Que manger en Arménie ? spécialités culinaires et gastronomie
Découvrez l'Arménie : (entdossierthema):titre
(entdossierthema):chapo_introductifSe régaler en Arménie
Horaires en Arménie
Si Erevan et les autres localités d’Arménie ne comptaient que de rares restaurants (djacharan), et d’Etat, à l’époque soviétique, à la qualité souvent douteuse, le pays est apprécié à juste titre aujourd’hui pour sa gastronomie, que l’on peut goûter dans de très nombreux restaurants surtout à Erevan, où l’on peut manger à toute heure dans certains quartiers. Mais en général, les établissements ouvrent à 12h, observant une pause jusqu’à 15h pour certains, et le soir, ils peuvent fermer jusqu’au dernier client, soit assez tard. Certaines enseignes prisées exigent des réservations. De l’époque soviétique, s’est maintenue la tradition des « coupés », ces salons privatifs pour ne pas dire VIP où l’on dîne en famille, ou entre amis désireux de se retrouver en toute intimité, loin des oreilles ou des regards indiscrets. Dans un genre plus convivial, ont toujours la cote les restaurants avec « chaou » (chow), où l’on danse au son d’un groupe folklorique, en plein air ou dans un décor rustique et médiéval de cave (maran). Question menu, les Arméniens sont plutôt carnivores, même si leur cuisine est riche en plats à base de légumes, farcis ou non ; peu de place donc pour le végétarien et moins encore le végan, même si certains restaurants se disent « veg friendly ».
Budget / Bons plans en Arménie
Bien manger est peu onéreux et à Erevan, on peut faire un excellent et copieux repas pour 10 €, boissons non incluses, et souvent posées sur la table, mais les crus locaux ne font pas monter en flèche l’addition. Dans les régions, la restauration à base de produits du terroir est encore meilleur marché !
En supplément en Arménie
Si le service est généralement compris, il est de bon ton de laisser un pourboire, car le niveau de vie du pays est bas et le personnel est peu payé et a des horaires éprouvants (salaire mensuel moyen, 250 €). L’habitude en Arménie comme dans nombre de pays d’Orient est de remplir la table d’un large éventail de hors-d’œuvre, mais c’est à vous de choisir.
Fumeurs en Arménie
Les Arméniens sont de gros fumeurs, avec d’autant plus de plaisir qu’ils ont découvert depuis peu des marques occidentales qui ont remplacé les cigarettes soviétiques qui arrachaient le gosier ! Le pays produit en outre du tabac et a ses propres cigarettes. Une habitude bien enracinée donc, mais les autorités mènent une lutte implacable contre le tabagisme et depuis une loi de 2020, il est interdit de fumer dans les espaces publics, restaurants, cafés, etc., les terrasses de café n’étant pas concernées. Quant aux femmes, il reste mal vu qu’elles fument en public !
Faire une pause en Arménie
Horaires en Arménie
Les nombreux bars, à Erevan du moins, sont ouverts jusque tard dans la nuit, voire en after lorsqu’ils font discothèque, concentrés souvent dans le même quartier, Opéra et République dans la capitale. Dans un genre plus feutré, de nombreux bars à vin ont fait leur apparition à Erevan, qui ouvrent généralement de 17h à 24h. On peut faire une pause gourmande à toute heure, avec un chavourma, l’équivalent du sandwich grec, ou un lahmadjune, pizza locale, auxquels des établissements sont dédiés, qui suppléent, avec d’autres fast-foods, comme les pizzerias du groupe Tashir, à l’enseigne Mac Donald, qui ne s’est pas encore implantée.
A partir de quel âge en Arménie
On peut consommer de l’alcool, avec modération, même si les tentations sont nombreuses, à partir de 18 ans. Les spiritueux, à commencer par le « gognak » et les eaux-de-vie (oghi), sont parés de toutes les vertus, et les Arméniens ne manquent jamais une occasion de lever le coude, mais les alcooliques sont plutôt rares.
C’est très local en Arménie
Le khorovadz, brochette ou barbecue local, est un incontournable. Il est présenté sur le pain lavache, inscrit au Patrimoine de l’Unesco, accompagné d’herbes des montagnes et servi avec les entrées (mezze ou zakouski), du dolma au hummus en passant par le taboulé. Autre plat très prisé, surtout en hiver, le khach, bouillon de pieds de porc ou de veau avec vinaigrette, dont les adeptes feront des km pour trouver le bon khacharan où le déguster. S’ils sont rebutés par les khorovadz, les végétariens peuvent se rabattre sur les étals de fruits, surtout l’abricot (dziran), emblématique de l’Arménie, les épis de maïs (yékipdatsorén) grillés, ou encore les « soudjouk », cette pâte de fruit en forme de saucisse (à ne pas confondre à son homonyme turc, le saucisson local épicé qui se dit ici aussi « yéghtchik ») fourrée aux noix et noisettes.