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Une cuisine appréciée concoctée par un chef triplement étoilé dans un cadre exceptionnel à Paris.
Lors de la reprise du Pavillon Ledoyen par Yannick Alleno en juillet 2014, on a pu lire un peu partout que ce chef triplement étoilé depuis 2007 y faisait un travail novateur sur les sauces, avec sa fameuse technique d'extraction. Il serait cependant réducteur de ne considérer que cet aspect de sa cuisine pour apprécier l'étendue de son talent. Un célèbre critique gastronomique a écrit dans une de ces chroniques : « Quand d'autres grands chefs du même registre se reposent sur leurs classiques, sinon sur leurs lauriers, Alléno balaye tout, refait tout, réécrit tout. » Peu de confrères auraient ainsi pu inscrire à la carte des linguine à la cancoillotte et à la truffe blanche d'Alba… Si vous décidez de casser la tirelire pour vous offrir une expérience gastronomique d'exception dans un cadre lui aussi exceptionnel, Yannick Alleno et sa brigade sauront rendre ce moment inoubliable. A noter qu'un nouveau restaurant – Pavyllon – ouvre ses portes en octobre ;
Avis des membres sur PAVILLON LEDOYEN
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Sur un coup de tête, en 48h la décision est prise, je vais dîner chez Yannick Alleno.
Oonomie frfaut être pour voir la cuisine Française avec ces plus belles lettres de noblesse.
Le premier contact est excellent, une réservation personnalisée, une conversation whatsapp, j’ai presque l’impression d’être l’invité d’honneur de cette belle soirée qui s’annonce ! On me demande ce que j’ai envie de manger, même ma maman ne me l’a jamais fait, c’est le début d’un rêve !
Arrivée sur place, c’est la chute ! Nous sommes finalement pas chez maman mais bien chez belle-Maman !
Sur trois convives, il manque les verres sur deux des convives. On s’assoit donc devant des couverts sans verres ! Belle-Maman a donc son favori !
La carte est dans une enveloppe à notre nom, ça nous touche, belle maman se rattrape !
Finalement on réclame les verres car personne a remarqué !
Les verres arrivent et la le choc : il manque aussi un couteau ! Belle maman est perturbée c’est certain !
Le repas commence très bien, une belle carte des vins, des sommeliers à l’écoute ! Mais des serveurs absent, la salle est souvent abandonnée !
Le service du pain arrive, celui-ci se fait à la main, sur un pain qui est rompu devant nous ! Tout le service est de haute voltige, ce service à la main nous interpelle , c’est sans doute pour nous passer un message de partage ou autre ! On se lance, « excusez moi Monsieur, pourquoi ce service a la main ? Pour raconter quelque chose », la réponse arrive immédiatement : « c’est le chef qui a dit de faire comme ça ! ». Un chef chanceux d’avoir une équipe disciplinée, un client malchanceux d’avoir 0 explication !
On mange donc ce pain, comme chez belle-maman, en attendant le plat d’après ! Et la vraiment, grand travail de planification, nous sommes unanimes, le boulanger derrière ce travail mérite que l’on se souvienne de son nom ! On se lance a nouveau : « excusez-nous, qui est le chef boulanger ? Car son pain est vraiment exceptionnel ! » et encore une fois la réponse est immédiate : « alors là en ce moment je ne sais pas, ça change tellement souvent » ! On ne saura donc jamais qui a ce talent fou pour faire de ces pains, un souvenir !
Le repas continu mais le coeur n’y est plus, on nous a tellement donné d’amour avant notre arrivée que nous avions envie d’y croire mais cela ressemble finalement plus à une poésie que l’on raconte chaque soir en oubliant quelques vers (verres?).
L’addition arrive, rien n’est oublié ce coup-ci, 700€ par tête. Et je n’ai pas oublié de vous raconter ce qu’il y avait dans l’assiette, c’est jusque que je voulais voir avec le temps ce dont je me souviendrais et je ne me souviens d’aucune assiette mais d’un très très bon pain ! Et d’un boulanger fantôme, d’une table pas dressée, d’un service absent mais qui fait très précisément ce qu’on lui demande sans trop creuser !
Je suis certain que c’était une très très mauvaise soirée pour ce restaurant dont je suis certain qu’il faudrait lui donner une nouvelle chance ! Mais à 700€, doit-on vraiment laisser une chance ?