov).Pour tout savoir sur les types de visas existants et les démarches à suivre, consultez le site Internet de l’ambassade des Etats-Unis en France .

Santé

Voyager à Los Angeles ne présente aucun risque majeur au plan sanitaire, mais soyez vigilant sur certains points pour ne pas subir de désagréments de santé au cours de votre voyage.

Eau. L'eau du robinet est potable dans toute la région de Los Angeles et ne nécessite aucune précaution particulière. Si vous avez quelques doutes, notamment hors de la ville, préférez les bouteilles d'eau minérale et vérifiez qu'elles sont bien scellées.

Mer et plages. Les plages sont magnifiques mais elles ne sont pas toutes autorisées à la baignade. Renseignez-vous sur les horaires des marées ainsi que sur le sens des courants, parfois dangereux.

Soleil. Attention aux brûlures ! Il règne sur le désert proche de la ville de fortes températures et les rayons du soleil peuvent être agressifs et dangereux. Il faut donc se montrer extrêmement prudent et éviter les expositions longues et répétitives. Utilisez un écran solaire avec un indice élevé et portez chapeau et lunettes.

Comment partir à LOS ANGELES ? Nos conseils & astuces

Los Angeles est une destination courante pour les voyagistes, qui l'incluent souvent dans un tour de la Californie du Sud qui comprend un ou plusieurs parcs nationaux, parfois la visite d'un studio hollywoodien et d'une autre ville côtière. En voyage organisé, vous pourrez vous reposer pendant les longs trajets et profiter de tarifs négociés pour les hôtels.

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Los Angeles peut paraître impressionnante pour des Européens, tant la ville est tentaculaire. Sachez qu'on s'y déplace presque exclusivement en voiture - les transports en commun sont assez lents et les distances sont très longues à parcourir. A l'exception de cette spécificité, c'est une ville à la population accueillante, très tournée vers le tourisme et qu'il vous sera donc facile d'aborder - que vous parliez anglais ou non.

Louer une voiture est sans doute la solution idéale lorsqu'on voyage à deux ou plus. C'est la formule la plus souple pour visiter Los Angeles. Autonome, le voyageur peut sortir des sentiers battus et rejoindre à sa guise les points non desservis par les transports en commun. Les tarifs de la location sont généralement inférieurs à ceux pratiqués en Europe, les autoroutes à péage sont rares et le carburant est environ quatre fois moins cher que chez nous.

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Photos et images de LOS ANGELES

Grand Central Market. Stéphan SZEREMETA
Vue panoramique sur Los Angeles. Stéphan SZEREMETA
Hollywood Boulevard. SeanPavonePhoto
Panneau de la route 66 à Santa Monica. Natalia Macheda - Shutterstock.com
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