Restaurant avec un cadre soigné et un adorable patio propose une cuisine traditionnelle à base de produits frais.
Derrière sa façade rose aux abords du port, le restaurant de Nadia, labellisé Maître Restaurateur, arbore un cadre soigné où se mêlent poutres, cordages, lampes en cuivre, une belle cheminée et un patio. Une cuisine traditionnelle, à base de produits frais avec une prédilection pour les poissons et fruits de mer. En spécialités : choucroute de la mer ou lieu jaune façon haddock fumé et Coppa des Pyrénées, à précéder d'un foie gras ou du soufflé de langoustines, légumes et fève Tonka. Les amateurs de viandes apprécieront le magret de canard rôti, poires et amandes.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur LA BISQUINE
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Car Noirmoutier, si belle soit-elle, est aussi un piège pour le palais. Trop de restaurants s’y contentent de servir la mer tiède, en vitrine, déguisée sous des mousselines prétentieuses ou des sauces noyées de crème. Trop de promesses. Trop peu d’âme.
Et puis il y a La Bisquine.
Dès l’entrée, quelque chose vous saisit. Ce n’est pas un effet de style, c’est une sensation plus rare : celle que l’on a quitté le monde des cartes touristiques pour entrer dans une maison tenue par des gens qui savent. Et qui respectent.
On vous parle doucement, mais avec assurance. On vous décrit les plats sans réciter une poésie apprise. On sent que la cuisine ici est une langue maternelle.
Le pain, d’abord, maison évidemment, tiède, à la croûte sonore. Une attention qui dit beaucoup. Puis l’assiette : un merlu juste saisies, sur un lit de risotto , un trait de mandarine, discret mais déterminant. Un plat de silence. Le genre qui suspend les conversations.
Un plat d’apparente simplicité, mais d’une justesse rare. Le poisson fond, le jus caresse, les herbes percent. Rien de trop. Tout est là. J’ai fermé les yeux. Je ne sais pas combien de temps. Je n’avais plus faim : j’étais en voyage.
Le dessert ? Une tarte fine à la fleur de sel et une crème brûlée, servie avec un sorbet à la vanille. Insolente audace. Délicieuse justesse.
À La Bisquine, on ne cherche pas à en mettre plein la vue. On préfère viser le cœur. Et c’est réussi. Il y a du vent, du feu, de la maîtrise. Mais surtout, il y a cette chose impalpable que l’on appelle sincérité.
Et c’est cela, en fin de compte, qui fait la grandeur d’un restaurant : sa capacité à vous rappeler que manger peut encore être un acte de poésie.
Questions fréquentes :

Le prix devrait être revalorisé à mon goût .
Au moment du règlement nous avons dû attendre debout devant la caisse pendant 10 minutes