Située à moins d'une demi-heure de l'océan, aux confins de la Chalosse et du Marensin et en bordure de forêt, Dax, par son environnement préservé, cumule les atouts. Ville commerçante, accueillante, sa qualité d'importante cité thermale lui confère une grande capacité d'accueil marquée de multiples escales gourmandes. L'offre commerçante y est particulièrement importante, avec plus de 400 commerces, mais surtout la culture festive et taurine est ici très marquée. Chaque été, ce sont plus de 800 000 personnes qui débarquent et sont accueillies pour la Feria. Ville à taille humaine, plus de 22 000 habitants (Dacquois), elle forme, avec l'agglomération le premier bassin de vie du département des Landes. Mais Dax est avant tout une terre d'accueil où le sourire se décline au naturel.

Capitale du thermalisme

Aquae, Acqs, d'Acqs et Dax, ses noms successifs, ne peuvent masquer la spécificité de cette ville d'eau et de thermalisme avec la fameuse source de La Nèhe à 64 °C. Cette eau thermale mélangée au limon de l'Adour donne Terdax, cette célèbre boue de Dax utilisée dans l'ensemble des établissements thermaux de la ville. Les Romains baptisèrent cette cité " Aquae Tarbellicae " du nom des Tarbelles qui occupaient les lieux lors de leur arrivée et du fait de la présence des sources chaudes. Cette tribu indigène avait construit une cité lacustre sur le fleuve. Toujours à l'époque romaine, est érigé un pont qui fait de la cité un centre commercial stratégique. Lorsqu'au XIIe siècle, Aliénor d'Aquitaine épouse le futur roi d'Angleterre, Henri II Plantagenêt, la ville passe sous domination anglaise et le reste jusqu'à la fin de la guerre de Cent Ans. Au XIXe siècle, afin d'ouvrir la ville et développer l'activité thermale, les Dacquois détruisent les remparts ainsi que le château fort médiéval. À la même époque, Dax bénéficie du goût prononcé de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie pour les villes d'eaux. En 1894, est construit un premier complexe thermal. Clemenceau, Sarah Bernhardt, Sacha Guitry, les personnalités de tous horizons contribueront à donner au thermalisme dacquois tout son prestige. Aujourd'hui près de 50 000 curistes se rendent chaque année dans la cité dont les valeurs thérapeutiques sont reconnues, notamment en matière de rhumatologie et de phlébologie.

Patrimoine, bien-être, culture, traditions, modernité

La ville de Dax a fait le choix de mettre son patrimoine en valeur alliant pragmatisme et vie urbaine. L'immeuble Biraben, près des remparts restaurés, dessiné en 1920 par l'architecte Albert Pomade a été ravalé. L'Hôtel des Baignots, le long de l'Adour, fleuron du thermalisme au XIXe siècle avec sa jolie façade, est désormais transformé en logements. Le quartier de La Fontaine Chaude (Source de la Nèhe), monument emblématique de la ville a été entièrement remodelé jusqu'à la place de la course pour faciliter la vie des piétons, invités à utiliser les navettes gratuites, les Vitenville. Profiter de la ville, c'est aussi pouvoir se déplacer et stationner (Cyclenville, vélos en libre-service). La Communauté d'Agglomération du Grand Dax a réalisé un PEM - Pôle d'Échange Multimodal (bus, taxis, voiture, vélos). Des aménagements indispensables pour la première ville thermale de France (50 000 curistes). Le contournement Est donne un souffle nouveau aux heures de pointe. Dax met aussi en valeur les arts, la nature et le sport. Berges éphémères en juillet et août (transats mis à disposition, animations en bord de rivière), Maison de la Barthe (site Natura 2000), sentiers de randonnées alentours, nouveau complexe sportif de Saubagnacq baptisé stade Colette Besson, etc.

Vive la Feria !

Les arènes de Dax furent édifiées en 1913. Mais, dans la cité thermale, l'histoire de la tauromachie débute d'abord dans les rues de la ville en 1784, puis sur la place de la Course à partir de 1813, avec les premières arènes en bois. Les arènes actuelles conçues par l'architecte landais Albert Pomade, dans un style hispano-mauresque constitue une imposante bâtisse aux tuiles et aux persiennes rouges sur fond blanc. Elles furent agrandies en 1932. En 2003, leur rénovation a permis de mettre en valeur la façade principale de l'édifice. Son architecture de style andalou évoque un peu les plazas de toros de Séville, de Cordoue et de Grenade. Aux entrées du parc Théodore-Denis, arrêtez-vous devant les superbes statues du taureau et de la coursière (vache de course), oeuvres du sculpteur stéphanois Christian Maas réalisées en cire perdue, méthode ancestrale venue d'Iran. Aujourd'hui, 8 000 places sont à la disposition des aficionados pour les corridas de la Feria en août et de Toros y Salsa en septembre. Et en août, amis fêtards, revêtez votre foulard rouge et votre chemise blanche pour ce rendez-vous incontournable des Landes ! Novillada, corrida et course de rejon (forme de corrida à cheval) dans les arènes, lâchers de taureaux dans les rues et bodegas sans discontinuité ! Toute la ville est en liesse pour cet événement mythique ! Quelques jours plus tard, c'est la musique qui sera à l'honneur avec le festival musico-sportif Toros y Salsa.

 

Infos futées

 

Quand ? On peut évidemment s'y rendre toute l'année, même si l'arrivée des beaux jours et l'été indien sont évidemment plus agréables. Pour assister à l'édition 2019 de la Feria, rendez-vous dans toute la ville du 14 au 18 août.

 

S'y rendre. En train, en voiture par les autoroutes A63 et A64 ou en avion (aéroports de Biarritz-Anglet-Bayonne et de Pau), tout est possible.

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