De l’aéroport au centre-ville à Bali

Aéroport international de Ngurah Rai. On l’appelle de façon générique aéroport de Denpasar, mais il se trouve en réalité bien au sud de la ville, plus près de Kuta et de Jimbaran que de la capitale, et est situé sur le détroit reliant Bali et la péninsule de Bukit. Ainsi pour loger près de l’aéroport, choisissez des hébergements à Tuban/Kuta. L’aéroport possède des distributeurs pour cartes Visa, MasterCard et Cirrus à l’intérieur et à l’extérieur. En arrivant vous pourrez vous connecter gratuitement au Wifi de l’aéroport. D’ailleurs les arrivées se font au rez-de-chaussée et les départs sont au troisième étage. Des restaurants et fast foods vous attendent et, à côté, plusieurs restaurants indonésiens en plein air servent une cuisine correcte et peu chère. Des bureaux de change officient, le taux est moins intéressant qu’à Kuta ou en ville. Vous pourrez aussi y poster votre courrier.

Pratique : plus besoin de visa d’entrée pour les touristes français depuis juillet 2015, à condition de rester moins de 30 jours sur le territoire.

„De l’aéroport à Denpasar, à Kuta, à Legian et à Seminyak. A l’aéroport, le comptoir officiel des taxis (avec un tableau indiquant les tarifs pour les destinations principales de l’île) se situe juste à droite de la sortie du terminal international. On y achète son ticket pour le taxi. On peut aussi négocier avec un particulier dans le parking, mais mieux vaut connaître les prix au préalable, car ils demandent souvent des sommes exorbitantes. L’aéroport est distant d’une dizaine de kilomètres de la capitale, on peut circuler entre les deux par taxi (environ 200 000 Rp – mais les prix varient avec le cours du pétrole – acheter son coupon au comptoir où ils sont indiqués) ou taxi avec taximètre depuis Denpasar. Compter 20 minutes en heures creuses, le double en temps normal.

Si vous avez déjà une réservation auprès d’un hôtel, négociez un transfert plus intéressant.

Arrivée en bateau à Bali

Des ferries assurent des liaisons régulières entre Lombok, Bali et Nusa Tenggara. Il est très facile de passer d’une île à une autre. Depuis Bali, on peut rejoindre Java (de Gilimanuk) en une demi-heure et Lombok en 5 heures en ferry public ou compter 2h30 en bateau rapide.

Transports en commun à Bali

En avion. Il n’existe pas de ligne intérieure à Bali, l’île est trop petite. Pour rejoindre Lombok, vous pourrez néanmoins emprunter l’une des compagnies indonésiennes fiables comme Garuda.

Bémos. A Bali, les transports publics étaient majoritairement composés de bémos et de quelques minibus. Les bémos sont des minibus (style Nissan Vanette), en général assez vieux, qui contiennent une quinzaine de passagers. Il est désormais très difficile d’en trouver, car de nombreuses lignes ont été supprimées par le gouvernement. Possibilité d’en voir de manière ponctuelle dans les marchés locaux. Si vous vous laissez tenter, il est compliqué de connaître le tarif local, les conducteurs essayant toujours de faire payer les touristes plus cher ! Observez ce que paient les autres voyageurs ou demandez-leur discrètement. Vis-à-vis du conducteur, faites comme si vous connaissiez le tarif.

Bus touristiques. A Bali, vu les distances, les grands bus de tourisme sont rares. Ils sont relativement confortables ; vous aurez l’air conditionné, des toilettes et, si vous avez de la chance, une télévision avec des airs de karaoké repris en chœur par votre voisin... Ces bus-là partent à une heure précise, on achète son billet à l’avance auprès d’une agence de voyages qui vous organise tout le trajet.

Vélo, trottinette & co à Bali

Moto/scooter. La moto demeure le meilleur moyen de se déplacer pour les voyageurs qui aiment la découverte et les surprises. Elle vous permet de vous glisser dans les embouteillages, de vous arrêter partout, de prendre les sentiers peu carrossables, de vous embourber aussi.

Sachez néanmoins que la conduite en moto demande de la dextérité, des réflexes et toujours de l’anticipation, surtout à Bali. Tout d’abord, on roule à gauche. Le loueur vous demandera votre permis de conduire international. La plupart des voyageurs n’ont pas l’habitude de la moto et s’imaginent que sa conduite se révélera simple et facile. Que nenni ! Elle demande au contraire beaucoup de précision. Les principaux inconvénients de la moto sont les risques liés à la circulation. Lorsque vous croisez une voiture, ces dernières prendront toute la largeur de la route pour effectuer un dépassement et ne se rabattront qu’au dernier moment. La pratique de la moto est donc un exercice difficile et fatigant. La vigilance de tous les instants devient épuisante. Le port du casque est obligatoire, même si les Indonésiens ne le mettent en général pas (ou alors il s’agit d’une coquille de noix qui ne protège rien). Ne suivez donc pas leur exemple, n’oubliez pas que vous n’êtes pas immortel. Pluies, vents, chaleur intense vous en feront voir de toutes les couleurs. N’oubliez pas le pot d’échappement : il devient très vite brûlant et lorsque vous devez incliner la moto pour une raison intempestive, c’est là, au creux du mollet, que la brûlure fait souffrir....

Regardez autour de vous et vous verrez que nombre d’étrangers inattentifs en gardent une belle cicatrice... Le permis international est obligatoire, sous peine d’amende si vous vous faites contrôler par la police.

Bicyclette. La petite reine n’est pas vraiment employée en Indonésie, mais les touristes l’utilisent beaucoup à Bali. La bicyclette est un moyen agréable de visiter une ville et ses alentours. Son allure modérée vous permet de prendre votre temps et de jouir des paysages et des situations de la vie quotidienne indonésienne. Bien sûr, les pentes des routes, les collines et les petits chemins vous demanderont effort et prudence. Evitez la bicyclette à Denpasar, c’est très dangereux. Vous pouvez louer des bicyclettes dans les principaux centres touristiques à Bali pour 50 000 Rp par jour.

Avec un chauffeur à Bali

De nombreuses agences réceptives proposent de louer un véhicule avec chauffeur. Il s’agit du moyen le plus sûr et du plus confortable afin de visiter Bali sans encombre. Moyennant un prix de 550 000 Rp par jour, vous pouvez vous faire conduire aux quatre coins de l’île. Néanmoins, il est important de bien vous mettre d’accord sur le prix et l’itinéraire dès le début de la journée afin d’éviter tout malentendu.

D’une manière générale, les taxis sont pourvus de compteur. Lorsqu’il n’y en a pas, vous devez fixer le prix de la course à l’avance avec le chauffeur. C’est impératif, sinon vous pourriez avoir des surprises en arrivant à votre destination. Les meilleurs taxis de Bali sont les Blue Bird, reconnaissables de loin à leur couleur bleu ciel et avec compteur.

Véritable révolution des transports en Indonésie, l’application Gojek propose de réserver votre moto-taxi ou bien votre voiture avec chauffeur en quelques clics. A un prix défiant toute concurrence, vous pouvez utiliser cette application très facilement dans les grandes villes.

Depuis avril 2018, Uber a revendu sa branche Asie à son concurrent Grab. Il est donc également très utile de télécharger cette application afin de vous déplacer avec chauffeur dans les grandes villes. C’est fiable et au juste prix. Le tarif est calculé par l’application, cela revient généralement deux fois moins cher que le taxi. Pour l’utilisation, il vous faut télécharger l’application et avoir une connexion Internet.

Comment faire ? Télécharger une (ou les deux) application – Indiquer la destination et où venir vous récupérer – Vérifier le prix de la course et valider la commande. Vous payez directement en ligne et l’application vous demande de noter le chauffeur à la fin de la course.

En voiture à Bali

A Bali, il est extrêmement facile de se déplacer d’un endroit à l’autre : les infrastructures routières sont bonnes (si l’on ne tient pas compte du style de conduite des certains conducteurs...), et l’on trouve très facilement (à chaque coin de rue) une voiture avec chauffeur. Sinon, on peut s’adresser à n’importe quelle agence de voyages qui se chargera de tout. Il suffit d’entrer dans la première d’entre elles, d’énoncer sa destination et c’est parti. Pour autant, négociez toujours les prix. Un facteur a toujours à prendre en compte néanmoins : les embouteillages, nombreux sur cette île densément peuplée, notamment dans la région de Kuta où l’on peut rester bloqué de longs moments pendant les heures de pointe. Ainsi, le jour de votre départ, pensez à partir en avance...

Réseau routier. Le réseau routier constitue le moyen de communication le moins onéreux, mais de loin le plus fatigant. Les routes de Bali, bien que goudronnées, sont tout simplement épuisantes. Seuls exceptions, le By Pass ou Sunset Road dans le sud de l’île autour de Denpasar, et la toute nouvelle « autoroute sur l’eau », payante, de 12 km, qui relie Benoa à Nusa Dua.

Conduite. A Bali, les accidents de la route sont la première cause de mortalité des touristes. En Indonésie, on roule à gauche, mais les camions et les bus roulent au milieu où ils peuvent quand ils doublent, parfois en troisième position. Si vous êtes en scooter, le seul recours est de vous précipiter dans le fossé. Les coups de patins salvateurs des piétons, des cyclistes et des calèches vous désarçonnent à tout bout de champ et votre cœur s’affole lorsqu’on double en troisième position en mangeant la bordure ou quand votre chauffeur, sans aucune visibilité, emboîte la roue de ses collègues qui doublent déjà à la queue leu leu. Les accidents sont fréquents et sont toujours mis sur le compte des étrangers. Prudence donc. Vous devez compter sur les véhicules non éclairés la nuit, la traversée intempestive de chiens ou de poules qui vous font faire des embardées. Autres dangers : les enfants qui jouent au bord de la route, les motos elles-mêmes qui déboîtent ou démarrent subitement. Attention aux travaux sur la route ainsi qu’à la signalisation parfois différente de la nôtre en Europe, voire absente. Un trou mal éclairé ou un tas de gravillons peuvent vite devenir meurtriers. Les routes de montagnes ont parfois des pentes vertigineuses et le revêtement est maltraité par les eaux de ruissellement. En cas de crevaison, les bengkel (garages) pourront effectuer les réparations, mais gare à la facturation. Si vous louez un véhicule demandez s’il y a une franchise ou lisez bien le contrat entre les lignes. En cas d’accident, rendez-vous immédiatement au poste de police le plus proche. Roulez doucement pour ne pas renverser quelqu’un (on ne le répétera jamais assez) !

Il vaut mieux avoir le permis international - notamment pour les assurances. Idéalement, faites votre demande tôt, au moins trois mois avant. Vous pouvez faire la demande en ligne. 

Les attrape-touristes à Bali

Auto-stop. A déconseiller, on ne sait jamais sur qui l’on tombe. De toute façon, ce n’est pas dans la culture nationale ; faire du stop reviendra généralement à arrêter le premier taxi qui va dans votre direction... et de payer son trajet comme tout le monde.