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Bagh Chal © Iryna Hromotska - Shutterstock.com.jpg

Pédaler sur des sentiers méconnus

Le VTT est un engin idéal pour découvrir le Népal. Plus solide qu’un vélo classique, il permet de se déplacer sur les routes de montagne et de s’enfoncer, loin des itinéraires rebattus, dans un dédale de pistes et de chemins qui vous permettront d’accéder à des sites vraiment grandioses. À ce plaisir s’ajoutera celui de rencontrer des populations souriantes, surprises de vous voir rouler là où elles se déplacent à pied. Quelques règles s’imposent : ne jamais partir seul en montagne et prévoir outillage et pièces de rechange. Sur les routes, le vététiste devra laisser la priorité aux voitures et aux camions, ne serait-ce que par souci de sa propre sécurité. La loi du plus fort et du plus gros est, là aussi, en vigueur. Sur les sentiers, en revanche, il faut céder le passage aux piétons et aux animaux. En connaissant les limites de ses capacités physiques, les itinéraires réalisables sont multiples et surtout superbes.

Dévaler les cours d’eau

Avec le succès croissant des sports de glisse, descendre les rivières du Népal sur des canots pneumatiques est un sport très populaire. Les nombreux torrents qui jaillissent de l’Himalaya se gonflent d’affluents pour devenir de puissants cours d’eau. En creusant un passage dans le plus important massif montagneux du monde, les rivières deviennent naturellement une voie d’exploration privilégiée dans un pays où les routes sont encore rares. Mis à part quelques rivières dont la descente s’adresse à des sportifs de haut niveau, les grands cours d’eau népalais sont accessibles aux rafteurs amateurs ou débutants. Toutefois, une bonne condition physique est recommandée. La région des moyennes montagnes par exemple est particulièrement propice aux descentes de rivières. En se laissant porter par le courant, on peut y descendre près de 1 000 m de dénivelé en quelques jours et traverser la chaîne du Mahabharat Lekh dont les crêtes culminent à près de 2 500 m. La haute saison pour le rafting se situe d’octobre à novembre, lorsque la mousson a pris fin, que les paysages sont verdoyants et les rivières encore hautes. Pour des raisons évidentes de sécurité et de logistique, il est impératif de faire appel à une agence. Se développe également le canyoning, cette discipline consistant à se promener dans les gorges et le long des cascades en effectuant de nombreuses descentes en rappel et en se faisant plaisir en enchaînant sauts et glissades sur des toboggans naturels.

Voler face aux Annapurna

Au Népal, le panorama imprenable et les conditions de vol idéales attirent les parapentistes du monde entier. À 20 minutes de Pokhara, Sarangkot est le site le plus couru du pays. Il faut dire qu’un point de vue impressionnant attend les parapentistes au-dessus du lac Phewa. Le panorama s'étire du Dhaulagiri à l'ouest jusqu'à l'Annapurna à l'est. Surtout, il dévoile sa magie au lever ou au coucher du soleil avec une palette de couleurs pastel impressionnante. Les sportifs font alors face aux mythiques Annapurna. Les agences se sont multipliées ces dernières années et certaines sont même tenues par des Français. Avis aux amateurs !

Le Bagh Chal, un jeu typique

Enfin, entre deux sorties nature, on pourra s’essayer au Bagh Chal, ce jeu de stratégie typiquement népali. Il voit se confronter deux joueurs : l'un gardien de vingt chèvres, l'autre maître sauvage de quatre tigres. Alors que les tigres doivent chasser les chèvres pour gagner, ces dernières doivent bloquer les tigres. Le Bagh Chal du Népal est souvent composé d'un plateau en ardoise gravé et de pions dorés. Cependant, n'hésitez pas à faire une partie au « naturel » : des lignes dans le sable, des cailloux pour les chèvres et des feuilles pour les tigres par exemple, ça fait très bien l'affaire !