Se rendre à Bali : Formalités et démarches administratives

Organiser son séjour à Bali

Argent Argent à Bali

La devise officielle en Indonésie est la rupiah indonésienne (Rp), qui circule dans tout l'archipel. Le dollar américain est parfois utilisé pour référence mais il est désormais nécessaire d'utiliser la monnaie locale pour la majorité des transactions.

Pour retirer de l'argent avec une carte internationale, vous aurez un large choix de distributeurs, qui proposent des retraits maximum allant de 1 500 000 Rp à 3 000 000 Rp par transaction. Selon votre plafond personnel, vous pourrez effectuer plusieurs retraits d'affilée. Vous pourrez aussi faire votre choix entre les appareils dispensant des billets de 50 000 Rp ou de 100 000 Rp.

En octobre 2024, le taux de change moyen est d'environ 1 USD = 15 500 Rp et 1 € = 16 500 Rp, mais il peut fluctuer légèrement en fonction des conditions du marché.

 

Budget / Bons plans Budget / Bons plans à Bali

Par jour, par personne sur une base de deux (il revient plus cher de voyager seul) :

Petit budget. De 400 000 Rp à 600 000 Rp. Hébergement en losmen, repas dans les warungs locaux, transports publics, visites de temples, plages...

Budget moyen. De 600 000 à 1 000 000 Rp. Chambre climatisée, location d'une petite voiture ou d'un scooter, petits restaurants touristiques, sorties culturelles et activités sportives occasionnelles.

Gros budget. À partir de 1 000 000 Rp et plus. Location d'une voiture confortable avec chauffeur, hébergement dans un hôtel de charme avec piscine, plongée, trekking ou rafting.

Passeport et visas Passeport et visas à Bali

Site officiel pour effectuer son eVisa 30 jours : www.evisa.imigrasi.go.id. Prix : 500 000 Rp. Prolongation de 30 jours possible sur le site. Attention, vous devrez seulement être en possession d'un passeport valable encore six mois après votre date d'arrivée sur le territoire indonésien.

Procéder à son visa en ligne avant l'arrivée permet d'éviter les foules à la frontière et d'utiliser les portiques automatisés.

Comment procéder :

Choisir Visa B1 de 30 jours, prolongation possible pour 30 jours.

Rentrer les informations de passeport et la photo d'identité. Bien vérifier les informations automatiques pour éviter les mauvaises surprises.

Enregistrer le billet d'avion en PDF.

Suivre la procédure de paiement.

Valider dans l'heure et télécharger son visa.

Vous pourrez également faire votre visa directement à l'arrivée (VOA) pour le même prix, mais les files d'attente peuvent parfois s'avérer interminables selon votre heure d'arrivée.

A noter : selon le site France Diplomatie, depuis le 14 février 2024, les voyageurs entrant sur le territoire balinais devraient s'acquitter d'une taxe d'un montant de 150 000 Rp (environ 9,5 €). Cette taxe serait payable soit préalablement à l'arrivée, sur le site internet www.lovebali.baliprov.go.id, soit à l'arrivée, auprès des entités mentionnées sur le site. Dans les faits, cette taxe n'a jamais été appliquée et reste à ce jour (novembre 2024) un projet initié par le gouvernement provincial de Bali afin de supporter l'industrie du tourisme et la protection de l'environnement.

Permis de conduire Permis de conduire à Bali

Vous pouvez aisément louer une voiture avec ou sans chauffeur. Si vous préférez conduire, le permis de conduire international est nécessaire en plus du permis de conduire français en cours de validité.

Santé Santé à Bali

Chikungunya. Le virus chikungunya est un arbovirus à ARN thermosensible. La transmission du virus se fait d'homme à homme par l'intermédiaire de moustiques du genre Aedes. Après une période d'incubation de quatre à sept jours, une fièvre élevée apparaît brutalement, accompagnée d'arthralgies (douleurs articulaires), qui peuvent être intenses, et touchant particulièrement les extrémités (poignets, chevilles, phalanges). L'évolution de la maladie est le plus souvent favorable et sans séquelles, et dans de rares cas, elle se développe vers une phase chronique marquée par des arthralgies persistantes qui provoquent une incapacité de plusieurs semaines voire plusieurs mois.

Diarrhée du voyageur (tourista). Statistiquement, un voyageur sur deux est touché par la turista au cours des 48 premières heures de son séjour. Ces diarrhées et douleurs intestinales sont dues à une mauvaise hygiène, à la cuisson insuffisante des aliments, à une nourriture trop épicée ou, le plus souvent, à l'eau. 80 % des maladies contractées en voyage sont en effet directement imputables à une eau contaminée. Ces troubles disparaissent en général en un à trois jours. Prenez un antidiarrhéique, un désinfectant intestinal et hydratez-vous bien (pas de jus de fruits). Si la diarrhée persiste ou s'accompagne de pertes de sang ou de glaires, consultez un médecin. Pour éviter ces désagréments, achetez des bouteilles d'eau scellées, faites bouillir l'eau (le café et le thé sont des boissons « sûres »), évitez les crudités ou les fruits non pelés, bannissez les glaçons, ne vous brossez pas les dents avec l'eau du robinet et ayez toujours sur vous des comprimés désinfectants. Avant de partir, vous pouvez acheter du Micropur® Forte DCCNa – seul produit sur le marché qui purifie l'eau rapidement (élimine bactéries, virus, giardia et amibes) et permet à l'eau de rester potable. Il existe aussi Aquatabs® ou Hydroclonazone®. Ce dernier est le moins cher mais le goût en chlore est très prononcé et seules les bactéries sont éliminées. Pour les aventuriers, un filtre est indispensable pour l'eau boueuse. Les filtres Katadyn® répondent aux attentes de ces baroudeurs avec plusieurs modèles, dont le filtre bouteille qui permet d'avoir de l'eau potable instantanément sans pomper (il élimine aussi les virus).

Dengue. Ce virus assez courant dans les pays tropicaux est transmis par les moustiques Aedes aegypti, le même vecteur du virus Zika et de la chikungunya. La dengue se traduit par un syndrome grippal (fièvre, maux de tête, fortes douleurs articulaires et musculaires). Il n'existe pas de traitement préventif. Ne prenez jamais d'aspirine. Cette maladie pouvant être mortelle, il est fortement recommandé de consulter un médecin en cas de fièvre et de boire de l'eau régulièrement.

Encéphalite japonaise. L'encéphalite japonaise est transmise par un moustique à activité nocturne (pics au crépuscule et à l'aube), principalement en milieu rural. Selon les régions, la transmission est pérenne, ou limitée à la saison des pluies ou à la saison chaude. La maladie, initialement limitée à l'Asie de l'Est, du Sud-Est et au sous-continent indien, s'étend maintenant à la Papouasie-Nouvelle-Guinée et à l'extrême nord de l'Australie. La plupart des formes de la maladie sont sans symptômes, mais elle peut aussi entraîner des séquelles neurologiques, et même la mort.

Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) ne préconise pas de se faire vacciner systématiquement mais, depuis septembre 2013, le recommande vivement pour les personnes âgées de 2 mois et plus en cas d'expatriation ou de séjour avec exposition en milieu extérieur en zones rurales (ex : camping, randonnée, cyclisme, rizières et zones d'irrigation par inondation, travail en extérieur).

Le vaccin est disponible en France, dans les centres de vaccination sous le nom de Ixiaro® (2 injections à 28 jours d'intervalle avec rappel 12 à 24 mois après la première injection). Cette vaccination s'effectue uniquement sur rendez-vous. Contactez le centre médical de l'Institut Pasteur.

Grippe aviaire. La grippe aviaire touche habituellement les volatiles. Toutefois, le virus peut se transmettre occasionnellement à l'homme. Cette transmission ne concerne en principe que des personnes en contact direct avec les animaux atteints, mais certains cas ont pu suggérer une exceptionnelle transmission de personne à personne. Pour prévenir la transmission : évitez les endroits à risque élevé, comme les fermes d'élevage de volailles et les marchés d'animaux vivants. Évitez tout contact direct avec les oiseaux, notamment les poules, les canards et les oiseaux sauvages. Évitez les surfaces contaminées par des excréments ou des sécrétions d'oiseaux. Observez les règles d'hygiène des mains et d'hygiène alimentaire. Il n'y a pas de vaccin disponible.

Paludisme. Le paludisme est également appelé malaria. Si vous passez par un pays qui est une zone de transmission de paludisme (en Afrique surtout mais aussi dans toutes les zones humides et/ou équatoriales), consultez votre médecin pour connaître le traitement préventif adapté : il diffère selon la région, la période du voyage et la personne concernée.

En plus des cachets, réduisez les risques de contraction du paludisme en évitant les piqûres de moustiques (répulsif et vêtements couvrants). Entre le coucher et le lever du soleil, près des points d'eau stagnante et des espaces ombragés, les risques de se faire piquer sont les plus élevés.

Rage. La rage est encore présente dans le pays. Il faut donc éviter tout contact avec les chiens, les chats et autres mammifères pouvant être porteurs du virus. L'apparition des premiers symptômes (phobie de l'air et de l'eau) varie entre 30 et 45 jours après la morsure. Une fois ces symptômes constatés, le décès intervient en quelques jours, dans 100 % des cas. En cas de doute, suite à une morsure, il faut donc absolument consulter un médecin, qui vous administrera un vaccin antirabique associé à un traitement adapté. Le vaccin préventif ne dispense pas du traitement curatif en cas de morsure.

Typhoïde. La fièvre typhoïde est une infection bactérienne qui se traduit par de fortes fièvres, une diarrhée fébrile et des troubles de la conscience. Les formes les plus graves peuvent engendrer des complications digestives, neurologiques ou cardiaques. La période d'incubation de la maladie varie entre dix et quinze jours. La contamination se fait par les selles ou la salive, de manière directe (contact avec une personne malade ou un porteur sain) ou indirecte (ingestion d'aliments contaminés : crudités, fruits de mer, eau et glaçons). Le vaccin, actif au bout de deux à trois semaines, vous protège pour trois ans. En cas de contamination et de non-vaccination préventive, un traitement par les fluoroquinolones sera préconisé.

Vaccins obligatoires Vaccins obligatoires à Bali

Il n'y a aucun vaccin obligatoire pour votre entrée en Indonésie. Pensez cependant aux vaccinations générales avant de partir (diphtérie, tétanos, polio, hépatites A et B, éventuellement rage...). Une vaccination de sûreté contre la fièvre jaune peut aussi être envisagée selon la durée et les modalités du voyage. Prenez rendez-vous avec votre médecin ou auprès d'un médecin d'un institut ou d'un hôpital spécialisé pour obtenir des conseils précis. Des conseils dans un guide de voyage ne remplacent absolument pas les conseils d'un médecin ! Pour toute information complémentaire, n'hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien.

Hépatite B. Risque élevé dans le pays. L'hépatite B est plus grave que l'hépatite A. Elle se contracte lors de rapports sexuels ou par le sang. Le vaccin contre l'hépatite B est à faire en deux fois à un mois d'intervalle (mais il existe des vaccinations accélérées en un mois pour les voyageurs pressés), puis un rappel six mois plus tard pour renforcer la durée de la protection.

Hépatite A. Pour l'hépatite A, l'existence d'une immunité antérieure rend la vaccination inutile. Elle est fréquente lorsque vous avez des antécédents de jaunisse, de séjour prolongé à l'étranger ou êtes âgé de plus de 45 ans. L'hépatite A est le plus souvent bénigne mais elle peut se révéler grave, notamment au-delà de 45 ans et en cas de maladie hépatique préexistante. Elle s'attrape par l'eau ou les aliments mal lavés. Si vous êtes porteur d'une maladie du foie, la vaccination contre l'hépatite A est hautement recommandée avant tout type de voyage où l'hygiène est précaire. Elle doit être effectuée en deux fois mais la première injection, un mois avant le départ, suffit à assurer une protection pour un voyage de courte durée. La deuxième (six mois à un an plus tard) renforce la durée de l'immunité pour des dizaines d'années.

Sécurité Sécurité à Bali

Depuis les attentats de Bali en octobre 2002 et 2005, et ceux de Jakarta en juillet 2009 et en janvier 2016, le pays est très instable dans certaines régions. Ces événements ont dissuadé de nombreux touristes de se rendre en Indonésie. Cependant à Bali, durement touchée par les bombes à deux reprises, vous serez accueilli à bras ouverts par une population avide d'échanges, profondément ouverte et pacifiste.

Pendant votre séjour, il est recommandé d'avoir sous la main votre passeport (ou du moins une copie), le numéro d'appel de votre assurance rapatriement, les numéros d'appel de votre ambassade ou consulat, le numéro de téléphone de votre banque, et votre permis de conduire national et international si vous conduisez. Photocopiez vos documents importants : billet d'avion, passeport. Conservez ces documents dans deux endroits différents.

Il est pratique d'avoir une ceinture ventrale ou une pochette discrète autour du cou que l'on glisse sous sa chemise ou son T-shirt. Dans votre hôtel, méfiez-vous de la fenêtre et de la porte de la salle d'eau : fermez-les bien. Dans les hôtels de catégories moyenne et luxe, préférez utiliser les coffres-forts (safe) pour y mettre vos affaires à l'abri.

Méfiez-vous de certains guides malhonnêtes qui vous conduisent dans des boutiques où ils perçoivent un pourcentage. D'autres guides vous demanderont des tarifs exorbitants pour des excursions que vous auriez pu effectuer tout seul. Ils sont en général extrêmement collants et vous aurez bien du mal à vous en « débarrasser ». Pour choisir un guide, prenez votre temps et discutez avec lui ou passez par une agence de voyages. Il existe des guides agréés, renseignez-vous auprès des bureaux de tourisme.

Décalage horaire Décalage horaire à Bali

Il y a 7h de plus en hiver à Bali et seulement 6h de plus en été. Quand il est midi en France, il est donc 19h à Bali en hiver et 18h en été.

Langues parlées Langues parlées à Bali

Le français n'est parlé que par certains guides touristiques ; pensez à rafraîchir votre anglais ou à vous initier rapidement à l'indonésien. À l'origine, le bahasa indonesia n'était la langue que d'une petite minorité sur Java et fut imposé par les pères de l'indépendance comme facteur de construction de l'identité nationale. La langue n'est pas très difficile, et si vous apprenez quelques mots et expressions, cela peut vous être très utile. Dans les régions touristiques, l'anglais est sans conteste la lingua franca : dans les hôtels, les restaurants, les agences de voyages, les livres, les cartes... Vous serez même surpris à Bali de voir à quel point les jeunes dans la rue parlent la langue de Shakespeare (avec un très fort accent local). Les Balinais sont donc trilingues puisqu'ils parlent indonésien, anglais et balinais. Cette dernière langue est la moins bien maîtrisée, car elle relève d'un code brahmanique compliqué et très singulier, et il est très aisé d'offenser quelqu'un en se trompant dans la formule à utiliser. C'est pourquoi tout le monde préfère s'en tenir à l'indonésien, plus accessible et moins risqué.

Communiquer Communiquer à Bali

Connexion wifi : d'une manière générale, à Bali, tout le monde est hyperconnecté, car la majorité des établissements disposent d'une connexion wifi, pour peu que vous ayez avec vous votre smartphone, votre tablette ou votre ordinateur portable.

L'indicatif téléphonique national de l'Indonésie et donc de Bali est le 0062.

Les indicatifs téléphoniques régionaux à Bali vont de 361 à 368 et précèdent le numéro.

- Préfixes des portables : tous les numéros ne comportant pas d'indicatif régional commençant par 36 sont des portables. La plupart des numéros de portables commencent par un 8. Un numéro de téléphone comporte entre 8 et 10 chiffres, les 3 chiffres de l'indicatif régional étant compris.

- Appeler de France vers Bali : 00 62 + indicatif régional + numéro local à 5 à 7 chiffres.

- Appeler de Bali vers une autre région du pays : 0 + 3 chiffres de l'indicatif régional + numéro local.

- Appeler de Bali vers la France : 00 33 + le numéro français à 9 chiffres.

Carte SIM : depuis avril 2018, une nouvelle loi oblige toutes les personnes souhaitant acheter une carte SIM de s'enregistrer avec sa pièce d'identité. Il est conseillé d'acheter cette carte dans une boutique XL ou TELKOMSEL à l'aéroport ou en ville. Des offres entre 150 000 et 300 000 Rp incluant un forfait internet et des minutes d'appel local sont proposées à la vente.

Electricité et mesures Electricité et mesures à Bali

L'électricité est en 220 volts et les prises sont identiques à celles de la France. Dans la plupart des cas, les prises de courant sont prévues pour les différents appareils électriques que nous emportons en voyage. Une lampe de poche et des piles peuvent s'avérer utiles dans certains villages où l'électricité se fait rare.

Le poids est calculé en kilogrammes.

La mesure kilométrique est utilisée pour calculer les distances.

Bagages Bagages à Bali

Voyagez léger ! Vous trouverez quasiment tout sur place et pour pas cher, et vous pourrez ainsi ramener beaucoup plus de souvenirs à votre retour.

Sont conseillés en plus de vos affaires habituelles : un petit sac à dos, de bonnes chaussures de marche, un chapeau, des lunettes de soleil, une crème solaire, un pull léger pour les soirées fraîches ou les randonnées en montagne, un briquet ou une boîte d'allumettes, une lampe de poche avec piles de rechange, un couteau suisse, une trousse à pharmacie, une moustiquaire et le nécessaire pour l'accrocher, un sac à viande.

Un conseil en passant : achetez rapidement sur place un sarong (au maximum 100 000 Rp), car il vous sera d'une grande utilité. En effet, son usage est obligatoire dans les temples balinais, accompagné d'une petite ceinture. De plus, il est important de prévoir quelques vêtements amples, car hors des grands centres touristiques, il convient de respecter la pudeur des Balinais : épaules couvertes et pantalon ou jupe en dessous du genou sont de rigueur. Prévoir aussi une tenue un peu plus élégante, car il arrive que l'on soit invité à un mariage ou à une fête.

Sinon vous pourrez acheter une belle tenue indonésienne sur place (kebaya pour les femmes, chemise en batik pour les hommes).

Enfin, des sandales en caoutchouc peuvent être utiles à cause du corail présent dans la majorité des zones de baignade. Ce dernier est coupant et les plaies s'infectent vite sous ces latitudes. Une paire de chaussures de marche vous sera très utile si vous souhaitez vous lancer dans un trek. Un blouson ou un vêtement imperméable du type poncho sera le bienvenu en cas de fortes averses.

À moto, attention : le soleil brûle la peau et le vent paraît souvent glacial.

Vie quotidienne à Bali

Allo ? Allo ? à Bali

L'indicatif téléphonique national de l'Indonésie et donc de Bali est le 0062. Les indicatifs téléphoniques régionaux à Bali vont de 361 à 368, et précèdent le numéro.

Préfixes des portables. Tous les numéros ne comportant pas d'indicatif régional commençant par 36 sont des portables. La plupart des numéros de portables commencent par un 8. Un numéro de téléphone comporte entre 8 et 10 chiffres, les 3 chiffres de l'indicatif régional étant compris.

Si vous avez souscrit à l'option internationale, votre téléphone portable français fonctionnera sûrement sur le réseau indonésien, mais recevoir ou émettre des appels depuis votre numéro français sera extrêmement onéreux. Vous pouvez également acheter une carte SIM ; pour cela, il vous faudra présenter votre passeport pour enregistrement. Elle fonctionnera à condition d'avoir fait débloquer votre téléphone portable de France. On conseille la compagnie Telkomsel ou XL qui vendent les cartes SIM aux environs de 50 000 Rp avec un crédit.

Qui paie quoi ? La règle est la même chez tous les opérateurs. Lorsque vous utilisez votre téléphone français à l'étranger (sauf dans les 27 pays de l'Union européenne depuis juin 2017), vous payez la communication, que vous émettiez l'appel ou que vous le receviez. Dans le cas d'un appel reçu, votre correspondant paie lui aussi, mais seulement le prix d'une communication locale. Tous les appels passés depuis ou vers l'étranger sont hors forfait, y compris ceux vers la boîte vocale.

Accessibilité Accessibilité à Bali

Dommage pour cette destination très prisée, mais la présence assez permanente d’escaliers (cela fait partie de la recherche d’harmonie balinaise) et le relief montagneux de l’île n’invitent pas à un séjour serein pour les personnes à mobilité réduite. Dans le même ordre d’idées, les personnes âgées et/ou à la constitution fragile ne pourront pas profiter de tous les trésors de l’île. Ou du moins il faudra débourser une somme conséquente pour avoir accès à des activités et à un hébergement facile d’accès.

Pour autant, si vous présentez un handicap physique ou mental ou que vous partez en vacances avec une personne dans cette situation, différents organismes et associations s’adressent à vous pour vous aider à organiser votre séjour sur place.

Voyager avec des enfants. Vous pouvez voyager avec vos enfants sans aucun problème. En plus, les Balinais adorent les familles qui voyagent. Parmi les points positifs : les hôtels de catégorie moyenne ou supérieure qui proposent souvent des services de baby-sitting, la possibilité d’avoir accès à des sièges bébé dans les restaurants (même ceux de moyenne gamme) ou encore l’accès facile à des couches ou tout autre objet nécessaire à l’hygiène de vos chères têtes blondes. Néanmoins, faites très attention à ce que vous leur donnez à manger et, surtout, faites-les boire souvent, car on se déshydrate très vite sous les tropiques.

Santé Santé à Bali

Il convient d'être vigilant sur un certain nombre de choses afin de ne pas avoir à subir de désagréments de santé au cours de votre voyage, pouvant aller même jusqu'à l'écourter.

Accidents de la circulation. Ils représentent 30 % des causes de rapatriement dans le monde. Conduisez prudemment et vérifiez l'état de votre véhicule. Le trafic est très dense en Indonésie. Faites très attention en traversant les rues. Il n'y a presque pas de passage pour piétons. Et surtout, attention en moto, particulièrement exposée. Même si c'est désagréable dans un pays tropical, de grâce, mettez un casque.

Eau. Il est impensable de boire au robinet : n'utilisez que les bouteilles d'eau fournies dans les hôtels ou vos propres bouteilles et vérifiez que les bouteilles d'eau minérale sont bien scellées.

Mer et plages. Les plages sont magnifiques mais pas toutes autorisées à la baignade. Renseignez-vous. Les courants sont parfois dangereux et il faut donc être prudent : ne vous baignez pas seul, trop loin de la côte, ou après un repas trop copieux (de surcroît bien arrosé). Évitez de plonger soudainement dans l'eau après une exposition prolongée au soleil : pénétrez dans l'eau progressivement. Méfiez-vous des oursins, coraux, poissons pierre, requins et méduses. Donc, évitez de marcher pieds nus dans les lagons.

Piqûres et morsures. Les zones touristiques sont impaludées, mais les zones rurales présentent un facteur de risque. La prévention contre le paludisme nécessite un traitement antérieur au départ. Les premiers symptômes de cette maladie peuvent se déclencher plusieurs mois après votre retour, laquelle peut s'avérer mortelle si elle n'est pas traitée à temps. Voilà donc une bonne raison d'éviter autant que possible les piqûres de moustiques et autres bestioles. Les moustiques ont des habitudes et des horaires : en plein soleil, vous ne risquez quasiment rien ; par contre, entre le coucher et le lever de l'astre diurne, c'est l'heure du casse-croûte de ces petites bêtes volantes. L'eau (lacs, marécages) et les espaces ombragés (forêts, jungles) sont leurs habitats favoris : il ne vous reste plus qu'à laisser le moins de peau possible à la portée de leur appétit vorace (pantalon, sweat à manches longues, chaussettes). La nuit, la meilleure protection reste la moustiquaire que vous pouvez, pour plus d'efficacité, vaporiser d'un spray antimoustique.

Pour les autres cas de piqûres (abeilles, guêpes, taons, scorpions), morsures (tiques, araignées, serpents) ou coupures, il n'existe pas vraiment de moyens préventifs. Il faut donc rester attentif à l'environnement : secouer vêtements et chaussures avant de les enfiler, soulever les draps du lit plutôt que de sauter dedans sans regarder. Les plaies dans les climats chauds et humides mettent longtemps à cicatriser et peuvent même s'infecter : il convient donc de les traiter le plus rapidement possible avec un antiseptique et de les laisser le plus souvent à l'air libre plutôt que de les couvrir d'un pansement.

Soleil. Attention aux brûlures dues au soleil. Le soleil des tropiques frappe vite ! Il faut se montrer prudent et éviter les expositions trop longues. Lors des marches éprouvantes en forêt ou des ascensions de volcans, n'hésitez pas à vous arrêter fréquemment pour récupérer. Escalader un volcan aux heures chaudes est absurde. Portez un couvre-chef. Utilisez des écrans solaires efficaces et n'hésitez pas à vous couvrir avec des vêtements en toile légère et des chapeaux à larges bords. Les enfants à la peau claire sont particulièrement vulnérables. À signaler que la brise marine est trompeuse et que les nuages qui règnent parfois dans le ciel indonésien ne filtrent pas forcément les U.V. : on ressent la chaleur du coup de soleil sur la peau alors qu'il est déjà trop tard. L'excès de rayonnement solaire est dangereux pour la peau ; à court terme, les coups de soleil et autres allergies solaires ne sont pas si graves, mais à long terme les rayonnements U.V. provoquent un vieillissement accéléré de la peau avec certaines conséquences : cancer de la peau au pire, mais à coup sûr perte d'élasticité de la peau (vieillissement irréversible).

L'idéal serait de ne pas vous exposer trop longtemps chaque jour. À défaut, utilisez des écrans solaires ayant un degré de protection suffisant, mais aussi des châles, écharpes, chemises flottantes et chapeaux à larges bords. Évitez les heures les plus chaudes, en milieu de journée. Tenez compte de votre « capital soleil », c'est-à-dire de votre capacité génétique à réparer les dégradations de l'épiderme.

Conseils. Pour recevoir des conseils avant votre voyage, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Vous pouvez aussi vous adresser à la société de médecine des voyages du centre médical de l'Institut Pasteur au 01 45 68 80 88 (www.pasteur.fr/fr/sante/centre-medical) ou vous rendre sur le site du ministère des Affaires étrangères à la rubrique « Conseils aux voyageurs » (www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs).

En cas de maladie ou de problème grave durant votre voyage, consultez rapidement un pharmacien puis un médecin.

Médecins parlant français. Pour une urgence en français, contacter le consulat honoraire à Denpasar au +62 361 4730 834 ou l'ambassade de France à Jakarta au +62 21 2355 7600.

Hôpitaux – Cliniques – Pharmacies. Les meilleurs hôpitaux de la région se trouvent à Bangkok et à Singapour. À l'exception de l'hôpital de Denpasar et de quelques cliniques privées, on ne conseille généralement pas trop les hôpitaux sur les îles. Pour les accidents sérieux, si une intervention chirurgicale s'avère indispensable, faites jouer votre assurance immédiatement et faites-vous rapatrier en France ou à Singapour. Souscrivez donc une police d'assurance avant le départ. Les médecins pourront vous donner des conseils par téléphone. Les grands hôtels internationaux pourront aussi vous indiquer l'adresse d'un bon médecin.

Trousse à pharmacie. Il est prudent d'emmener avec soi des médicaments de première nécessité ou des médicaments prescrits par votre médecin dans le cadre d'un traitement, par exemple.

La trousse du parfait petit voyageur devra au minimum se composer :

- de Doliprane® pour les maux de tête et fièvre (surtout pas d'aspirine, proscrite dans ces régions du monde où sévit la fièvre dengue),

- d'un antidiarrhéique tel qu'Imodium® (les comprimés se prennent après chaque selle),

- d'un antiseptique cutané,

- d'une pommade antimoustique,

- des crèmes pour soigner brûlures et coups de soleil (type Biafine®).
Également, vous pourrez emporter un réhydratant en cas de diarrhée, un médicament contre le mal des transports, éventuellement une couverture de survie (simple toile très légère comportant un côté aluminé) pour les aventuriers. Si vous portez des lunettes, prenez une paire de rechange, et si vous suivez un traitement, n'oubliez pas d'emporter votre ordonnance (et si possible, une ordonnance traduite en anglais).

Urgences sur place Urgences sur place à Bali

Les meilleurs hôpitaux de la région se trouvent à Bangkok et à Singapour. A l’exception de l’hôpital de Denpasar et de quelques cliniques privées, on ne conseille généralement pas trop les hôpitaux sur les îles. Pour les accidents sérieux, si une intervention chirurgicale s’avère indispensable, faites jouer votre assurance immédiatement et faites-vous rapatrier en France ou à Singapour. Souscrivez donc une police d’assurance avant le départ. Les médecins pourront vous donner des conseils par téléphone. Les grands hôtels internationaux pourront aussi vous indiquer l’adresse d’un bon médecin.

Sécurité Sécurité à Bali

Dangers potentiels et conseils :

Femme voyageant seule. Bali, grande référence pour les backpackers, souvent australiens, voit de très nombreuses femmes voyager seules chaque année. Les Indonésiens restent un peu surpris lorsqu'une femme est parfaitement seule (la plupart des touristes voyagent au moins avec une amie), mais leur étonnement suscitera le plus souvent en tout et pour tout quelques questions amicales. Généralement, si un homme se fait plus insistant, un mari imaginaire qui va vous rejoindre dans quelques jours suffira à l'éloigner. L'alliance seule est peu utile ; préférez une photo bien en évidence dans votre portefeuille de vous et votre amoureux, réel ou supposé. Si la photo montre un enfant, c'est le laissez-passer assuré.

Mesure la plus élémentaire : habillez-vous décemment. Si la tenue de plage est acceptée en bord de mer, se promener seule en haut de maillot de bain en ville expose au risque (quasi-certain) de se faire accoster par un personnage collant, comme partout ailleurs dans le monde. En général, plus on s'habille modestement (jupes ou shorts au niveau du genou, épaules couvertes), plus on évite les ennuis. Et si vous avez affaire à quelqu'un de vraiment insistant, montrez-vous la plus prude possible. En effet, dans la plupart des pays du monde, la libération de la femme se résume à l'équation suivante : femme occidentale = femme facile.

Dernier danger : les gigolos balinais. L'île est désormais célèbre pour ces hommes qui vendent leurs services aux riches Occidentales esseulées, directement ou non (« mon oncle vient de mourir, je n'ai pas d'argent pour payer les funérailles »). Si vous êtes une femme seule, vous êtes une proie potentielle.

Depuis les attentats de Bali en octobre 2002 et 2005 et ceux de Jakarta en juillet 2009, et dernièrement en janvier 2016, le pays est très instable dans certaines régions. Ces événements ont dissuadé de nombreux touristes de se rendre en Indonésie. Cependant à Bali, durement touchée par les bombes à deux reprises, vous serez accueillie à bras ouverts par une population avide d'échanges, profondément ouverte et pacifiste.

Pendant votre séjour, il est recommandé d'avoir sous la main en toutes circonstances votre passeport, le numéro d'appel de votre assurance rapatriement, les numéros d'appel de votre ambassade ou consulat, les numéros de vos chèques de voyage, le numéro de téléphone et le fax de votre banque, et votre permis de conduire national et international si vous conduisez. Photocopiez vos documents importants : billet d'avion, passeport.

Conservez ces documents dans deux endroits différents.
Le plus sûr est d'avoir une ceinture ventrale ou une pochette discrète autour du cou que l'on glisse sous sa chemise ou son T-shirt. Dans votre hôtel, méfiez-vous de la fenêtre et de la porte de la salle d'eau : fermez-les bien. Dans les hôtels de catégories moyenne et luxe, préférez utiliser les coffres-forts (safe, en anglais) pour y mettre vos affaires à l'abri.

Méfiez-vous de certains guides malhonnêtes qui vous conduisent dans des boutiques où ils perçoivent un pourcentage. D'autres guides vous demanderont des tarifs exorbitants pour des excursions que vous auriez pu effectuer tout seul. Ils sont en général extrêmement collants et vous aurez bien du mal à vous en « débarrasser ». Pour choisir un guide, prenez votre temps et discutez avec lui ou passez par une agence de voyages. Il existe des guides agréés, renseignez-vous auprès des bureaux de tourisme.

Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères : www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs. Sachez cependant que le site dresse une liste exhaustive des dangers potentiels et que cela donne parfois une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays.

Drogues. Sévèrement réprimés, les paradis artificiels existent surtout dans les zones touristiques. Les revendeurs que vous rencontrerez vous proposeront des magic mushrooms (champignons hallucinogènes) et de la marijuana. Pour doubler leur commission, ils iront parfois vous dénoncer à la police, quand ce ne sont pas eux-mêmes des policiers en civil. Il n'y a pas d'hésitation : la drogue est à prohiber absolument. D'autant qu'il ne faut pas espérer trouver une quelconque différenciation entre drogues dures et drogues douces... Ainsi, vous aurez certainement remarqué les grands panneaux des aéroports internationaux : avant même le « Bienvenue à Bali », vous avez le « drugs... death penalty ! ». Et le gouvernement ne plaisante pas avec ça ; tous les ans, au moins un procès très médiatique concernant des étrangers risquant leur tête défraie la chronique, et les autorités, contentes de faire un exemple, ne se montrent pas vraiment sensibles aux pressions des ambassades qui tentent de protéger leurs ressortissants.

LGBTQ LGBTQ à Bali

Bali est une destination très accueillante et sa population est ouverte et tolérante. Cependant, on considère comme une marque de respect de la part des uns et des autres de ne pas être trop démonstratif en couple (ceci s'applique bien évidemment autant pour les hétérosexuels que pour les homosexuels). On évitera donc de s'embrasser et de le manifester de façon trop visible et/ou bruyante, et les élans de tendresse, bien que l'on coure peu de risques d'avoir des signes de désapprobation pour autant. Seminyak possède un quartier entièrement dédié à la vie gay dans la rue Jl. Dhyana Pura et, dans toute l'île, un certain nombre d'hôtels plutôt trendy (boutique, hôtels, etc.) sont ouvertement gay friendly. La plage Batu Belig Beach, située à Seminyak, est réputée auprès de la communauté gay. Cette dernière se trouve à proximité de l'hôtel W Bali.

Ambassade et consulats Ambassade et consulats à Bali

Ambassade d'Indonésie à Paris

47, rue Cortambert (16e arrondissement)

01 45 03 07 60

www.amb-indonesie.fr

Ambassade de France à Jakarta

https://id.ambafrance.org/

Jl. MH. Thamrin n°20 Jakarta Pusat 10350
(accès Jl. Sunda)
Tél. : (62-21) 2355 7600

Consulat français de Bali

Griya Abasan No.18, Padangsambian Klod, Kec. Denpasar Bar., Kota Denpasar

Tél. : +62 811 39601401

Poste Poste à Bali

Les bureaux de poste sont en général ouverts du lundi au vendredi de 8h à 15h et le samedi jusqu’à 13h. Les postes sont présentes dans chaque ville et gros village, et elles sont plutôt efficaces.

Vous pourrez acheter des timbres auprès des nombreux vendeurs de cartes postales (environ 10 000 Rp la carte). Comptez une dizaine de jours pour le délai d’acheminement.

Médias locaux Médias locaux à Bali

L'Indonésie est un des pays du monde où la liberté de la presse est la moins respectée. En 2019, le pays était classé 124e sur 180 États par l'association Reporters sans Frontières (classement 2019 des pays selon l'indice de liberté de la presse). L'intimidation des journalistes est chose courante, et les morts mystérieuses de personnes exerçant cette profession défraient régulièrement la chronique.

En janvier 2016, un journaliste de France 24 s'est vu refuser un visa pour réaliser un reportage en Papouasie, alors même que le président Joko Widodo a annoncé en mai 2015 l'ouverture totale de la région aux journalistes. Pourquoi ? Il semblerait que des exactions soient menées par le gouvernement sur le peuple papou d'Indonésie et qu'il chercherait à les dissimuler.

Ceci fait aussi écho à l'affaire de Valentine Bourrat et de Thomas Dandois, deux journalistes français, qui ont été arrêtés en Papouasie en août 2014 alors qu'ils réalisaient un documentaire pour Arte sur des rebelles séparatistes papous sans visa de presse. Ils sont restés 10 semaines en détention.