Arrivée en train au Monténégro
Si vous êtes nostalgiques de l’Orient-Express, le voyage est pour vous ! Depuis Paris, vous aurez fait deux transferts avant d'arriver à Belgrade, en Serbie. De là, vous emprunterez la mythique ligne Belgrade-Bar qui longtemps était celle des étudiants en mal de mer (nuit en train couchette ou 12 heures de tortillard). Bien que lent, ce mode de déplacement constitue une attraction touristique en soi. La ligne serpente à travers les montagnes, offrant des points de vue souvent vertigineux sur certains paysages du pays. Mais avec le concours de la Russie et de la Chine, cette ligne est petit à petit modernisée. Les autres villes desservies sur le territoire monténégrin sont Bar, Sutomore, Podgorica, Kolašin, Mojkovac et Bijelo Polje, tout comme Danilovgrad et Nikšić. Le site Internet des chemins de fer monténégrins existe en anglais. Tarifs et horaires sur www.zcg-prevoz.me.
Arrivée en bateau au Monténégro
Depuis le sud de l'Italie, vous arriverez à Bar. Le pays s’est doté de récents ferrys assurant fréquemment la liaison Bar-Ancône-Bar et Bar-Bari-Bar. Le site Internet suivant donne les horaires et les prix : www.montenegrolines.net
Sinon, dans les ports de plaisance ou auprès des agences de voyages, on peut louer des bateaux à la journée pour se rendre aux nombreuses plages isolées non accessibles en voiture ou en deux-roues. Enfin, vous tomberez sous le charme de ces rabatteurs si alertes, assez habiles pour vous emmener depuis le littoral là où vous voulez. Ne soyez pas sur vos gardes et n’hésitez pas à prendre ces petites embarcations, il suffit de se mettre d’accord dès le début sur le prix : par exemple un aller-retour Perast-île de Gospa od Škrpelja vaut 5 € par personne.
Transports en commun au Monténégro
Autobus et minibus sont assurément le moyen le plus économique de se déplacer à travers le pays lorsqu’on dispose d’un petit budget. Toutes les villes du pays sont desservies quotidiennement et les prix des billets sont dérisoires. Notez toutefois que les transports en commun sont assez inconfortables et souvent bondés : il est souvent impossible de trouver une place assise. Il est donc parfois préférable pour les déplacements en ville, qui sont sur de très courtes distances, de circuler à pied. En dehors des grandes villes, il n’est pas toujours facile de trouver les arrêts et les horaires. Autre avantage de ce mode de déplacement : les gares routières sont le plus souvent situées en centre-ville, contrairement aux gares ferroviaires qui se trouvent, dans la plupart des cas, en périphérie. Hormis à Podgorica, où les billets s’achètent au guichet, on peut acheter son titre de transport directement auprès du conducteur, au début ou à la fin du trajet. Compter, à titre d’exemple, entre 3,50 € et 4,50 € pour un aller simple Podgorica-Cetinje et entre 5 € et 7 € pour un aller simple Podgorica-Kolašin (basse saison/haute saison). Sites Internet traduits en anglais où l’on peut consulter les horaires et les tarifs et même acheter ses tickets en ligne avec sa carte bancaire : www.busticket4.me.
Avec un chauffeur au Monténégro
Les taxis sont rapides et serviables, mais sont chers, eu égard aux distances relativement modestes. Une course dans Podgorica atteint vite les 10 € ; comptez depuis la capitale 35 € pour Cetinje et 50 € pour Budva. Privilégiez les compagnies qui ont pignon sur rue et surtout demandez toujours le prix de la course à l'avance (combien = koliko). Quelques compagnies de VTC font leur entrée sur le marché et Uber est aussi présent, mais comme leurs tarifs rejoignent ceux des taxis, l'intérêt est moins grand qu'en France.
Les attrape-touristes au Monténégro
Les taxis sont nombreux à sillonner les rues des principales villes du pays. Il faut cependant savoir qu’à peu d’exceptions près, il existe de plus en plus de compagnies avec taximètre et radiotaxis. Les autres privés ne sont généralement pas équipés de compteurs et les conducteurs en profitent souvent pour faire payer aux touristes le prix fort. Bref, il est indispensable de négocier le prix de la course avant de monter à bord. Les taxis des compagnies privées avec taximètre et radiotaxi branchent leur compteur au moment où vous montez dans la voiture et pas avant. Paradoxalement, le taxi dans la capitale est moins cher que dans les autres villes.