Parcs nationaux et biodiversité

Des aires protégées ont été mises en place sur le territoire, afin de préserver les espaces naturels et les différents écosystèmes. Elles se déclinent en parcs nationaux, parcs naturels régionaux et réserves naturels.

Le parc national des Monts Sibyllins : situé à cheval entre les Marches et l'Ombrie, il protège de remarquables paysages et écosystèmes montagnards. On citera le mont Vittore, le lac Pilate, ou les gorges de l'enfer (Gole dell'Infernaccio).

Le parc national du Gran Sasso e Monti della Laga : situé dans les Marches, le Latium et les Abruzzes, il protège les massifs éponymes, et le glacier Calderone, le plus méridional d'Europe, et l'unique des Apennins. Il est également réputé pour sa riche biodiversité. Il abrite notamment des espèces floristique rares et menacées.

Un territoire vulnérable, fragilisé par les activités humaines

Soumis à des risques naturels (séismes, inondations, sécheresses), le territoire est rendu plus vulnérable par les activités humaines. L'agriculture conventionnelle a contribué aux déboisements, à l'érosion et à la pollution des sols par l'utilisation de pesticides. Le changement climatique pourrait aggraver la fréquence et l'intensité des phénomènes extrêmes, perturber les écosystèmes terrestres et marins, menaçant les activités humaines telles que la pêche et l'agriculture. La mer Adriatique, frontalière de 7 pays, souffre quant à elle de multiples pollutions. Des solutions se mettent en place, comme des pratiques agricoles respectueuses de l'Homme et de l'environnement. On citera par exemple la Fondation Lungarotti, qui a initié une démarche « de la vigne à la cave ». Des méthodes agro-écologiques sont utilisées, des pratiques visent également la réduction des émissions de CO2, comme une centrale de biomasse, produisant de l'énergie à partir de déchets de taille de raisin.

Les mobilités actives sont aussi encouragées, dans un territoire propice à la marche et au vélo. Des associations en partenariat avec des collectivités proposent par exemple des randonnées pour découvrir à vélo la beauté du territoire. La formule se résume ainsi : « (Vélo + Train + Lac + Coucher de soleil) x Apéritif = Bonheur ». ( voir : www.legambienteumbria.it/)

Une gestion des déchets qui manque de circularité

Le nouveau plan de gestion des déchets urbains proposé par le Conseil régional de l'Ombrie suscite l'ire de l'association environnementale Legambiente umbria. L'association met en exergue le manque de volonté de mettre en place une véritable démarche d'économie circulaire fondée sur la réduction à la source des déchets et une meilleure performance du tri sélectif.  Le projet se fonde en effet sur une extension des installations existantes et la construction d'un incinérateur de déchets, qui produira non seulement des gaz à effet de serre et n'encouragera pas à la mise en place de filières pour le réemploi, la réutilisation ou le recyclage des déchets.

Voyager lentement

Le territoire est accessible en train (et en bateau pour les Marches), mais aussi en vélo et à pied. En 2021, l’Italian Green Road Award a décerné son premier prix à un itinéraire ombrien. Il s'agit de la magnifique voie cyclable Assisi – Spoleto- Norcia. N'hésitez pas à contacter les adhérents du mouvement Slowfood, qui a pour but de promouvoir une alimentation « saine, propre et juste », de défendre la biodiversité alimentaire, et toute une philosophie liée au plaisir de l'alimentation (voir :  slowfood.it). Le réseau Agriturismo regroupe quant à lui des fermes biologiques qui accueillent les visiteurs (pour plus d'information : www.agriturismo.it/fr).