Restaurant chaleureux cultivant l'art de sublimer les produits locaux : porc sur paille, Saint-Jacques de plongée, légumes...
Début avril 2025, Brut quitte la rue de Gouët, dans le centre de Saint-Brieuc, pour s'amarrer au Légué. Avec toujours la même philosophie : cultiver l'art de sublimer les produits locaux, de saison bien sûr et bio si possible. Noix de Saint-Jacques de plongée, mozzarella de bufflonne, légumes, crème, œufs... La liste des producteurs est fièrement affichée dans le menu et le fruit de leur travail est parfaitement mis en valeur par la cuisine inventive du chef Jean-Jacques Monfort. La poitrine de cochon de 60 h est un classique de la courte carte... et un délice !
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur BRUT LE RESTAURANT
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.

Si on va au restaurant c'est pour des expériences comme celle-ci, alors merci !



Je vous conseillerais de mettre à disposition des portemanteaux pour ceux qui ont des fauteuils. (Mon manteau est tombé par terre 3 fois pendant le repas).
La salle (en haut) était assez bruyante, il y avait une grande table.
Avis très positif et déjà recommandé auprès de connaissances.
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Questions fréquentes :

Le restaurant BRUT, que j’ai découvert un peu presque par hasard, enclavé au détour d’une flânerie dans le bourg de ce petit village de la côte armoricaine, est de ceux-là.
Nouvellement niché à l’ombre pudique d’un bâtiment de pierre et de bois, on y découvre derrière des vitres claires, une singulière alchimie des sens.
L’accueil y est feutré et presque littéraire, le personnel discret et prompt, semble tout droit sorti d’un roman où les silences comptent autant que les paroles.
Quant à la salle, elle marie avec justesse l'âme séculaire des lieux, la sobriété contemporaine à la chaleur des matières choisies comme le bois clair et les murs d’ardoise, avec un soupçon d’art au mur, comme un clin d’œil poétique.
À peine franchi le seuil, l’air s’épaissit d’effluves qui évoquent la mer au matin, le beurre blondi dans une poêle sage, et quelque herbe rare cueillie à la rosée par le maître des lieux.
À l’image d’un temps révolu où survivait encore la servitude de passage du droit de brouette, les préludes que sont les amuse-bouches — si délicats, si audacieux dans leur impertinence — pourraient bien évoquer chez certains, les vers les plus libres et sensuels de Colette. »
L’assiette y parle bas, sans superflu mais le ton est juste, c’est un parfum de manufacture sensible qui vous enivre, où l’on cisèle la saveur comme on taille une pierre précieuse.
Chaque bouchée est une confidence ; les goûts s’y glissent l’un dans l’autre comme des amants discrets — une pointe d’iode caressant l’acidité d’un agrume, la rondeur d’une émulsion se mariant à la nervosité d’une herbe.
Rien n’est crié, tout est chuchoté. Une cuisine de l’équilibre absolu, où les cinq sens se tiennent par la main dans un ballet sans heurts.
Je vous laisse, avec ma recommandation en forme de serment où j’ai retrouvé ce que l’on croit souvent perdu, cette volupté calme, née de l’union parfaite entre la terre et l’instant.
Vous y retrouverez cette part de beauté qui, dans nos vies pressées, se fait rare — celle que seule l’excellence discrète sait encore offrir.
Avec gratitude et gourmandise, bonne dégustation, Virginie & Anthony.