L'ensemble du Graslei et du Korenlei, le long du canal, formait, au Moyen Âge, le port de Gand. On y trouve aujourd'hui de nombreux cafés et restaurants et c'est le point de départ de balades en bateau. Sur le Graslei, au premier plan, on aperçoit le bâtiment de l'ancienne poste (aujourd'hui reconvertie en centre commercial), construit dans un flamboyant néogothique à la fin du XIXe siècle. Se reflétant dans l'eau de la Lys, à partir de la poste, on découvre six autres maisons remarquables.
Maison de la guilde des francs-bateliers (1531). Comme plus loin la maison des maçons, c'est en plein XVIe siècle une folie gothique, qui annonce déjà le baroque. L'utilisation du gothique tardif semble illustrer l'état d'esprit d'une classe marchande satisfaite de l'ordre des choses, et qui passera trois siècles à s'opposer à toute mutation sociale et économique.
Maison des mesureurs de grain (1698). Ici, dans un goût encore Renaissance, les ornementations baroques de pierre se détachent sur un fond de briques assombries.
La maison du percepteur de taxes (1682), Tolhuis, ou Tonlieu, toute petite et coincée entre deux mastodontes.
Le Spijker ou entrepôt aux grains (1200). Sa façade romane de pierres grises percée de petites fenêtres doubles penche vers l'avant. Elle est la plus ancienne du quai. Ici, on entreposait le grain perçu comme droit de passage des bateaux naviguant sur la Lys et l'Escaut via Gand.
Première maison des mesureurs de blé (1435). De style Renaissance flamande alternant sobrement la brique rose et les encadrements de pierre blanche. Les mesureurs de blé au début du XVe siècle n'avaient pas encore le besoin de démentir, au moyen de la démonstration fastueuse de prospérité qu'on voit chez les francs-bateliers ou chez les maçons, un déclin entamé un siècle plus tard.
Maison de la guilde des maçons (1912). Pour l'Exposition universelle de Gand en 1913, la ville décide de bâtir ici une reconstruction de la maison des maçons datant du XVIe siècle et située à l'origine près de l'église Saint-Nicolas. La façade s'élance entre les nervures verticales qui se terminent en colonnettes appuyées sur les volutes du pignon.
En face du Graslei, sur le Korenlei, étaient situées jadis auberges et grandes demeures patriciennes. Alors que le Graslei est marqué par la pierre grise, la brique sombre et les encadrements de pierre blanche, le Korenlei alterne l'enduit ocre ou rose, la pierre blonde et la brique. La façade baroque, surmontée d'une girouette dorée était celle de la maison des bateliers non-francs (Onvrije Schippers).
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Les façades sont superbes, l’ambiance y est très sympa. Vraiment un bon moment.
Une escapade sur les quais la nuit tombée est vraiment géniale : les façades sont bien mises en valeur via les éclairages.
Je recommande
A ne pas manquer ,ne pas hésiter à s'offrir une bière dans une des magnifiques terrasses de café.
Se poser en terrasse ou le long des berges comme les étudiants et apprécier l’ambiance.
Endroit idéal pour se promener et pourquoi pas s'arrêter dans un des nombreux petits cafés avec vue sur les canaux
C'est un endroit agréable pour se promener.