LES BAINS PARIS
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Hôtel de luxe doté de chambres et suites spacieuses et uniques, et d'un restaurant affichant une carte des saveurs du monde.
Lieu mythique des nuits parisiennes avec sa piscine en carrelage dorée et son salon chinois, les célèbres Bains Douches fréquentés autant par des artistes renommés que par des anonymes revivent dans la peau d'un hôtel de luxe loin des usages classiques. Les chambres et suites sont spacieuses et toutes subtilement uniques. La décoration est un mélange de marbre blanc, de bois précieux, d'un mobilier raffiné sur mesure, référencé, en hommage à ses hôtes de marque, d'une moquette gainsbourienne et d'une réplique de canapé wharolien.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur LES BAINS PARIS
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
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Questions fréquentes :
Comment dire… Nous sommes accueillis par un « Faites un effort, les gars, la prochaine fois » mi-passif, mi-agressif, mais totalement arrogant.
J’ai une chemise blanche, un pantalon à pinces et des Samba blanches. Je lui demande : « Quel genre d’effort ? » Il me répond qu’on comprendra à l’intérieur. Présomptueux, mais challenge accepté !
J’arrive dans un grand hall en plastique rouge, mal éclairé, où le manque d’effort semble aussi toléré pour le DJ qui vape en jogging, ambiance « post-surf ». Les trois quarts des bientôt trentenaires qui sortent d’une école de commerce (sûrement la même) sont vêtus d’un polo Lacoste, de lunettes de presque-soleil à verres teintés et d’un jean Lacoste. Alors que certains mocassins style « pré-retraite » se battent en duel avec des pantalons trop courts, je commence à me demander plus sérieusement ce que représente le mot effort pour ce grand vigile tout-puissant en costume bleu, jean et chaussures en cuir (marron et bleu ensemble… et c’est moi qui dois faire un effort ?). Soit…
J’arrive donc visiblement dans un repaire cheap de cocaïnomanes décomplexés.
Ambiance mi-cantine, mi-bar, mi-fumoir, mi-hôtel. À l’étage, il n’y a que deux toilettes, à peine plus grandes que celles d’un McDo, en tout cas aussi crades.
Plus j’avance, moins j’ai envie d’y retourner.
Je descends et je tombe sur le club.
Alors, c’était peut-être sympa d’avoir un grand pédiluve dans une boîte de nuit dans les années 2000, mais l’ambiance mi-humide, mi-backroom, dans un lieu qui se veut si branché… c’est pathétique. Ou alors ridicule (j’hésite encore).
Bref, ça pourrait être fun, parce que c’est un peu arrogant, et pourquoi pas, Paris, etc. Mais même pas de quoi. Tout le staff est d’une arrogance folle, et c’est encore plus ridicule, car ce n’est même pas à la hauteur des prétentions qu’ils affichent.
Allez-y par curiosité, c’est drôle de visiter un endroit aussi cliché/raté. Un peu moins quand on doit payer 18 € le cocktail (je ne sais toujours pas ce qu’il a de plus que ceux à 10 € de moins).
Nous sommes à Paris : autant d’arrogance avec style, c’est possible et parfois réussi. Mais malheureusement, pas ici.