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Avis MONASTERO DI SAN GREGORIO AL CELIO Rome
Avis des membres sur MONASTERO DI SAN GREGORIO AL CELIO
4.6/5
30 avis
Rapport Qualité/Prix
Localisation
Propreté
Cadre /ambiance
Service
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
MONASTERO DI SAN GREGORIO AL CELIO
Fermé
- Ouvre dans 13 minutes
Horaires d'ouverture
Lundi
09:00 - 12:00
et 16:00 - 18:00
Mardi
09:00 - 12:00
et 16:00 - 18:00
Mercredi
09:00 - 12:00
et 16:00 - 18:00
Jeudi
09:00 - 12:00
et 16:00 - 18:00
Vendredi
09:00 - 12:00
et 16:00 - 18:00
Samedi
09:00 - 12:00
et 16:00 - 18:00
Dimanche
09:00 - 12:00
et 16:00 - 18:00

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Ce n'est pas un hasard si c'est ici que fut enterrée sa mère Silvia, à qui est dédié l'oratoire qui porte son nom ; ce n'est pas un hasard si c'est ici que le Saint fonda l'oratoire dédié à Saint-André, où l'on trouve des œuvres de Domenichino, Pomarancio et Reni ; ce n'est pas un hasard si c'est à l'Oratoire de Sainte-Barbe que Grégoire a vécu pendant longtemps, et c'est ici qu'il donnait quotidiennement l'hospitalité à 12 pauvres pour la cantine grâce à une plaque de marbre, (triclinium), encore visible et célèbre pour le miracle de l'Ange qui, à une occasion, est apparu à la cantine comme le 13ème dîneur habillé avec les vêtements d'un pauvre homme. En fait, Grégoire décida de le nourrir quand même.
Sur la table se trouve la gravure latine du miracle : "Bissenos hoc Gregorius pascebat egentes - Angelus et decimus tertius accubuit"
"Ici, saint Grégoire a nourri 12 pauvres et un ange s'est assis à la treizième place.
S'asseoir à 13 à table n'était pas un bon signe à l'époque - et pas seulement à l'époque - car cela rappelait la trahison de Jésus par Judas lors de la dernière Cène. Néanmoins, par ce geste - et selon la vision chrétienne - Grégoire a essayé de faire comprendre aux gens la grandeur de l'amour, capable de pardonner même la trahison.
Grégoire a été un grand innovateur et ce n'est pas un hasard si on lui a donné le nom de "Magnus".
À cet égard, il convient d'ouvrir une petite parenthèse pour rappeler que, grâce à lui, la liste des péchés capitaux est passée de 8 à 7 : la tristesse a été incorporée à l'acédie, la vanité à l'orgueil et l'envie a été introduite, malgré la liste que le moine Evagrius Ponticus avait dressée au IVe siècle et qu'il avait en fait formalisée.
Bref, grâce à l'exemple de Grégoire, l'Eglise a suivi l'acte charitable de la cantine, à tel point que les Papes successifs ont adopté cette coutume pendant la Semaine Sainte - et le jeudi plus précisément - en accueillant 12 pauvres.
Une tradition qui a perduré jusqu'en 1870, précisément pour conjurer les superstitions futiles et trompeuses.
Enfin, les 3 Oratoires adjacents à la Basilique font partie du complexe officié par les Camaldules.
Malheureusement, les sites ne peuvent pas être visités en semaine. La basilique elle-même est fermée et il n'est possible que d'entrer dans l'atrium, de descendre les marches et de visiter la cour d'entrée.
À ne pas manquer, l'ancienne montée de la Via Clivo di scauro, du côté est, pleine de surprises, d'une beauté incomparable et capable de nous plonger dans une autre époque.
Un site à visiter.
Quatre étoiles, ne serait-ce que pour les heures de visite très courtes.
J'ai été frappée par la beauté de son architecture et la sérénité des jardins qui l'entourent.
L'emplacement est légèrement à l'écart des principaux sentiers touristiques, ce qui rend la visite plus intime.
À l'intérieur, les œuvres d'art et les décorations anciennes créent une atmosphère profondément spirituelle.
Il est facile d'y accéder et il y a des bancs à proximité pour s'asseoir et admirer la vue.
La lumière filtrant à travers les arbres ajoute au charme, surtout par temps ensoleillé.
J'ai visité le site un jour de semaine, et il n'y avait pas du tout de monde.
Cela m'a permis de prendre mon temps et de profiter de l'ambiance tranquille.
C'est également un endroit idéal pour la photographie, surtout si vous vous intéressez aux bâtiments historiques.
Je vous recommande vivement de vous y arrêter si vous explorez le quartier de Celio Hill à Rome.
Même si vous n'êtes pas croyant, la valeur culturelle et historique de cette église est indéniable.
C'est l'un de ces joyaux cachés qui laisse une impression durable.
L'église est très belle et très paisible, à côté du parc archéologique de Celio.
Cette zone a appartenu à la Gens Anicia, à laquelle appartenait saint Grégoire le Grand, qui y a construit au VIe siècle un monastère puis une église, agrandie à plusieurs reprises puis restaurée dans sa forme actuelle par le cardinal Scipione Borghese.