Résultats Site archéologique à MACHU PICCHU

CAMINO INCA

Site archéologique
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Machu Picchu , Pérou
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2024
Recommandé
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On ne peut malheureusement plus entreprendre l’excursion seul (les règles et contrôles sont très stricts) et le concours d’une agence est obligatoire. Celles-ci se succèdent sur la Plaza de Armas de Cusco et dans la calle Plateros, mais attention, les prix sont en fonction du service. Il faut compter environ 600 US$ pour les 4 jours de rando (40 km), sans oublier le pourboire pour vos accompagnants, mais cela inclut les trains, entrées, visite du site. Vérifiez bien les services inclus ou non.

Il est hautement recommandé de réserver à l’avance, le nombre de marcheurs sur le sentier étant limité à 500 personnes (porteurs compris) par jour. Ne croyez pas ceux qui vous disent le contraire. Meilleure saison de mai à août pour une arrivée sous le soleil.

Pour rappel, auparavant il était possible de rejoindre la Porte du Soleil depuis le site archéologique, depuis la pandémie cet accès n'a pas été rouvert aux visiteurs munis d'une entrée classique. Son accès est donc réservé aux seuls marcheurs du Camino Inca.

Pour voyager serein, n'hésitez pas à laisser vos bagages et votre argent à l’hôtel, mais pensez bien à prendre votre passeport, indispensable pour rentrer sur le site du Machu Picchu. En plus, vous pourrez le faire tamponner en sortant pour frimer auprès de vos amis !

Circuit de 4 jours

Pour cette balade mythique riche en émotions, il faut prévoir quatre jours et trois nuits, tant cette voie que suivaient les « chasquis », estafettes assurant les communications entre les points cardinaux de l’empire, est empreinte d'Histoire. La majeure partie du chemin est empierrée et en bon état, avec, au bout, la récompense qui fait oublier toutes les fatigues : le Machu Picchu ! L’itinéraire lui-même, qui débute dans la sierra et émerge dans la selva, impressionne par l’efflorescence de la végétation et par les lacs et montagnes qui paraissent y avoir été semés, pour le seul plaisir du randonneur. La végétation tout le long du parcours expose à l’envie ses atours : puyas, orchidées, essences odoriférantes (cèdre, eucalyptus, laurier), et si vous avez de la chance, vous pourrez apercevoir une loutre, un puma ou un perroquet. Les colibris se montrent aussi très souvent.

Les groupes sont constitués généralement de 10 à 15 personnes, comprenant un guide expérimenté connaissant la végétation et l’Histoire des Incas, des porteurs et des cuisiniers qui, bien souvent, sont les mêmes. Les porteurs accomplissent un travail considérable : ils doivent arriver avant vous sur les sites pour monter le camp et préparer le repas puis, une fois que vous serez repartis, défaire le camp et courir (avec au moins 20 kg sur le dos) pour vous dépasser et installer le prochain camp avant votre arrivée. Ces porteurs-cuisiniers vous prépareront des repas équilibrés et variés (de la truite au poulet en passant par les spaghettis bolognaise), avec toujours une soupe en entrée et un mate de coca (infusion de feuilles de coca) en dessert.

Ce mate est absolument indispensable pour atténuer les inévitables problèmes de respiration.

Au km 88, le train (ou le bus) abandonne sa charge de randonneurs – il faut être prêt, car le convoi ne s’arrête qu’une petite minute – avant de plonger dans un tunnel et continuer sa route enfumée et cliquetante. On traverse le rugissant río Urubamba par un pont suspendu et l’on entame la marche sur le chemin de trekking le plus couru d’Amérique. 3 km plus loin, on est déjà dans le vif du sujet avec le site archéologique de Llaqtapata, soit cent habitations d’architecture différente, une place trapézoïdale et des édifices à deux étages. Le plus remarquable est constitué par une suite de terrasses de pierres étirées sur 2 km. Il serait dommage, dans l'excitation d'un début de parcours qui s’annonce passionnant, de négliger Llaqtapata. Mais déjà le chemin devient très escarpé avant de se stabiliser ; le doux ronronnement du frais río Kusichaka atténue les premières brûlures aux poumons, et l’ombre des arbres apaise le marcheur.

3h30 après avoir laissé le train à son destin parallèle, on aperçoit, à 2 770 m d’altitude, les masures de Wayllabamba, unique village sur le parcours, dans une vallée où les canaux d’irrigation et les terrasses incas montent à la conquête de la pente.

Il est l’heure de souffler et de choisir entre filer jusqu’à Llulluchapampa – il faudra alors marcher 2h de plus – ou bien rester à Willabamba pour se reposer. A ce stade, on se trouve face à un gros défi physique : abandonner la vallée pour grimper par le ruisseau Hatun Wayruro et passer le col de Warmihuanusqa. Le lendemain, quand on repart, le paysage a changé : l’herbe rase, desséchée par les vents froids, a pris la place de la forêt. Quand on atteint le col, on se trouve à 4 200 m, point culminant du chemin de l’Inca (partie à ne pas sous-estimer). Le terrain devient très pentu (dénivelé de près de 1 000 m) dans la descente (attention aux genoux !) jusqu’au río Pacamayu, frontière entre sierra et selva, territoire des moustiques. Après le déjeuner, en manière de digestion, petite grimpette jusqu’aux ruines de Runkuraqay, lieu d’observation et sanctuaire dont les parois ont défié les siècles.

Le regard jeté vers l’arrière accroche le sommet enneigé du Verónica et glisse, à l’est, sur le tapis vert de la forêt tropicale. A partir de cet instant, la marche devient une véritable partie de plaisir : on n’a plus qu’à descendre en direction de la « cité perdue ». A 3 500 m, Sayaqmarka étale ses ruelles, maisons, fontaines et canaux préhispaniques. On campe près des murailles, car ici le coucher de soleil est absolument extraordinaire. Un lac sur la droite, des fleurs partout et le tableau est complet. Le chemin devient alors une réalité de pierre facilitant l’approche de Machu Picchu. On baigne là en plein mystère, au milieu des nuages, entre les bâtiments de Phuyupatamarca, centre de distribution de vivres inca. Le complexe doit son nom à la profusion d’orchidées qui y poussent en grand nombre, toute l’année. Empruntant le chemin de l’Inca qui relie Phuyupatamarca à Winay, « jeune femme » en quechua, on longe un intéressant ensemble d’habitations et de fontaines. Plus loin, on plante la tente à 4h de marche de l’Inti Punku, porte du Soleil, pour la troisième et dernière nuit sous les étoiles, la tête déjà au Machu Picchu si proche et que l’on sera parmi les premiers à visiter, avant l’arrivée des bus…

C’est ici que vous retrouverez les autres groupes pour un grand festin, une douche (sans eau chaude, mais cela fait du bien quand même) et que vous remercierez les porteurs et cuisiniers de vous avoir accompagnés. Le lendemain matin, réveil à 3h30 pour la dernière marche, voire la course, jusqu’à la porte du Soleil d’où l’on guettera son lever sur la merveilleuse cité inca. Une récompense qui rachète une fatigue bien légitime. Cette arrivée par la Porte du Soleil à cette heure se savoure. Ensuite, à pas lents, on aborde la descente vers le cœur des ruines et participe d'une visite traditionnelle. Vous redescendrez en navette pour vous joindre à la foule des touristes à Aguas Calientes et vous rendrez compte du grand privilège d'effectuer son entrée sur un site aussi mythique à pied.

Circuit de 2 jours

Cette option est très intéressante pour ceux qui ne se sentent pas la force physique d'un trek trop intense et de nuits à la dure, mais ont envie de profiter des paysages. On prend un train de bon matin, on descend au Km 104 et l'on fait toute la dernière partie du Camino Inca. Dénivelés, marches et montées et descentes. On arrive par la Porte du Soleil en fin d'après-midi pour découvrir un site plus tranquille puisqu'on arrive peu avant sa fermeture. Puis on remontera le lendemain matin (après avoir passé la nuit dans un vrai lit) pour la visite guidée du lendemain. On voit donc le Machu Picchu deux fois, à deux heures du jour différentes et probablement sous deux lumières et atmosphères distinctes. Il faut passer par une agence, les quotas sont régulés, mais avec les règles de visite durcies c'est une bonne solution pour en profiter davantage. Le prix tout inclus avec train aller, marche, entrées, visite, nuit, train de retour reste élevé, environ 400 US$, mais c'est une rencontre unique dans une vie.

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kiwigame
Visité en septembre 2018
Rapport Qualité/Prix
Service
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Cette randonnée de 4 jours permet de relier Cuzco et le Machu Picchu par un chemin magnifique mais éprouvant, au milieu des montagnes et chevauchant l'Urubamba. Une expédition magnifique à ne pas manquer si vous avez du temps à y consacrer.

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