Grande ville d’environ 700 000 habitants, San Pedro Sula est la capitale industrielle et commerciale du pays. Boudée par les touristes, elle ne dispose pas vraiment de sites intéressants et souffre d’une mauvaise réputation, question sécurité. Certains soutiennent que la ville est la plus dangereuse d’Amérique latine avec São Paulo au Brésil. Cependant, le voyageur averti y trouvera un musée passionnant, des restaurants et des hôtels de bon niveau et des rues propres et bien tenues. De toute façon, un passage est obligatoire : c’est le grand carrefour routier de la côte nord. Fondée le 27 juin 1536 par Pedro de Alvarado (sous le nom de « Villa de San Pedro de Puerto Caballos »), San Pedro Sula (« sula » signifie « vallée des oiseaux » en dialecte local) ne garde pourtant aucun vestige de ce riche passé colonial. Il est vrai que la ville a joué le rôle d’une étape et d’un carrefour sur la route des Caraïbes (où l’on embarquait passagers et marchandises pour l’Europe), entre le Guatemala et le Nicaragua. De fait, la plupart des infrastructures étaient précaires et ne résistèrent pas au temps. Sans compter les assauts des pirates qui utilisaient les villes côtières comme leur garde-manger (le poste côtier fut détruit en 1660). Toutefois, la vallée de Sula était habitée bien avant l’arrivée des Espagnols. Des fouilles ont montré que des indigènes peuplaient les rives du río Ulúa un millénaire avant notre ère. Des structures en basalte évoquent la culture olmèque, mère de toutes les civilisations en Amérique centrale (du moins selon nos connaissances actuelles) et indiquent que des échanges commerciaux étaient déjà bien établis. Le port de Naco était l’un des plus importants du monde maya quand les conquistadores débarquèrent : on suppose que des produits étaient acheminés par bateau du Mexique (Tulum notamment) le long de la barrière de corail du Belize. Cinquante ans après la Conquête, cependant, moins de 5 % de la population d’origine vivaient encore sur leurs terres ancestrales, le reste ayant été décimé par les maladies ou le « génocide » hispanique.A la fin du XIXe siècle, l’essor de l’industrie bananière bouleversa le destin de ce hameau fait de brique et de bois. Le port de Puerto Cortés s’affirma alors peu à peu comme le plus important du continent amérindien.Aujourd’hui, San Pedro Sula (appelée « San Pedro » par les autochtones) est la ville la plus active du pays. Les centres commerciaux, les industries se succèdent (les fameuses maquiladoras ou industries sous-traitantes). Comme le dit le dicton : « A Tegucigalpa, on pense, à La Ceiba on s’amuse et à San Pedro on travaille ». L’influence nord-américaine y est patente : les franchises états-uniennes sont légion ; sous le prétexte de créer des emplois (un argument fallacieux puisque les salaires sont si bas que ces gagne-pain permettent à peine de survivre dans des bauges de circonstance), elles ne payent pas d’impôts dans le pays pendant une période de trente ans au moins. Une nouvelle forme de colonisation ?Il fait chaud et humide de novembre à mai (surtout de février à avril), encore plus chaud et plus humide de juin à octobre (pluies torrentielles dans la vallée). La température moyenne avoisine les 30 °C toute l’année.

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