Se rendre au Guatemala : Formalités et démarches administratives

Organiser son séjour au Guatemala

Argent Argent au Guatemala

Monnaie : créé en 1924, le quetzal – noté Q – est la monnaie du Guatemala.

Taux de change : en mars 2024, un quetzal valait 0,12 € et 1 € équivalait à 8,50 quetzals. Plutôt que de se rendre en bureau de change, il est plus avantageux de retirer du liquide au distributeur automatique – cajero – directement.

Carte bleue : on trouve des distributeurs dans quasiment tout le pays, à l’exception de quelques endroits isolés – signalés dans ce guide – tels qu’El Paredón, sur le Pacifique. Préférez aux cajeros que vous verrez dans la rue ceux abrités par des banques, des centres commerciaux et des pharmacies. Il est aussi possible de payer en carte dans nombre d’établissements, tout en gardant à l’esprit que certains prennent une commission, notamment dans les lieux reculés. Quoi qu’il en soit, avant votre départ, renseignez-vous auprès de votre banque sur les taux et les plafonds de retrait et de paiement à l’étranger : pour des séjours de plusieurs semaines, il peut être intéressant de souscrire une option internationale. Dernier conseil : partez avec deux cartes et conservez-les dans des endroits distincts. Cela vous épargnera des démarches chronophages en cas de perte ou de vol.

Budget / Bons plans Budget / Bons plans au Guatemala

Avec un salaire mensuel moyen fixé à environ 2 849,50 Q – 335 € – on aurait tendance à penser que le Guatemala est un pays bon marché. Ce n’est pas le cas, surtout depuis la pandémie de Covid-19. Sans faire l’impasse sur les excursions, mais en ne passant ses nuits qu’en dortoir et en limitant les restaurants, il faut compter en moyenne une trentaine d’euros par jour. Un budget permettant davantage de confort peut facilement grimper jusqu’à 80 €. Les visiteurs plus aisés dépenseront plutôt 100 à 120 € quotidiennement. Bien sûr, ces chiffres sont amenés à évoluer selon la période : il est plus onéreux de parcourir le territoire pendant la haute saison et lors des événements très populaires, à l’instar de la Semana Santa.

Pour faire des économies, n’hésitez pas à marchander pour tous les services touristiques proposés, surtout en basse saison, quand les clients se font rares. Cela dit, en passant par une agence d’excursions de qualité, qui travaille avec les communautés locales et qui s’assure que les professionnels qu’elle emploie sont rémunérés à hauteur de leur travail, il est normal de payer plus cher.

Passeport et visas Passeport et visas au Guatemala

Il faut être en possession d'un passeport en cours de validité afin de fouler le sol guatémaltèque. Par ailleurs, assurez-vous qu'il soit valable pour la durée du séjour.

Un visa n'est obligatoire que dans le cadre d'un séjour supérieur à trois mois. Il doit être demandé à l'ambassade du Guatemala en France, située au 7 avenue Niel, dans le 17e arrondissement de Paris. Elle est joignable au Tél. 01 42 27 78 63 et à l'adresse mail : embfrancia@minex.gob.gt. Une fois cette étape effectuée, il convient de solliciter une autorisation de résidence auprès des autorités guatémaltèques d'immigration. Attention, ces formalités peuvent faire l'objet de plusieurs mois d'attente.

Si vous transitez par les Etats-Unis, il vous faudra obtenir l'ESTA, une sorte de laissez-passer nécessaire à toute entrée sur le sol américain, même pour un simple transit. Au moins 72h avant votre départ, rendez-vous sur le site https://esta.cbp.dhs.gov/ (et seulement celui-ci !) pour remplir le formulaire et vous acquitter de 21 US$.

Permis de conduire Permis de conduire au Guatemala

Bien que ce ne soit pas la manière la plus pratique de visiter le pays, il est tout à fait possible de louer une voiture au Guatemala. Pour ce faire, il suffit de se munir de son permis, en cours de validité. Pour éviter tout désagrément, il peut être judicieux de se faire également établir un permis international ou, à défaut, de se procurer une traduction officielle.

Vaccins obligatoires Vaccins obligatoires au Guatemala

Aucun vaccin n'est requis pour se rendre au Guatemala. Néanmoins, il est plus prudent de partir avec un calendrier vaccinal à jour. Par ailleurs, l'Institut Pasteur préconise systématiquement la vaccination contre l'hépatite A, causée par un virus transmis par l'eau et les aliments contaminés aux matières fécales. En cas de séjours longs et répétés, il est recommandé de se faire vacciner contre l'hépatite B. Enfin, le vaccin contre la rage est pertinent dès lors que l'on passe du temps dans des zones isolées, tandis que celui contre la typhoïde prend tout son sens en cas de voyage prolongé ou dans des conditions d'hygiène précaires.

Paludisme : transmis par les moustiques infectés, il ne fait l'objet d'aucun vaccin. Pourtant, le risque de l'attraper est élevé dans les départements touristiques d’Alta Verapaz – qui comprend notamment Cobán, Lanquín et Semuc Champey – et d’Escuintla – partiellement situé sur la côte pacifique, avec des villages comme El Paredon. En plus d'user et abuser de produits répulsifs, il peut être nécessaire de prendre un traitement préventif. En cas de fièvre pendant le séjour ou dans les mois qui suivent le retour, consultez un médecin dès que possible.

Sécurité Sécurité au Guatemala

Enlèvements, agressions, vols à main armée… Le Guatemala est considéré comme étant un pays où l’insécurité est reine, à tel point qu’elle décourage parfois les voyageurs de s’y rendre. Si cette mauvaise réputation est exagérée, il convient de rester vigilant et de prendre plusieurs précautions sur place. Pour connaître les dernières informations en la matière, rendez-vous sur la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr. Gardez à l’esprit que la liste exhaustive des dangers potentiels peut donner une image alarmiste du pays, différente de sa situation réelle.

Décalage horaire Décalage horaire au Guatemala

Entre la fin du mois de mars et celle du mois d'octobre, il faut compter huit heures de décalage horaire avec le Guatemala. Ainsi, quand il est 14h en France, il est  h là-bas. Le reste de l'année étant réglé sur l'heure d'hiver, il n'y a que sept heures de différence.

Langues parlées Langues parlées au Guatemala

Si la langue « officielle » du Guatemala est l'espagnol, il n'est pas rare d'entendre les locaux parler l'un des 22 dialectes mayas qui existent dans le pays. Toutefois, pas d'inquiétude : la plupart des acteurs du tourisme maîtrisent suffisamment l'anglais pour que vous vous compreniez. Certains sont également francophones. Dans la mesure du possible, faites l'effort de vous exprimer en espagnol, et ce même si vous n'en avez que quelques rudiments ou que vous faites des erreurs : c'est l'intention qui compte. Par ailleurs, les Guatémaltèques étant relativement simples à comprendre, le pays est particulièrement réputé pour ses écoles de langue, notamment à Antigua et à Quetzaltenango. C'est l'occasion de s'y mettre !

Electricité et mesures Electricité et mesures au Guatemala

Les prises sont de type A et B. Il faudra donc acheter un adaptateur, avant de partir ou sur place.

Les mesures de distance et de température sont les mêmes qu’en France. Les Guatémaltèques utilisent le système métrique et les degrés Celsius.

Bagages Bagages au Guatemala

À moins de ne séjourner que dans des hôtels chics et de se déplacer exclusivement en véhicule privé, préférez un sac à dos ergonomique à une grosse valise. Par ailleurs, pensez à emporter un plus petit sac à dos – que vous porterez à l'avant lors des transferts où vous devrez transporter votre backpack – pour les randonnées et les promenades en journée. Glissez également un tote bag dans vos bagages : il ne prendra pas de place et vous servira si vous allez à la plage ou si vous sortez le soir.

Vêtements : le pays étant constitué d'une multitude de microclimats, il convient de prendre des vêtements chauds comme légers. Ainsi, emportez une majorité d'affaires d'été, mais aussi un jean, quelques t-shirts à manches longues, une chemise en coton, un gilet et une veste fine. Si vous comptez passer par des zones fraîches comme Quetzaltenango et partir à l'ascension d'au moins un volcan, deux polaires et un pantalon de randonnée ne seront pas de trop. Un dernier conseil : ne prenez pas de vêtements qui se froissent trop facilement. Par ailleurs, même si l'on voyage « à la roots », il est toujours agréable d'avoir une ou deux tenues plus habillées.

Chaussures : si vous prévoyez de faire un trek, il est indispensable de vous équiper de chaussures de marche de qualité – et des chaussettes qui vont avec. Emportez également une paire de baskets de ville et des sandales confortables. Enfin, même sans aller à la plage, des tongs se révèleront toujours utiles, notamment si vous dormez en auberge de jeunesse et partagez une salle de bain avec d'autres voyageurs.

Livres : les férus de lecture seront tentés d'apporter nombre d'ouvrages... Qu'ils s'abstiennent, surtout s'ils voyagent en backpack. Limitez-vous à un ou deux livres et troquez-les au gré des rencontres ou dans les espaces prévus à cet effet, dans les auberges de jeunesse et certains cafés. Si lire sur un écran ne vous dérange pas, prenez une liseuse.

Accessoires : ne partez pas sans un kit médical, de la crème solaire, des lunettes de soleil, des insecticides, un K-way ou une cape de pluie, un mini-dictionnaire franco-espagnol, deux ou trois petits cadenas – visez large, vous en égarerez forcément un – des boules Quies, un masque de sommeil et des écouteurs ou un casque. Les amateurs de photographie n'oublieront pas leur appareil et, s'ils n'ont la place que pour un objectif, choisiront un grand angle. Optionnel mais pratique : son ancien téléphone, en cas de perte ou de vol de son smartphone.

Vie quotidienne au Guatemala

Allo ? Allo ? au Guatemala

Voyager au Guatemala en utilisant uniquement le wifi – parfois aléatoire – des hébergements et des restaurants est tout à fait réalisable. Cependant, pour plus de confort, il est possible d'acheter une carte SIM en épicerie. On y trouve deux opérateurs : Claro et Tigo. Comptez environ 100 Q pour une puce et un « forfait » de deux semaines incluant 7GB  d'internet – WhatsApp et Messenger étant gratuits et illimités – des SMS et des appels. Une fois le premier délai passé, il est possible d'acheter une recharge en supérette ou en ligne, pour des durées allant d'une semaine à un mois. Un investissement peu coûteux qui sera forcément rentabilisé. Soulignons la qualité du réseau internet dans l'ensemble du pays, absolument surprenante : même des zones telles que le sommet du volcan Acatenango et du Tajumulco sont couvertes.

Pour téléphoner au Guatemala, il faut composer l'indicatif +502 avant de renseigner le numéro.

Pour appeler vers la France depuis l'étranger, c'est le +33 qu'il convient de taper.

Accessibilité Accessibilité au Guatemala

Le Guatemala n’est pas un bon élève en matière d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et les poussettes. Dans les villes et les villages, les rues pavées et les hauts trottoirs, irréguliers et étroits, sont légion. Le constat est pire quant aux zones rurales et aux sites archéologiques. Néanmoins, il n’est pas impossible de voyager dans le pays en fauteuil roulant ou avec un bébé : il suffit de s’organiser en amont. Cela passe par s’assurer que les hébergements soient adaptés et par prévoir des points de chute ainsi que des transports adéquats – en préférant peut-être un chauffeur ou un véhicule privé aux shuttles et aux bus.

Voyager avec des enfants. La plupart des hébergements sont équipés pour les recevoir, bien que certaines auberges de jeunesse n’acceptent pas les mineurs. Certes, il est possible de séjourner en hôtel, mais, d’un point de vue financier comme pratique, l’alternative la plus intéressante consiste sûrement à réserver un appartement sur Airbnb. Par ailleurs, si les activités en pleine nature sont faisables en famille, il vaut mieux s’assurer que sa progéniture puisse suivre, plusieurs sites nécessitant de marcher, parfois en plein soleil. C’est le cas des « incontournables » que sont l’ancienne cité maya Tikal et les piscines naturelles de Semuc Champey.

Santé Santé au Guatemala

Comme avant chaque départ à l'étranger, il convient de se renseigner en amont sur les possibilités offertes par sa mutuelle en matière de couverture médicale et de veiller à avoir une option rapatriement – parfois incluse avec sa carte Visa. Le système de santé guatémaltèque est constitué d'un système public et privé, vers lequel se dirigent de plus en plus de Nord-Américains en quête de soins dentaires ou chirurgicaux moins chers que dans leurs pays. En cas de problème sévère, il est peut-être plus prudent de se rendre dans une clinique, dont les services sont, certes, plus onéreux, mais où les temps d'attente sont souvent moindres.

De manière générale, il faut prêter attention à la nourriture locale, réputée pour être source d'intoxications alimentaires. Généralement sans conséquences graves sur la santé, elles peuvent tout de même gâcher quelques jours de voyage. Ainsi, évitez la cuisine de rue, les crudités et les glaçons. Surtout, l'eau du robinet est à proscrire en toutes circonstances. Dans les cas les plus graves, il est possible de contracter une hépatite A ou E.

Les moustiques sont également à surveiller, notamment dans les zones au climat humide telles que le Pacifique, le Petén – au Nord – et la côté caribéenne. Devant le risque de contracter le paludisme ou la dengue, usez et abusez de produits répulsifs, en particulier à la tombée de la nuit. Selon le type de séjour, des traitements préventifs s'imposent.

Urgences sur place Urgences sur place au Guatemala

En cas d'urgence, il faut contacter :

Les pompiers – bomberos – municipaux ou volontaires : 123 ou 122.

La police nationale civile : 110 et 120.

L'assistance aux touristes : 1500 ou 2290 2810.

Sécurité Sécurité au Guatemala

Enlèvements, agressions, vols à main armée… Le Guatemala est considéré comme étant un pays où l’insécurité est reine, à tel point qu’elle décourage parfois les voyageurs de s’y rendre. Certaines boutiques sont même dotées d’un signe indiquant « No armas » pouvant impressionner, alors qu’en réalité vous ne verrez sûrement que celles portées par les militaires en patrouille. Par ailleurs, en 2020, la zone métropolitaine de la capitale est sortie du classement des villes les plus dangereuses du monde, réalisé chaque année par le Conseil Citoyen pour la Sécurité Publique et la Justice Pénale A.C. Surtout, il faut prendre en compte que la mauvaise réputation du pays en matière de criminalité tient essentiellement à la présence des maras – des gangs – qui ne sévissent « que » dans certaines parties de Guatemala Ciudad, à l’instar des quartiers nord de Marseille. Cela étant dit, plusieurs règles de bon sens sont à appliquer, comme dans toute l’Amérique latine.

Adaptez-vous au lieu dans lequel vous vous trouvez. Concrètement, renseignez-vous dès que vous arrivez dans une nouvelle ville et respectez les conseils des locaux. Ainsi, il est connu de tous qu’il convient de redoubler de vigilance dans la capitale, en limitant sa présence dans la zone 1 – le centre historique – à la journée et en ne se déplaçant qu’en Uber ou en taxi à la nuit tombée. Idem pour le volcan San Pedro, sur les berges du lac Atitlán : s’il est possible d’y faire une randonnée sans guide, l’excursion se soldera presque immanquablement par un braquage.

Évitez de vous déplacer avec des sommes d’argent trop importantes et avec vos papiers d’identité. Ne vous attardez pas aux alentours des distributeurs automatiques et faites particulièrement attention aux lieux très fréquentés – tels que les transports, les gares routières et les marchés – appréciés par les pickpockets. Il y est plus sûr de porter son sac à dos à l’avant. Par ailleurs, ne conservez jamais tout votre argent et vos documents au même endroit. Au cas où, faites plusieurs photocopies de votre passeport avant de quitter la France, et répartissez-les dans vos différents bagages. Enfin, ne laissez pas votre sac sans surveillance, surtout s’il contient des objets de valeur – et ce même dans le dortoir à l’ambiance apparemment bon enfant d’une auberge de jeunesse.

Ne sortez pas votre appareil photo, à moins d’être avec un guide ou de vous trouver à proximité d’agents de police. Rangez-le juste après l’avoir utilisé. Cette règle s’applique également au smartphone, s’il s’agit d’un téléphone dernier cri. Le cas échéant, il est possible de l’utiliser en public, mais toujours avec prudence.

Limitez les comportements de « gringo », comme marcher l’air hagard ou happé par votre guide de voyage. Dans la mesure du possible, réfléchissez à vos trajets avant de quitter votre hébergement ou l’établissement que vous visitez et adoptez les attitudes des Guatémaltèques.

La nuit, évitez les zones désertes et déplacez-vous en Uber ou en taxi. Veillez à le prendre en tête de station ou à le commander auprès de votre auberge de jeunesse, de votre hôtel ou du restaurant dans lequel vous venez de dîner.

Surveillez votre verre lorsque vous êtes de sortie dans un bar ou en boîte de nuit, même si vous êtes en groupe. Ne relâchez jamais la garde ; plusieurs tentatives d’ajout de drogue nous ont été rapportées.

En cas d’agression, ne résistez pas. Videz le contenu de vos poches sans hésiter, même si vous n’avez pas – encore – été menacé par un couteau ou une arme à feu.

Voyager seule au Guatemala n’est pas un problème : beaucoup de femmes le font. Cependant, comme partout, il convient de redoubler de vigilance et de ne pas « attirer l’attention » en s’habillant « trop court », par exemple. Bien que les regards essuyés tout au long du voyage risquent d’être nombreux, la bienveillance des habitants est également frappante. La plupart du temps, ils n’hésiteront pas à vous venir en aide et à vous aiguiller.

Dans un autre registre, vous pourrez être amené à croiser des chiens errants, en ville comme dans les zones rurales. Parfois collants, ils ne se montrent généralement pas agressifs, mais il vaut mieux éviter de vous en approcher : poursuivez votre chemin sans leur accorder d’attention. Si vous en avez peur, n’hésitez pas à prévenir un local et à lui expliquer, même si vous ne parlez que quelques mots d’espagnol. Il y a de fortes chances qu’il fasse quelques mètres avec vous et qu’il essaie de faire partir l’animal – sans se priver de vous taquiner gentiment.

LGBTQ LGBTQ au Guatemala

Si l'homosexualité n'est pas pénalisée au Guatemala, l'homophobie y est particulièrement répandue et s'exprime par des actes allant de la discrimination à la violence. Pour limiter les risques, il est plus prudent pour les couples d'éviter les marques d'affection en public.

Ambassade et consulats Ambassade et consulats au Guatemala

L'ambassade de France est située dans la zone 14 de Guatemala Ciudad, à l'adresse suivante : 5a. Avenida 8-59, Edificio COGEFAR. De la perte de son passeport à la déclaration d'une maladie grave, elle reçoit les voyageurs en difficulté. Elle est également joignable au : +502 24 21 73 70. En cas d'urgence, contactez le : +502 52 02 20 22. Renseignements supplémentaires via : www.gt.ambafrance.org.

Poste Poste au Guatemala

Si vous restez moins d’un mois au Guatemala, vous feriez mieux d’attendre votre retour en France pour envoyer vos cartes… Car la poste – Dirección General de Correos y Telégrafos – n’a pas très bonne réputation ici, ce qui explique la multiplication des compagnies privées. En moyenne, prévoyez 10 jours à trois semaines pour l’acheminement de votre courrier et comptez 17 Q pour l’envoi d’une enveloppe de moins de 20 grammes en Europe.

Médias locaux Médias locaux au Guatemala

Si la presse écrite est née dans le pays en 1729 avec la publication du premier exemplaire de la Gazeta de Goatemala, il faudra attendre 1793 pour que le journal – rebaptisé Gazeta de Guatemala – circule réellement sur le territoire. Profondément marquée par la succession de dictateurs qui se sont emparés du pouvoir, la presse a fait l'objet de plusieurs périodes de censure et a vu naître, notamment durant le régime de Jorge Ubico – de 1931 à 1944 – des médias pro-gouvernementaux, tandis que ceux d'opposition étaient contraints de fermer. La Révolution de 1944 a signé le retour de la liberté de presse. Les années suivantes, de nombreux médias ont vu le jour, parmi lesquels figure Prensa Libre – créé en 1951 – l'un des quotidiens les plus distribués, aujourd'hui encore. Citons également La Hora – lancé en 1920 – et El Periódico – 1996. Comme dans beaucoup de pays, leur version papier recule au profit des sites internet.

L'avènement du web a donné lieu à la création de médias 100 % numériques, à l'instar de Plaza Pública, fondé par l'Université Rafael Landívar en 2011 et spécialisé dans le journalisme d'investigation. Il décrypte les enjeux du pays au renfort d'articles longs, fouillés, analytiques et engagés socialement et politiquement. Pour avoir un aperçu plus « scolaire » du Guatemala, de son histoire à sa gastronomie en passant par sa culture, sa flore et sa faune, il peut être intéressant de s'orienter vers des sites tels que Guatemala.com. On y trouve également les informations sur les évènements à venir.

Les médias audiovisuels sont inévitables, qu'il s'agisse de la radio diffusée par les chauffeurs de taxi ou de la télévision allumée en guise d'ambiance sonore dans les comedores. L'offre est relativement comparable à celle de la France, avec des chaînes diverses, spécialisées dans la musique, le sport ou encore l'information généraliste.