Guide de Limousin : Sports et loisirs

Activités de plein air
Randonnées pédestres

La randonnée pédestre est un mode de découverte de plus en plus pratiqué. La grande tempête de 1999 avait endommagé un chemin balisé sur quatre mais des milliers de bénévoles ont oeuvré dans les années suivantes à la réhabilitation. Et aujourd'hui, avec de nouveaux parcours remarquablement bien balisés, soucieux d'éviter au maximum les passages sur route, le réseau de chemins est dense et pour tous les niveaux. On regrettera simplement l'absence d'un site unifié pour l'ensemble de la région, mais les sites départementaux sont généralement très bien faits et permettent d'éditer en PDF les topo-guides de votre randonnée. Pratique !

Avant tout respectueux de l'environnement, le randonneur en Limousin emprunte des voies qui le mènent à la rencontre de la nature, de la faune, de la flore, de l'histoire, de la culture, du patrimoine rural et architectural. Plus de 400 circuits PR répartis sur l'ensemble du territoire font l'objet de fiches-guides ou de descriptifs d'itinéraires, à disposition dans les offices de tourisme. Ces derniers rivalisent d'imagination pour offrir de nouvelles conditions de promenades à l'image de l'office de tourisme de Felletin qui propose aux randonneurs des " Marches Sonores ". Accompagnés d'un lecteur MP3 et d'une carte, fournis, les randonneurs sont invités à se promener tout en menant une réflexion sur la nature qui les entourent avec des thématiques autour de l'eau et de l'écologie humaine. De nombreuses associations, fédérées ou non, proposent des calendriers de sorties randonnées pédestres tout au long de l'année, ouvertes à tous. La cartothèque de randonnées donne une vision d'ensemble par secteur géographique, et les topo-guides présentent des entités géographiques à découvrir au fil des balades. Terre de passage depuis des siècles, le Limousin est marqué par tous ceux qui ont emprunté les routes de Saint-Jacques dès le XIIe siècle. Il donne d'ailleurs son nom à la deuxième des quatre routes qui traversaient la France pour ne former en Espagne qu'un seul chemin  : le camino francès. Cette route limousine est aujourd'hui un itinéraire culturel européen. A travers la région, des chemins s'offrent aux pèlerins pour rejoindre les trajets officiels. Et, de La Souterraine à Saint-Léonard-de-Noblat, d'Eymoutiers à Tulle, d'Uzerche à Brive ou de Châlus à Limoges, leur empreinte est toujours présente dans le patrimoine architectural et artistique. Il est extraordinaire de suivre les traces des pèlerins d'autrefois sur cette route historique et de partir à la découverte des campagnes limousines et de leurs richesses insoupçonnées mais toujours exceptionnelles.

Le bureau d'accompagnateurs des guides de randonnée du Limousin, aujourd'hui mieux structuré, propose lui aussi de nouveaux produits et vient même d'ouvrir son agence de voyages pour promouvoir les circuits régionaux. En témoigne le succès des séjours Retrouvance mis en oeuvre avec l'ONF : une randonnée itinérante de 5 jours au coeur du plateau de Millevaches avec hébergement en gîte.

Randonnées à cheval et à dos d’âne
Balade à cheval.
Balade à cheval.

Il faut, ici plus qu'ailleurs, quitter les axes routiers pour découvrir un pays secret, ne se dévoilant qu'à ceux qui prennent le temps d'en découvrir toute la richesse. C'est un bonheur de tous les instants qui attend les randonneurs et en particulier les cavaliers. Le Limousin équestre présente de multiples variantes. Des relais d'étape de tourisme équestre offrent le gîte et le couvert. Des centres équestres se trouvent partout, parfois à quelques kilomètres de distance, et aux quatre coins de la région. L'équitation de loisir s'est considérablement développée sur l'ensemble de la région, mais plus encore en Corrèze, où les haras de Pompadour symbolisent le prestige de l'équitation. En effet, dès 1761, Louis XV y fait installer un haras royal. Monsieur Gayot, directeur, crée en 1843 la race anglo-arabe. Aujourd'hui encore, le Haras national possède, en dehors d'un dépôt d'étalons, une jumenterie. De nombreux chevaux célèbres sont nés à Pompadour, et plusieurs ont obtenu des médailles olympiques. Sur ce bel hippodrome vallonné, il est possible d'assister le dimanche, en été, à des courses de plat et d'obstacles de très haut niveau - lors de certaines réunions sont proposées des journées à thème  : aux courses en familles, concours de l'élégance... La journée du 15 août est extraordinaire par son programme singulier. En matinée, dès 9h30, sur l'hippodrome, messe de Saint-Hubert avec trompes de chasse, puis présentation des magnifiques étalons nationaux montés et attelés. Dans l'après-midi, des courses spectaculaires se déroulent. En nocturne, la grande épreuve de concours hippique de première catégorie clôt la journée.

Balades à vélo, cyclotourisme et VTT
VTT.
VTT.
Aux amateurs de deux roues... et de nature !

La pratique du vélo tout-terrain est en forte progression en France. S'il est une région où les sites naturels se prêtent merveilleusement à cette pratique sportive, c'est bien le Limousin. L'espace VTT-FFC des Monts de Guéret conjugue à merveille l'esprit sportif, la découverte de l'environnement et du patrimoine. Au coeur du département de la Creuse, il propose plus de 700 km de sentiers balisés adaptés à toutes les pratiques et à tous les niveaux. Les 30 circuits de 8 à 40 km (dont un de 140 km) parcourent la chaîne des collines, dont le point le plus haut culmine à 689 m, répartis sur une vingtaine de communes. Un topo-guide et la location de cycles sont proposés à l'office de tourisme. Depuis avril 2002, l'espace VTT dispose d'un stade de descente venant compléter les différentes disciplines déjà pratiquées. Les amateurs ne sont pas oubliés  : ils pourront découvrir les pistes du Maupuy, qui traversent une nature accidentée de toute beauté et où les normes de sécurité sont scrupuleusement signalées et balisées. Les deux pistes débutent par un champ de bosses, formé par des talus de dépôt de pierres. Ensuite, c'est la partie technique appelée la Pessière, où il faut slalomer entre les arbres. Là, les deux pistes se séparent. La grande Granite bleue (2,120 km pour 201 m de dénivelé) se poursuit vers plusieurs parties pentues et très raides permettant de travailler la vitesse. La seconde, accessible uniquement accompagné par un encadrement qualifié, la voie des Carriers (1,770 km pour 236 m de dénivelé) arrive sur une passerelle, pour continuer sur des passages très techniques où toutes les facettes du pilotage sont mises à dure épreuve.

Pour des balades plus douces, dont l'objectif est de savourer davantage le patrimoine architectural et naturel, il y a la Véloroute Est Creuse. Cette voie de cyclotourisme propose de découvrir au fil des kilomètres des monuments et beaux villages du département tels que l'abbatiale de Chambon-sur-Voueize, le château de Boussac, Evaux-les-Bains, l'étang des Landes pour arriver sur le plateau des Millevaches avec le lac de vassivière.

Au coeur du PNR Périgord Limousin, on retrouve aussi la voie verte des Hauts de Tardoire. Aménagée sur une ancienne voie ferrée, elle propose aux cyclistes mais aussi aux randonneurs une balade de 13 km sur un site plaisant et sécurisé. C'est le seul parcours de ce type en Limousin.

Si des circuits ont été construits pour la pratique du VTT ou du cyclotourisme en Limousin, les habitants n'y prêtent pas toujours attention. Et pour cause, le Limousin regorge de routes et de chemins naturels qu'empruntent les adeptes des deux roues. Même si certains ne sont ni sécurisés, ni balisés...

Comité Départemental du Cyclisme 16 rue A Guillon, Guéret. 05 55 41 78 49

Baignade

Le Limousin est parfois surnommé le " Château d'eau " du Massif central en raison de ses nombreux plans d'eau, rivières, lacs et autres étangs.

Les rivières. Si vous êtes amené à vous promener dans la région, vous passerez inévitablement près de cours d'eau, qui abondent en Limousin. Parmi ceux-ci, on peut citer la Corrèze (qui passe par Tulle), la Vézère, l'Auvézère, l'Isle, la Dordogne, la Vienne (qui passe par Limoges), la Gartempe, la Creuse, la Petite Creuse, le Taurion ou la Maulde. Sauvages et vivantes, les rivières du Limousin sont rendues aux marins d'eau douce  ! Et si vous êtes néophyte dans l'art de piloter un canoë ou un kayak, les rivières limousines offrent des parcours sans grande difficulté technique.

Les plans d'eau. De nombreux lacs et plans d'eau rafraîchissent les trois départements de la région. Le lac artificiel de Vassivière fort de ses 1 000 ha est évidemment le plus important de la région. On peut toutefois signaler les lacs de Saint-Pardoux en Haute-Vienne (le deuxième plus important de la région) et du Causse à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de Brive. Sans oublier en Creuse, la région des 3 Lacs autour d'Anzême, du Bourg-d'Hem ou de Jouillat. Les plans d'eau, quant à eux, on en retrouve presque dans tous les villages voire même dans les hameaux où l'on passe. Nombre d'entre eux appartiennent à des propriétaires privés mais heureusement, subsistent des endroits pour s'adonner à la baignade mais aussi à la pêche au coup, au carnassier ou à la carpe.

Chasse, pêche et nature
Chasse

Au sanglier ou au chevreuil, la chasse est une partie intégrante des loisirs des habitants en Limousin de l'automne au printemps. Rien qu'en Haute-Vienne, on dénombre pas moins de 10 000 pratiquants. Ainsi, le week-end au matin notamment, il n'est pas rare lorsqu'on se déplace en voiture, en vélo ou même à pied d'apercevoir plusieurs voitures stationnées sur le bord de la route. A côté, des hommes en gilet orange. Cor de chasse en main, ils libèrent les chiens qui partent sur la piste du gibier petit ou gros. Derrière, les chasseurs haranguent leur bête et lorsque cette dernière vient à renifler quelque chose, c'est toute une stratégie qui s'organise pour prendre au piège le sanglier ou le chevreuil.

Pêche
Pêcheur.
Pêcheur.

Le Royaume des cuissardes

"Limousin, pays de l'arbre et de l'eau", le titre n'est pas usurpé. La région possède un domaine halieutique de tout premier ordre. 11 000 km de rivières de 1re catégorie, 700 km de seconde catégorie, 39 retenues de barrage représentant 5 000 ha et 4 400 étangs totalisant 7 000 ha. Si la truite y est reine en première catégorie aux côtés de l'ombre, la région est également fameuse pour ses sandres, brochets et black-bass. Comme ailleurs, le silure a fait son apparition sur les lacs et en seconde catégorie. Les carpistes ne seront pas en reste dans les nombreux parcours de nuit aménagés pour eux.

Les eaux vives

Rivière de 1re catégorie de sa source sur le plateau de Millevaches jusqu'au viaduc SNCF d'Uzerche, la Vézère passe ensuite en 2e catégorie. Peuplée de populations mixtes, elle reste riche en truites fario sur sa première partie. Tous les types de pêche y sont possibles mais la mouche en noyée sur les eaux printanières est un must. Bien connue des pêcheurs, la Gartempe séduit par son caractère sauvage : prenant sa source dans les Monts de Guéret, c'est un cours d'eau vif, limpide et profond qui s'enfonce dans des gorges en prairies et bocages riches en faune et flore variées. Occupée depuis fort longtemps, de nombreux villages prestigieux la surplombent. A noter, depuis une vingtaine d'années, la Gartempe fait l'objet d'un plan de réintroduction du saumon. Celui-ci commence à emprunter de nouveau les chemins de naguère depuis le réaménagement du bassin de la Loire et de ses affluents. Cette réintroduction est très fragile. Le prélèvement en est encore naturellement rigoureusement interdit.
Le Taurion est un cours d'eau tumultueux qui prend sa source sur le plateau de Millevaches et coule au sud des Monts d'Ambazac avant de se jeter dans la Vienne. Réputé pour être poissonneux, le parcours alterne entre des endroits encaissés et des plateaux moins accidentés.
La Vienne sur son cours haut et son chevelu peut toujours réserver de belles surprises, tout comme la Creuse. De la même façon, on ne dédaignera pas la Meaulde, la Combade, la Benaize, la Voueize ou l'Auvézère qui, au toc, au leurre ou à la mouche font passer de magnifiques moments. Le meilleur pour la fin : la Dordogne à Argentat. Ce parcours majeur du Limousin est connu dans le monde entier. On y vient pour des truites à tailles records. Les eaux calcaires renforcent le salmonidé préféré des pêcheurs et il n'est pas rare de sortir des spécimens de 80 centimètres. Si vous ne pensez pas être de taille, contentez-vous d'explorer les bords où les ombres se trouvent à profusion. Et si vous êtes simplement curieux, le spectacle des moucheurs à l'habileté diabolique au soleil couchant depuis le pont d'Argentat vaut à lui seul le coup d'oeil.

Les coqs de pêche du Limousin

C'est avec les plumes de ces coqs spécialement sélectionnés que sont réalisées les mouches de pêche. Cette ancienne race fermière des régions granitiques se trouve plus particulièrement en Haute-Corrèze. On compte deux variétés  : la bleue (coq de pêche par excellence, d'une couleur d'ensemble gris bleu), et la noire, avec des reflets verts ou noirs au camail teinté de roux.
Les plumes utilisées pour les mouches doivent être brillantes, à la fois solides et souples. Ce sont les plumes du haut du camail dites "  hackles  ", les plumes de dos et de couverture d'ailes, appelées pelles en raison de leur forme, et les lancettes des reins.
Les barbes de ces trois sortes de plumes doivent être régulières, droites, rigides et déliées, le duvet remontant le moins haut possible le long du rachis. Les poules sont de même coloris que les coqs, leurs plumes étant, elles aussi, utiles pour les mouches.
Contrairement aux coqs américains (Hoffman, Metz...) qui ne muent pas et doivent être sacrifiés pour la récolte des plumes, les coqs du Limousin muent. Leurs plumes repoussent régulièrement et peuvent donc être prélevées tous les ans au début du printemps. La plume sélectionnée repoussera dans les semaines qui suivent.
Rendez-vous tous les ans début mai à Neuvic pour le concours national des Coqs de pêche du Limousin qui réunit, depuis bientôt quarante ans, tous les passionnés de la pêche à la mouche

Bien-être et remise en forme
Thermalisme

Evaux-les-Bains est l'unique station thermale du Limousin. Une longue tradition thermale marque l'histoire de cette cité creusoise qui compte aujourd'hui 1 550 habitants, les Evahoniens. Déjà, les officiers de l'armée de Jules César venaient s'y reposer. Des fouilles au XIXe siècle ont mis au jour de nombreux vestiges de bains romains. A la fin de la période gallo-romaine, l'activité thermale tombe dans l'oubli. On doit à l'ermite saint Marien une renaissance toute relative de la cité au VIe siècle, mais c'est au XIXe siècle que les vertus curatives des eaux radioactives sont remises à l'honneur. En 1831, un établissement thermal est construit près des sources, à 470 m d'altitude, au lieu-dit les Bains, à 800 m au nord du bourg. Ces sources sont sulfatées, sodiques, azotées et ferrugineuses. Les eaux jaillissent des socles cristallins en suivant des filons de quartz. Les 40 sources de jadis ont été réunies en 1973 par un forage qui permet de concentrer l'écoulement des eaux en deux points : celle du Rocher (60 °C) et celle du puits César (56,7 °C). Grâce à cela on vient à Evaux pour soigner ses affections rhumatismales, veineuses ou gynécologiques. Il est à noter qu'Evaux-les-Bains fait partie du petit nombre des stations bénéficiant de cette double indication (rhumatologie et phlébologie). La qualité des thermes (agrandis et entièrement rénovés en 2001), leur dimension à taille humaine et l'accueil chaleureux sont aussi les moteurs d'une constante et forte progression de la fréquentation. Cabines de massage sous l'eau, hydroxeurs, couloir de marche aquatique, vaporatium, piscine de mobilisation, application de cataplasmes, soins du dos... Les services sont nombreux et l'équipement des plus modernes.

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