Pourquoi aller en Arménie ?
Les bonnes raisons d'aller en Arménie
La place de la République
Témoignage de l’art national soviétique, centre du pouvoir et des affaires de la capitale.
Le mémorial de Tsitsernakaberd
Mémorial et musée dédiés aux victimes du génocide de 1915, sur les hauteurs d’Erevan.
Cascade, nouveau visage de Erevan
Structure soviétique réaménagée en un centre d’art moderne, au cœur du quartier culturel.
Lac Sevan, la perle de l’Arménie
Immense nappe d’eau douce à 1 900 m, inondée de soleil et ourlée de monts et de khatchkars.
Goris, demeures troglodytes
Une cité truffée de cheminées de fée, abritant des demeures troglodytes.
Tatev, un monastère à tire d’ailes
Sur un promontoire dominant le Vorotan, on y accède par le plus long téléphérique d’Europe.
Garni et ses vestiges
Rare vestige de l’époque païenne, un élégant temple romain dédié au culte de Mithra.
Gyumri et son centre historique
La 2e ville du pays dévoile le charme fin XIXe siècle de ses rues piétonnes.
Aréni, capitale du vin
Déguster des vins et les produits du terroir dans le sud rural et authentique.
Le Saint-Siège d’Etchmiadzine
La cathédrale, haut lieu de la ville sainte et de la spiritualité, est au pied de l’Ararat.
Bon à savoir pour visiter l'Arménie
Horaires
La plupart des musées et monuments ouvrent à partir de 10h et ferment vers 17h ou 18h, certains sont fermés le lundi ou le dimanche et toujours les jours de fêtes fériées (31 décembre-1er janvier, 5-6 janvier, 7 avril, 24 avril, 9 mai, 28 mai, 5 juillet, 21 septembre). On prend les billets généralement à la caisse, mais on peut aussi réserver sur les sites web des établissements.
A réserver
Les réservations pour les visites de groupes sont effectuées par agence ou sur demande.
Visites guidées
Erevan City Bus tour propose depuis peu, un bus rouge à impériale pour effectuer la visite de la capitale en 8 étapes, toutes les deux heures, départ et retour place de France, derrière l’Opéra, équipé, comme les grands musées, d’audioguides. Les nombreuses agences de voyages locales se proposent de vous faire faire des visites guidées de la ville ou du pays. Sur certains sites, monastère ou église dans un village reculé, un prêtre ou un habitant se propose de vous faire la visite, mais encore faut-il qu’il parle d’autres langues que l’arménien (il convient en tout cas de le remercier par une petite rémunération).
La Yerevan Card, un pass pour Erevan… et le pays. Depuis 2018, Erevan s’est dotée d’un système de pass, la Yerevan Card qui permet l’accès libre aux transports en commun et métro, ainsi qu’à 40 musées, à Erevan même et en dehors parfois (comme Garni), voire des discounts sur certains hôtels en fonction de la durée et de la formule choisies. La formule séjour court se monnaie 33 €, et elle coûtera environ 57 € pour l’année. On peut se la procurer auprès des agences de voyages, mais aussi dans les points de vente suivants : aéroport de Zvartnots ; 2, rue Abovian (+374 12 22 33 22 et info@yerevancard.com).
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Découvrez l'Arménie
Longtemps tenu pour un appendice de l'Arménie par les visiteurs, souvent de la diaspora, en pèlerinage patriotique dans cette région du sud-est qui arracha son indépendance par les armes à l’Azerbaïdjan en 1991, le Haut-Karabagh a cultivé sa singularité sous le nom arménien d’Artsakh. Accessible par des routes modernes depuis l’Arménie, la République d’Artsakh attirait toujours plus de touristes, séduits par ses paysages, son patrimoine et l'accueil d'habitants soucieux d'effacer les stigmates de la guerre contre l'Azerbaïdjan après le cessez-le-feu de 1994. La guerre lancée et gagnée à l’automne 2020 par l’Azerbaïdjan, soldée par une trêve bien plus favorable à Bakou, fait voler en éclat cette normalité apparente. Protégé par une force de paix russe, amputé de certains territoires, l’Artsakh attend un statut international, mais reste ouvert, par une seule route désormais, aux visiteurs invités à la prudence dans cette zone de conflit.