Organiser son séjour en Ouganda

Covid-19 : situation actuelle en Ouganda

En raison de la pandémie lié à la Covid-19, des restrictions d'entrée et de déplacement peuvent s'appliquer en Ouganda. Pensez à visiter avant votre départ le site du ministère des Affaires étrangères pour obtenir les dernières informations

Argent Argent en Ouganda

Monnaie. La devise nationale est le shilling ougandais (Ush) qui circule en billets de 50 000, 20 000, 10 000, 5 000, 2 000 et 1 000 et en pièces de 500, 200, 100 et 50. Les établissements touristiques utilisent souvent le dollar US comme monnaie de référence, les prix mentionnés dans ce guide sont donc exprimés en dollar US ou en shilling.

Taux de change. Début mars 2021, l'euro s'établissait à 4 400 Ush (soit 3 660 Ush pour 1 US$). Pour suivre le taux de change et ses fluctuations, www.xe.com est un site de conversion universelle.

Espèces. Voyager avec des euros semble avantageux eu égard à l'appréciation de cette devise, mais cette monnaie est plus rarement acceptée dans les hôtels et restaurants que le billet vert. Attention, si vous voyagez avec des dollars, seuls les billets émis à partir de l’an 2009 sont acceptés, aussi bien par les banques que les différents commerces et institutions.

Carte bancaire. La carte Visa internationale est acceptée dans les établissements de haut standing (hôtels et restaurants) et le retrait au distributeur est possible dans toutes les banques. L'usage d'une MasterCard ou d'une American Express est plus hasardeux : la première nommée vous permet désormais de retirer de l'argent dans un bon nombre de distributeurs automatiques de billets (DAB) du pays et d'effectuer quelques paiements (principalement à Kampala), mais les refus sont plus fréquents comparativement à la Visa, tandis que la seconde est bien moins acceptée par les banques et les commerçants. Prévoyez de payer une commission de 5 à 8 % pour les paiements en Carte Bleue. En somme, si vous disposez d’une carte bancaire, inutile d’emporter des sommes importantes en espèces. Dans le cas où la carte ne serait pas acceptée par le commerçant, rendez-vous simplement à un DAB (ATM en anglais).

Frais de retrait et de paiement par carte. L’euro n’étant pas la monnaie du pays, une commission est retenue à chaque retrait. Les frais de retrait varient selon les banques et se composent en général d’un frais fixe d’en moyenne 3 euros et d’une commission (mentionnée lors du retrait) entre 2 et 3 % du montant retiré. Certaines banques ont des partenariats avec des banques étrangères ou vous font bénéficier de leur réseau et vous proposent des frais avantageux ou même (rarement) la gratuité des retraits. Hors zone euro, les paiements par carte sont également soumis à des frais bancaires. En fonction des banques, comptez un frais fixe s'échelonnant entre 0 et 1,2 € par paiement auquel s’ajoutent 2 à 3 % du montant payé par carte bancaire. Le coût de l’opération est donc globalement moins élevé que les retraits au distributeur. Notez que lors d’un paiement par carte bancaire, il est possible que vous n’ayez pas à indiquer votre code pin. Une signature et (éventuellement) votre pièce d’identité vous seront néanmoins demandées. Renseignez-vous auprès de votre conseiller bancaire.

Banques. Les principales banques du pays sont l'Absa Bank, la Standard Chartered Bank, la Citibank, la Centenary Bank, l’Orient Bank, la Stanbic Bank, la Bank of Africa et l'Ecobank. Le nombre d'agences bancaires a sensiblement crû ces dernières années : par conséquent, il est désormais possible de trouver une ou des agences dans les villes moyennes, voire dans les gros bourgs ruraux. Les zones rurales les plus reculées du pays restent cependant dépourvues de toutes infrastructures modernes ; mieux vaut, dès lors, être prévoyant si vous envisagez un parcours hors des sentiers battus. Les horaires d’ouverture varient de ville en ville et d'une banque à l'autre : les agences ouvrent généralement leurs portes entre 8h et 9h pour les fermer entre 17h et 19h en semaine ; le samedi, vous pouvez vous rendre dans la plupart des banques entre 9h et 13h, mais certaines restent ouvertes jusqu'en milieu d'après-midi ; les établissements sont fermés le dimanche à quelques exceptions près, à l'instar de l'Orient Bank qui ouvre de 11 à 16h dans les centres commerciaux kampalais (Acacia, Garden City...).

Change. L’euro et le dollar sont faciles à changer à l’aéroport, dans les banques et les grands hôtels. Les grosses transactions s’effectuent généralement en dollars, les dépenses de la vie courante en shillings ougandais. Kampala et quelques autres villes sont munies de bureaux de change qui offrent des taux parfois un peu plus intéressants que ceux des banques. Sachez toutefois que les frais de change peuvent être multipliés par cinq d’un bureau de change à un autre (ces frais sont souvent déjà inclus dans le taux de change affiché). On constate la même pratique en France. Préférez donc la carte bancaire. Pour les retraits, mais aussi les paiements par carte, le taux de change utilisé pour les opérations s’avère généralement plus intéressant que les taux pratiqués dans les bureaux de change.

Budget / Bons plans Budget / Bons plans en Ouganda

Budget. Attention, l’Ouganda se révèle un pays assez onéreux pour peu que l’on veuille profiter de toutes les activités offertes, en particulier si l’on souhaite rendre visite aux gorilles des montagnes et s’offrir des safaris dans les parcs nationaux, ce qui nécessite presque toujours de faire appel aux services d’une agence ou d’un loueur de voitures. Comptez environ 2 000 à 2 500 € pour 10 jours tout compris (permis gorilles, voiture de location, nuit en lodge, droits d'entrée des parcs, etc.). Mais les personnes qui privilégient la rencontre avec les populations locales et la balade peuvent, en utilisant les transports locaux et en campant, s’en sortir à un coût très modéré.

Petit budget  : environ 20 à 25 € par jour et par personne en camping ou dortoir avec repas locaux et frais divers.

Moyen budget  : comptez de 40 à 80  € par jour et par personne en chambre double avec repas dans des restaurants touristiques et frais divers.

Gros budget  : à partir de 180  € par jour pour des nuits en lodge et établissement haut de gamme, ainsi que par jour de safari avec une agence.

Pourboires. Un petit pourboire est toujours bienvenu. Attention toutefois à ne pas donner de sommes trop importantes qui peuvent déprécier la valeur du travail. Vous pourrez par exemple donner 1 000 Ush à la personne qui vous aide pour vos bagages ou à un gardien. Dans les restaurants touristiques, si le pourboire n’est pas inclus et que le service vous satisfait, vous pouvez laisser jusqu’à 10 % de la note. Dans les lodges durant un safari, si vous voulez remercier votre guide ou le personnel, attendez la fin de votre séjour. Sur les tours organisés, les chauffeurs-guides sont souvent mal payés, les pourboires représentent conséquemment une grande part de leurs revenus. Offrir un repas de temps à autre et laisser une enveloppe à la fin du voyage (entre 5 et 10 US$ par jour) est également envisageable. Dans les hôtels, vous pourrez laisser une somme à répartir entre le personnel dans une cagnotte souvent prévue à cet effet à la réception.

Passeport et visas Passeport et visas en Ouganda

Sont exigés un passeport en cours de validité (valable au moins 6 mois après la fin du séjour envisagé) et, selon les cas, un billet retour. Un visa touristique, valide 90 jours, est obligatoire pour entrer en Ouganda. Les services de l'immigration du ministère ougandais des Affaires internes ont mis en place, depuis 2016, un site Internet permettant l'obtention rapide (de quelques heures à quelques jours ouvrés) d'un e-visa. Après des tâtonnements initiaux, les démarches en ligne sont aujourd'hui aisées. Rendez-vous sur le site visas.immigration.go.ug et sélectionnez, lors de la première étape, le type de visa désiré : visa touristique à entrée simple (50 US$), East Africa Tourist Visa (visa unique pour le Kenya, l'Ouganda et le Rwanda : 100 US$), visa à entrées multiples... En fonction de votre choix, la liste des documents à transmettre par voie électronique au cours de la procédure s'affiche à l'écran (exemple : copie de la page biométrique de votre passeport, certificat international de vaccination et photo d'identité récente pour le visa touristique à entrée simple). La deuxième étape consiste à remplir le formulaire (en anglais). Lors de la troisième, il vous faut joindre les documents requis. Enfin, la dernière étape consiste à soumettre votre demande. Le paiement du visa peut désormais être effectué en ligne. Il vous faudra également mentionner le lieu dans lequel vous souhaitez obtenir votre visa « papier ». N'hésitez pas à prendre note de votre numéro de confirmation à la fin de la procédure : il vous permettra de suivre l'état d'avancement de votre dossier lors de son traitement par les services idoines. Vous recevrez ensuite, quelques heures ou jours plus tard, un email vous confirmant l'acceptation de votre demande : il vous faudra alors imprimer votre e-visa. Vous n'aurez plus, par la suite qu'à vous rendre au point d'entrée sélectionné muni des pièces exigées et de votre e-visa. À l'aéroport d'Entebbe, en guise d'exemple, après le contrôle de votre certificat de vaccination antiamarile, vous pourrez vous diriger directement vers les guichets dédiés aux visas électroniques. Une fois photo prise et signature électronique apposée, votre visa papier sera collé sur votre passeport illico !

Ambassade d'Ouganda en France. 13, avenue Raymond Poincaré, 75116 Paris. Tél : 0033 1 56 90 12 20 - uganda.embassy@club-internet.fr.

Permis de conduire Permis de conduire en Ouganda

Papiers du véhicule de location et permis de conduire international doivent obligatoirement être embarqués (sans oublier votre permis de conduire français) car ils seront exigés de la police, présente au niveau des barrages routiers des grands axes. Le permis international, valable 3 ans, est gratuit. Pour les démarches nécessaires à son obtention (à entreprendre plusieurs mois avant votre voyage) et davantage de renseignements à son sujet : www.permisdeconduire.ants.gouv.fr.

Santé Santé en Ouganda

Avant votre départ pour l'Ouganda, comme pour tout autre pays d'Afrique subsaharienne, il est nécessaire de se renseigner sur les conditions sanitaires locales afin d'adapter traitements prophylactiques et médication à votre type de voyage (saison, durée, moyens de transport, type d'hébergement, itinéraire envisagé ou programmé...). Il est également indispensable de s'enquérir sur les vaccins requis avant de vous envoler pour Entebbe. Consultez un spécialiste de médecine tropicale, que ce soit dans un Institut Pasteur ou dans un service hospitalier dédié aux maladies infectieuses et tropicales, afin d'obtenir un traitement et des conseils personnalisés. Prévoyez un laps de temps conséquent entre votre consultation et votre départ : certains vaccins (que ce soit une primo-vaccination ou un rappel) nécessitent l'administration de deux doses ou plus injectées, à intervalles précis, sur une période d'un mois. Rassurez-vous : en respectant quelques mesures basiques de prévention et d'hygiène, en observant scrupuleusement les prescriptions médicales et en étant à jour concernant les vaccinations vous ne devriez rencontrer aucun problème de santé durant votre séjour.

Bilharziose. Comme l’Ouganda ne dispose pas d’accès à la mer, la tentation est grande de se baigner, à l’instar des locaux, dans les nombreux lacs du pays et en particulier sur les belles plages de sable des îles Ssese. Mais, sauf exception (lac Bunyonyi, lac Mutanda...), vous avez toutes les chances d’y attraper la bilharziose, maladie parasitaire – également connue sous le nom de schistosomiase – transmise par des larves de vers (trématodes du genre Schistosoma) qui pénètrent sous la peau avant d’atteindre les organes vitaux. Le bon sens recommande donc d’éviter la baignade. Toutefois, si l’envie se fait trop pressante, les expatriés vous expliqueront que les bains sont possibles si, à votre retour (la période d'incubation dure plusieurs semaines), vous prenez en prévention un traitement à base de praziquantel. 

Choléra. Provoqué par un bacille, le choléra peut sévir en Ouganda. En 2020, plusieurs centaines de cas ont ainsi été recensées dans les districts de Kotido et Moroto. Les mesures d'hygiène élémentaires s'imposent. 

Covid-19. On ne présente malheureusement plus ce coronavirus et les symptômes qu'il est susceptible d'engendrer (fièvre, toux sèche, fatigue, expectorations, dyspnée...). Début mars 2021, selon les chiffres du ministère ougandais de la Santé, quelque 330 personnes (sur plus de 40 400 testées positives) avaient succombé à la maladie depuis le début de la pandémie. La situation pouvant évoluer rapidement, nous vous invitons à vous tenir régulièrement informé par le truchement des sites web idoines (OMS, Institut Pasteur, ministère français des Affaires étrangères...). À l'heure où nous écrivons ces lignes, les mesures préventives en vigueur dans le pays sont quasiment similaires aux nôtres : distanciation sociale, port du masque, utilisation de gel hydroalcoolique...

Fièvre Ebola. Identifiée dans les années 1970, cette fièvre d'origine virale, extrêmement létale et contagieuse, pour laquelle il n'existe actuellement aucun traitement fiable, apparaît sous forme de flambées épidémiques : en 2000, Ebola a fait 224 victimes dans le district de Bundibugyo, frontalier de la république démocratique du Congo ; sept années plus tard, une quarantaine de personnes sont décédées dans ce même district. Après plusieurs poussées entre 2007 et 2013, la maladie a fait de nouvelles victimes en 2019. Des vaccins prometteurs, non destinés aux touristes, ont toutefois vu le jour au cours des dernières années.  

Fièvre hémorragique de Crimée-Congo. L'Ouganda est régulièrement affecté par cette fièvre transmise à l'homme par piqûres de tiques ou par contact avec du sang ou des tissus animaux contaminés. Aucun vaccin n'existe actuellement pour endiguer cette maladie.

Fièvre de Marburg. Plusieurs cas de fièvre hémorragique de Marburg ont frappé l'Ouganda au cours de la dernière décennie : en 2012, 15 personnes sont mortes des suites de cette maladie virale. Entre octobre et décembre 2017, trois personnes ont succombé à cette pathologie dans l'est du pays. À l'heure actuelle, aucun traitement n'existe contre cette maladie. 

Insolation et déshydratation. Les rayons du soleil, extrêmement forts en Ouganda, obligent à prendre certaines précautions. Buvez régulièrement et en grande quantité (environ 2 litres par jour) et augmentez votre consommation de sel. Contre les insolations, évitez les expositions trop brutales et prolongées au soleil et n’oubliez pas chapeau et lunettes lors de vos sorties en véhicule tout-terrain découvert. Durant les safaris pédestres, crème solaire et protection pour les lèvres, de type beurre de cacao, sont de rigueur pour les peaux sensibles. 

Paludisme. Le pays est, à l'exception de quelques zones, impaludé. Consultez votre médecin pour connaître le traitement préventif adapté : il diffère selon la région, la période du voyage et la personne concernée (dans certains cas très précis, ce traitement prophylactique n'est pas recommandé). En tout état de cause, il est absolument nécessaire de rencontrer un médecin en cas de forte fièvre survenant durant votre séjour ou dans le mois suivant votre retour au bercail. En plus des cachets, réduisez les risques de contraction du palu en évitant les piqûres de moustiques (répulsif, vêtements couvrants, moustiquaire...). Entre le coucher et le lever du soleil, a fortiori près des points d’eau stagnante, les risques de se faire piquer sont les plus élevés.

Potabilité de l'eau. Dans de très nombreux pays, dont l'Ouganda fait partie, l’eau est le principal ennemi du voyageur. Statistiquement, 1 voyageur sur 2 est touché par la turista au cours des 48 premières heures et 80 % des maladies contractées en voyage sont directement imputables à une eau contaminée. Certes, une turista est – heureusement – souvent bénigne ; mais une diarrhée contractée en zone à risque peut aussi dissimuler des amibes, des giardias, des bactéries ou des virus pouvant être vecteurs de maladies graves (typhoïde, choléra, dysenterie...). La plus grande prudence s’impose donc. Il ne suffit pas d’éviter de boire de l’eau du robinet  : les glaçons, les aliments lavés avec de l’eau impure ou le brossage des dents avec l’eau du robinet  – même dans un hôtel de grand standing – sont des vecteurs de contamination.

Mieux vaut donc prévenir que guérir  : acheter si possible des bouteilles d’eau capsulées (mais attention il ne faut pas qu’elles arrivent décapsulées sur la table car certains petits malins n’hésitent pas à remplir la bouteille avec l’eau du robinet !), faire bouillir l’eau (le café et le thé sont des boissons « sûres »), éviter les crudités ou les fruits non pelés (suivre la devise : « lavés, pelés, bouillis ou rejetés ! »), bannissez les glaçons… Et un bon conseil  : ayez toujours sur vous des comprimés désinfectants ; rien n’est plus simple  : 1 comprimé dans votre gourde ou dans votre bouteille d’1 litre et vous êtes tranquille pour votre trek ou simplement pour vous brosser les dents ou pour boire un peu d’eau en pleine nuit ou même pour laver vos fruits… Selon le lieu, les circonstances ou le type de voyage, on ne trouve pas partout des bouteilles capsulées et on ne peut pas toujours faire bouillir son eau. Avant de partir, vous pouvez acheter du Micropur forte, seul produit sur le marché qui purifie l’eau rapidement (élimine bactéries, virus, giardia intestinalis et amibes) et permet à l’eau de rester potable ; sinon, il existe aussi Aquatabs ou Hydroclonazone (le moins cher mais le goût chloré est très prononcé et seules les bactéries sont éliminées…). Pour les plus aventureux, un filtre à eau est indispensable pour filtrer l’eau boueuse. Les filtres Katadyn répondent aux attentes de ces baroudeurs avec plusieurs modèles, dont le célèbre filtre bouteille qui permet d’avoir de l’eau potable instantanément sans pomper.

Serpents, araignées, scorpions et autres douceurs du même genre. Que les esprits inquiets se rassurent, le risque de succomber à la morsure d’un serpent ou à une piqûre de scorpion ou d'araignée est minime, voire inexistant. La mouche tsé-tsé subsiste dans quelques endroits du pays où il conviendra de se protéger durant la journée avec une solution à base de DEET (qui peut être appliquée sur les vêtements et le matériel). On relève néanmoins quelques espèces peu sympathiques dans la catégorie des reptiles  : le légendaire mamba noir (cf. Kill Bill de Quentin Tarantino !) et la vipère heurtante, par exemple. Les serpents, il faut le savoir, sont de nature farouche et tendent toujours à s’esquiver à la moindre vibration de pas humain. Bref, en vérifiant vos chaussures chaque matin (évitez de les laisser devant la tente pendant la nuit) ainsi que votre sac à dos avant de le mettre sur vos épaules, en regardant où vous mettez les pieds en marchant et en veillant à fermer le zip de votre tente, vous ne devriez pas rencontrer de soucis. Si toutefois un accident se produisait, gardez votre sang-froid et agitez-vous le moins possible. En attendant les secours, vous pouvez éventuellement poser un bandage sur toute la longueur du membre touché (mais surtout pas de garrot  !) et le maintenir immobile. Installez-vous à l’ombre et chargez vos compagnons, le cas échéant, d’observer l’animal pour en faire une description précise à l’hôpital.

Trypanosomiase africaine. C’est le nom scientifique de la maladie du sommeil. Les mouches tsé-tsé, principaux vecteurs de cette parasitose, sont encore présentes dans plusieurs régions reculées de l’Ouganda, notamment dans certains parcs nationaux, mais les cas déclarés de maladie sont, aujourd'hui, extrêmement rares. Les tsé-tsé, plus grosses que les mouches domestiques, piquent durant la journée. Pour vous protéger, vous pouvez utiliser une solution à base de DEET et éviter de porter des vêtements sombres, en particulier le bleu foncé qui semble les attirer. En général, ces piqûres, assez désagréables, sont sans conséquence, mais si au bout de quelques jours une sorte de furoncle apparaît, suivi quelques semaines (voire quelques années) plus tard d’une forte fièvre, vous pouvez alors suspecter une infection et entreprendre rapidement un traitement. 

VIH/Sida. Comme dans la plupart des pays africains, il fait des ravages en Ouganda, malgré les campagnes d’information et les politiques de santé publique mises en place depuis une trentaine d'années. L'usage du préservatif, qui protège également des autres maladies sexuellement transmissibles, est indispensable.

Pour en savoir plus sur ces différentes maladies, vous pouvez consulter les sites de l'Organisation mondiale de la santé et de l'Institut Pasteur. Pour des informations actualisées et spécifiques à la situation sanitaire et épidémiologique ougandaise, référez-vous à la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site Internet du ministère français des Affaires étrangères (www.diplomatie.gouv.fr).

Vaccins obligatoires Vaccins obligatoires en Ouganda

La vaccination antiamarile (contre la fièvre jaune) est la seule obligatoire ; l'injection du vaccin doit être effectuée dans un centre agréé. Nous vous conseillons d’être à jour dans vos vaccinations habituelles, comme le DTP ou le BCG, et de vous faire vacciner contre les hépatites A et B ainsi que la typhoïde (si vous avez déjà été vacciné contre l'une ou plusieurs de ces maladies, vérifiez que vous soyez toujours immunisé ; vous aurez éventuellement besoin d'un rappel). Selon la durée, le type, la saison et la région du séjour, d’autres vaccins devront être envisagés : rage et méningite bactérienne. Consultez un docteur spécialisé en médecine tropicale, dans la mesure du possible, au moins deux mois avant le départ (que ce soit pour une primo-vaccination ou un rappel) ; ce dernier pourra en outre vous prodiguer de précieux conseils concernant la prophylaxie antipaludique et vous prescrire, le cas échéant, un traitement adapté. Concernant la Covid-19, nous ne pouvons préjuger, à l'heure où nous écrivons ces lignes, du caractère obligatoire ou non de la vaccination pour pénétrer, à terme, sur le sol ougandais (actuellement un test PCR négatif de moins de 120 heures est requis pour entrer sur le territoire). N'hésitez pas à consulter les sites autorisés (OMS, ministère français des Affaires étrangères, MesVaccins.net, Institut Pasteur...) afin de connaître l'évolution des préconisations et règlementations en la matière.

Sécurité Sécurité en Ouganda

L'Ouganda est un pays relativement sûr, pour peu que l'on respecte les consignes basiques de sécurité. Se promener seul à la campagne ne pose pas de problème, de même que flâner le soir dans les grandes villes. Certes, comme partout ailleurs dans le monde, les voleurs – qui visent notamment les 4x4 – existent, mais pour peu que vous preniez d'élémentaires précautions de sécurité (ne pas porter vos appareils en bandoulière, ne pas laisser traîner votre portefeuille dans la poche arrière de votre pantalon, ne pas laisser ouvertes les portes de votre voiture ni d'objets de valeur visibles...) il n'y a normalement aucune raison qu'il vous arrive quoi que ce soit. Le seul véritable danger vient en réalité de la route, en particulier des excès de vitesse, des chauffards enivrés ou n'ayant qu'une très vague notion du code de la route et des animaux errant sur les pistes. Éviter a fortiori de rouler la nuit, les routes sont très dangereuses (nids-de-poule, bicyclettes sans catadioptres, piétons difficilement perceptibles, absence d'éclairage public, divagation d'animaux...) ! Attention également aux zones frontalières bordant le Congo-Kinshasa et le Soudan du Sud. L'instabilité politique régnant dans ces deux États invite à la plus grande prudence : des incursions de groupes armés sur le territoire ougandais sont possibles et le risque d'enlèvement n'est pas nul. Il est absolument nécessaire de se renseigner sur les conditions sécuritaires avant d'entreprendre un déplacement aux abords immédiats de ces frontières. Enfin, la recrudescence des vols de bétail, depuis fin 2019, dans le Karamoja doit également être prise en considération (les touristes ne sont point visés mais mieux vaut éviter les éventuels dommages collatéraux...).

Décalage horaire Décalage horaire en Ouganda

L’Ouganda est situé sur le fuseau horaire GMT +3. Il y a donc deux heures de décalage horaire en hiver et une heure en été par rapport à la France (lorsque sonnent les douze coups de minuit à Paris, il est 1h à Kampala en été et 2h en hiver).

Langues parlées Langues parlées en Ouganda

L’anglais est la langue officielle, parlée presque par tous dans les villes mais pas forcément dans les régions reculées. Le luganda est la langue vernaculaire comptant le plus de locuteurs.

Communiquer Communiquer en Ouganda

La couverture téléphonique et la qualité du réseau Internet sont globalement satisfaisantes. Entendons-nous bien : le nombre de zones blanches (parcs nationaux, régions rurales reculées...) demeure conséquent mais la desserte du territoire national s'améliore d'année en année. Parmi les opérateurs de réseau mobile (Smile, Africell, Uganda Telecom...), privilégiez MTN et Airtel pour une couverture étendue. Les utilisateurs de réseaux sociaux (Twitter, Facebook...) doivent s'attendre à payer 200 Ush/jour au titre de l'OTT Tax, instituée en 2018 sous couvert de lutte contre les infox et de financement de politiques publiques. Les personnes allergiques aux smartphones trouveront encore quelques cybercafés dans les principales villes du pays (les tarifs oscillent entre 1 500 et 6 000 Ush pour une heure de connexion). Enfin, sachez que le wifi est disponible dans de nombreux hôtels et lodges, y compris les plus isolés.

Electricité et mesures Electricité et mesures en Ouganda

Électricité. Le voltage est de 240 V. Il est nécessaire de se procurer un adaptateur pour les prises anglaises qui sont la norme en Ouganda et se composent de trois fiches carrées.

Poids et mesures. L’Ouganda a adopté le système métrique.

Bagages Bagages en Ouganda

La quantité et la nature des bagages que vous emporterez en Ouganda dépendent essentiellement du type de voyage prévu  : simple agrément ou expédition, voyage en autonomie complète ou en circuit organisé. Voici donc une liste des essentiels à transporter avec vous.

Vêtements. Pour partir en safari, évitez le rouge flashy ou les couleurs fluorescentes pour ne pas effrayer les animaux. Les tenues complètement blanches sont également à proscrire car les animaux les repèrent de loin, mais aussi en raison des bains de poussière constants lors des game drives. Évitez le noir et le bleu foncé qui absorbent la chaleur et attirent les insectes (tout en les rendant moins visibles). Bref, préférez les couleurs discrètes qui se confondent avec la nature (kaki, marron, beige) ! Habillez-vous en fonction de la saison (on ne le répétera jamais assez : les soirées, nuits et petits matins de l'hivernage sont froids en Ouganda). 

En toute saison : maillot de bain, chapeau, sandales et chaussures de marche, bermudas, chemises en coton et tee-shirts, pull-over, pantalons ou jupes longues pour les soirées, chaussettes en coton, k-way ou poncho (utile même en saison sèche à proximité immédiate d'une chute ou d'une cascade). La tenue vestimentaire dans les lodges de luxe reste en principe décontractée.

En saison sèche, particulièrement entre juin et septembre : coupe-vent, laine polaire, chaussettes épaisses, gants, écharpe et bonnet pourront être utiles lors des night drives.

L’essentiel du voyageur : jumelles ; appareil photographique, pellicules ou carte mémoire, piles ou batterie de rechange ; adaptateur électrique ; lunettes de soleil ; couteau ; lampe torche ou lampe frontale ; carnet de notes et stylos ; traitement antipaludéen ; écran solaire et stick pour les lèvres ; lotion anti-moustiques ; kit médical pour les soins de première nécessité ; chaussures de randonnée.