Bali, " l'île des Dieux " comme on la surnomme, est une île d'une superficie de 5 632 km² (soit plus petite que la Corse). Elle jouit d'un littoral qui plaira tout particulièrement aux amateurs de sports nautiques sous toutes leurs formes. En effet, malgré les immenses dégâts qu'ont subis les récifs coralliens autour de la côte (du fait en grande partie de la chasse à la dynamite aujourd'hui proscrite), Bali possède toujours de magnifiques sites de plongée sous-marine ou de snorkeling. Le panorama est mille fois plus beau que dans un aquarium tropical. Dans une eau turquoise, on nage avec des poissons de toutes les formes et de toutes les couleurs (même fluorescentes) évoluant au-dessus de coraux tout aussi surprenants. Un voyage magique !

 

Eldorado des plongeurs

Les plus célèbres sites de plongée se trouvent sur la côte est, entre Sanur et le nord-est du côté de Tulamben et d'Amed. Les îles de Nusa Penida et Nusa Lembongan sont intactes de toute pollution et vous y découvrirez ce qu'étaient les eaux balinaises il y a vingt ans. À l'extrême ouest, l'île de Menjangan, inhabitée et protégée, semble être l'un des plus beaux sites de plongée, tandis que les 7 000 hectares de coraux du Bali Barat National Park, non loin de Gilimanuk et de Menjangan, vous réservent de belles surprises.

Pour accéder à ces merveilles, rien de plus simple puisque l'île regorge de clubs de plongée qui vous assureront des cours pour tous, à tous les niveaux, du simple " baptême " au diplôme de " dive master ".  Pour ceux d'entre vous qui sont déjà des plongeurs confirmés, lesdits clubs louent à bas coût tout le matériel nécessaire pour s'enfoncer dans les profondeurs. Car il y a beaucoup à voir. Que ce soit dans l'est de l'île, comme à Sanur par exemple où le récif facilement accessible abrite des coraux, des éponges et de beaux poissons tropicaux ; ou à Nusa Dua et ses magnifiques plages de Nyang Nyang séparées de la haute mer par le récif, ce qui forme une sorte de lagon naturel où vous trouverez de jolis coraux de 5 à 15 m.

Si les îles Nusa Penida et Nusa Lembongan et leurs eaux ont conservé un aspect presque virginal, elles le doivent peut-être aux légendes qui les entourent. Nusa Penida est en effet redoutée par les Balinais pour être le refuge de Djero Gedé Metjaling et de Djero Luh, les deux monstres représentés par les masques du barong landung. Et effectivement, le site effraie un peu par une houle puissante et des courants capricieux. Pour autant, c'est ici, dans ces vastes grottes sous-marines que vous pourrez apercevoir des raies mantas et autres tortues géantes. Sans doute, les " monstres " qui effrayaient tant les anciens habitants.

En continuant, vers la côte nord, on se rendra à Amed et dans la station balnéaire proche de Tulamben pour découvrir et apprécier l'épave du bateau américain US Liberty coulé par les Japonais en 1942. L'épave fut brisée lors de l'éruption de Gunung Agung en 1963 et, à présent, recueille des milliers de petits poissons tropicaux. On peut voir l'épave depuis la surface, mais il faudra s'équiper de bouteilles et de tout le nécessaire du plongeur pour la découvrir réellement, à 25 m de profondeur.

Enfin, tout au bout de votre tour de l'île, à sa pointe occidentale se trouve le site de Menjangan. Située dans le parc national de Bali, l'île aux Cerfs présente peut-être le plus beau site de Bali. Ici, tout est à profusion : des magnifiques coraux, aux poissons multicolores, aux éponges, aux étoiles de mer et autres coquillages ; et le tout accompagné d'une forte dénivellation où s'accrochent des plantes merveilleuses.

 

La terre d'adoption des surfeurs

Malgré ses richesses sous-marines, la renommée de l'île de Bali tient surtout des surfeurs qui y établirent très tôt leur repaire. Dès les années 1970, les surfeurs australiens sont venus à Bali pour capter les belles vagues d'Ulu Watu et de Kuta, mais c'est à Robert Koke, qui construisit le premier hôtel de Kuta dans les années 1930, que l'on doit les premiers essais de surf. À cette époque les Balinais le considéraient comme un fou avec sa planche de teck. Petit à petit, Bali a acquis une notoriété mondiale et offre aujourd'hui un des plus beaux spots d'Asie du Sud-Est.

Pour les débutants, essayez Kuta et ses beach breaks. Tout le long des 8 km de la plage, à marée haute, on bénéficiera de jolies vagues pour s'aguerrir. Les breaks deviennent de plus en plus forts à mesure de votre déplacement vers le nord. Ils nécessitent une bonne condition physique et un certain savoir-faire. C'est là que vous rencontrerez le plus de surfeurs sympathiques et ouverts. Bon nombre d'entre eux sont balinais, mais vous pourrez recueillir plusieurs tuyaux auprès des Australiens, Balinais, Européens et Japonais.

Plus au nord, Seminyak et Petit-Gent offrent de beaux breaks mais souvent assez loin de la plage. Bien plus au nord, sur une plage accessible par la route à partir de Krobokan, le site de Canggu offre des vagues d'1,80 m au maximum. Cet endroit devient de plus en plus fréquenté en raison de sa situation excentrée. Plus loin, Medewi est connu pour sa gauche cassée en début de marée haute, et Balian pour sa déferlante gauche.

Mais l'endroit où tout le monde se rend, surfeurs aguerris comme débutants (qui peuvent alors observer de tout leur saoul) est bien le spot d'Ulu Watu. C'est sans conteste l'un des plus beaux spots du monde. Il est resté célèbre pour deux raisons : son admirable temple sacré, construit par Nirartha, l'ancêtre des brahmanes bouddhistes-shivaïtes de Bali et pour son site de surf, situé à l'est du temple sur la plage de Suluban, si tant est que cela puisse devenir une plage ! Là, à l'aplomb de la falaise, vous découvrez le spectacle hallucinant de la houle la plus célèbre d'Asie. Une houle longue et fascinante par son amplitude, qui s'enfle et forme les " tubes " les plus étonnants. Ils n'ont pas la hauteur d'Hawaï, mais ils portent tous les démons de la mer balinaise. Il y a une dizaine de breaks différents, répartis sur 120°. Un rapide coup d'oeil vous permettra de juger où les surfeurs captent la vague. Sur votre droite, le Corner où s'enfle une gauche rapide et meurtrière car elle affleure les rochers. Plus loin, à marée haute le Peak, vous permettra d'évaluer vos capacités avant d'atteindre le Boomie, une gauche qui atteint 4 m lors des fortes houles. Enfin, à marée basse, le Race Track vous permettra de vous familiariser avec l'océan.

 

Le paradis du farniente

On ne vient pas à Bali que pour se défouler dans les vagues, pour courir après les poissons-clowns ou les raies manta. On s'y rend aussi pour profiter d'une plage qui semble sans fin, où l'on peut lire, bronzer, se reposer... bref, profiter des vacances en toute quiétude. Et sachez que sur les plages balinaises, que ce soit sur celle de Kuta ou sur sa voisine plus bling bling Seminyak, à Amed, allongé sur sa longue et plus intime plage de sable noir ou dans les complexes hôteliers de Sanur ou de Nusa Dua, tout est fait pour vous aider à décompresser. Ainsi, partout on pourra louer un transat et un parasol pendant la journée ; s'y faire masser par l'une des masseuses agréées pour 50 000 Rp ; s'y faire servir une boisson glacée et bien sûr s'y baigner entre les drapeaux rayés rouge et jaune, là où la plage est surveillée. En un mot comme en cent : Bali est vraiment un paradis !

 

Infos futées

 

Quand ? Il fait toujours très chaud à Bali: on peut donc visiter l'île toute l'année. Pour autant, les saisons touristiques sont réglées par la mousson. On privilégiera donc la saison sèche, des mois de mai à septembre.

 

S'y rendre. De très nombreuses compagnies aériennes desservent l'aéroport international de Denpasar.

AIR FRANCE - Plus d'informations sur le site

CATHAY PACIFIC - Plus d'informations sur le site

 

Utile. Pour préparer au mieux son voyage.

OFFICE DE TOURISME DE BALI - Plus d'informations sur le site