Guide du Vénézuela : Les personnalités célèbres : Vénézuela

Andrés Bello (1781-1865)

Ce grammairien a souvent été considéré comme l'alter ego de Bolívar... mais dans les textes. Né à Caracas, il mit sa plume d'écrivain et de politique au profit de l'indépendance de l'Amérique du Sud et mourut au Chili. Il est l'un des plus grands écrivains vénézuéliens.

Andrés Eloy Blanco (1896-1955)

Poète, mais aussi homme politique, il fonda Acción Democrática, fut président de l'Assemblée constituante et ministre des Affaires étrangères. Au moment où Pérez Jiménez reprit le pouvoir de force, il s'exila et mourut à Mexico.

Teresa Carreño (1843-1917)

Cette grande pianiste se produisit dans le monde entier, dès l'âge de 9 ans et jusqu'à sa mort. Une musicienne très complète, puisqu'en 1887 elle remplaça au pied levé un chef d'orchestre démissionnaire et dirigea quatre opéras ! Elle repose au Panthéon de Caracas. Le centre culturel de la capitale porte son nom.

Hugo Rafaël Chávez Frías (1954-)

L'actuel président de la République bolivarienne du Venezuela est incontestablement la personne la plus populaire du pays. Même au niveau international, le leader du parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV) est régulièrement sous les feux de la rampe ; il est la bête noire des conservateurs de notre planète. Elu démocratiquement en 1998, réélu en 2000 et en 2006, le spécialiste des discours marathonien semble bien lancé à la course présidentielle de 2012. Sa cote de popularité est très forte chez les classes populaires ; son image héroïque et quasi religieuse est inscrite dans l'imaginaire collectif.

Cisnero (famille)

Il s'agit de la famille la plus riche et puissante du pays, qui possède entre autres une chaîne de télévision (Venevision) et plusieurs dizaines de grandes entreprises d'envergure internationale (DirecTV, Coca Cola, etc.). Ce nom est devenu au Venezuela synonyme de fortune et de puissance.

Simón Diaz (1928-)

Ce pape du joropó est la mémoire vivante de la musique des Llanos. Né en 1928, c'est avec ses tonadas, mélodies de la mélancolie d'inspiration poétique, qu'il a conquis le coeur de son public. Il a vendu des millions d'albums et fait connaître sur toute la planète le folklore vénézuélien, célébré avant lui par Pedro Elías Gutiérrez, disparu en 1956. Il a dans son répertoire plus d'une soixantaine de chansons, parmi El becerrito, Tonada de luna llena qui est reprise dans le film de Pedro Almodovar (La Fleur de mon secret), Caballo viejo décliné depuis sur tous les tons possibles et imaginables.

Oscar D'Leon (1943)

LE " salsero " vénézuélien. Figure emblématique de la salsa au Venezuela, sa réputation a dépassé les frontières. C'est en poussant la chansonnette dans son taxi que le passager, impressionné, qui n'est autre que le célèbre percussionniste José Rodríguez, lui propose de créer un groupe (La dimensión Latina). Son concert au Madison Square Garden lui vaut le surnom d'El Diabolo de la Salsa.

Rómulo Gallegos (1884-1969)

Non content d'avoir été un temps l'auteur le plus célèbre d'Amérique latine (ses romans Doña Barbara, Canaïma, etc., peignent dans un style unique la vie dans les Llanos et la savane), il devint président du Venezuela, en décembre 1947.

Pastor Rafael Maldonado Motta (1985-)

Figure désormais emblématique du sport de haut-niveau, il s'agit du seul Vénézuélien qui court actuellement en Formule 1. Chez Williams depuis 2011 au côté de Barrichello, ses résultats ne sont pas encore au rendez-vous mais il arrive assez régulièrement à atteindre la dernière partie des qualifications. Lors du dernier Grand Prix de Monaco il se retrouve à la sixième place et, proche de l'arrivée lorsqu'il se fait accrocher par Lewis Hamilton, il est contraint à l'abandon.

Arturo Uslar Pietri (1906-2001)

Il faisait partie du petit clan des plus grands écrivains, essayistes - Historia política de Venezuela - et poètes vénézuéliens. Il publie très tôt des nouvelles dans des magazines pour la jeunesse et entreprend des études en sciences politiques. En 1930, il est membre de la délégation diplomatique du Venezuela à Paris, avant de devenir ambassadeur près de l'Unesco dans la capitale française. Après avoir été ministre, il n'est pas devenu président comme il l'aurait souhaité, mais il était passionnant quand il parlait avec fougue de son pays et de ses racines (Les Chemins de l'Eldorado ou Tierra venezolana). On peut retrouver sa verve prolifique dans ses éditoriaux du quotidien El Nacional.

Rafael Caldera Rodríguez (1916-2009)

Le prof de lettres né en 1916 s'est fait élire deux fois à la présidence : de 1969 à 1974 et de 1994 à 1998. Il fut d'abord copeyen (social-démocrate) puis créa Convergencia. Il devait surtout son retour aux affaires, au fait qu'il apparaissait propre dans un monde de politiciens que tous voyaient corrompus. Maintenant, convaincu d'avoir été aussi corrompu que ses prédécesseurs, il est en disgrâce, de même que tous ceux qui ont gouverné le Venezuela avant Chávez. Il est aussi juriste et sociologue, et membre fondateur de l'Association latino-américaine de sociologie (1950). Il décède à Caracas à l'âge de 93 ans.

Illich Ramirez Sanchez dit Carlos " El Chacal " (1949-)

Bercé par le communisme depuis sa plus tendre enfance avec un père avocat membre du parti. Il quitte le Venezuela avec sa mère pour Londres avant de rejoindre un camp d'entraînement de guérilla en Jordanie pour le compte du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). De retour à Londres, c'est en 1973 qu'il prend le surnom de Carlos. Après une tentative d'assassinat sur un riche homme d'affaires sioniste, il pose une bombe devant la banque londonienne Hapoalim. Il se réfugie alors en France et revendique une série d'attentats à Paris. Le 15 septembre, une attaque à la grenade devant le drugstore Saint-Germain fait deux morts et trente-quatre blessés. Condamné à perpétuité par contumace par la France pour le meurtre de deux agents de la DST, réfugié en Syrie puis au Yémen, il est arrêté en 1994. Converti à l'islam pendant sa détention, le célèbre terroriste actuellement détenu en France à la prison de Poissy a été condamné en décembre 2011 à la réclusion criminelle à perpétuité et 18 ans de sûreté pour avoir commis quatre attentats qui ont fait 11 morts et 150 blessés en France. Il a tout de suite fait appel de cette décision...

Ivian Lunasol Sarcos Colmenares (1989-)

Miss Venezuela 2011 est devenue la plus belle femme du monde en remportant également le prestigieux titre de Miss Monde, concours suivi dans 150 pays. 1m79, cheveux longs et brune aux yeux de jais, elle est considérée comme l'une des plus belles miss de l'histoire par les Vénézuéliens mais aussi par les spécialistes du concours. Issue d'une famille de 13 frères et soeurs, elle travaille dans une société audiovisuelle. Notre représentante française Clémence Oleksy n'a pas terminé dans le top 30 sur les 112 créatures présentées cette année-là à Londres.

Jesús Rafael Soto (1923-2005)

Que de chemin de Ciudad Bolívar à Paris ! Le roi du cinétisme, avec Carlos Cruz Diez, a vite dépassé les illusions d'optique pour réaliser des oeuvres originales, célèbres dans le monde entier, comme ses fameux Pénétrables. Ses oeuvres sont visibles dans tout le pays, mais plus particulièrement dans sa ville natale, Ciudad Bolívar, et à Caracas (de la place de Chacaíto au CCCT, en passant par le musée d'Art contemporain). En 1960, l'Unesco lui décerne la médaille de Picasso. En 1981, il est membre titulaire de l'Académie européenne des sciences Arts et Lettres à Paris et en 1993 nommé commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres. L'artiste est décédé le 14 janvier 2005 dans notre capitale où il résidait.

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