MONASTÈRE DE KAISARIANI
Arrivé au bas du mont Hymette, prenez le chemin en terre qui mène au monastère, il faut alors compter une demi-heure de marche pour arriver à bon port. En dehors de l’intérêt archéologique que présente le site, la promenade dans le monastère offre la possibilité de découvrir l’un des plus beaux jardins de l’Attique, reconnu par l’Union européenne, en 1993, comme l’un des « jardins historiques d’Europe ».
Fondé au XIe siècle dans un vallon rempli de pins et de cyprès au pied du mont Hymette, le couvent est dédié à la Vierge. Il est en effet construit sur l’emplacement d’un ancien temple d’Aphrodite, où les pèlerins venaient se faire guérir leur infertilité. Dans la cour, on peut encore voir la fontaine d’où jaillissait la source d’Aphrodite et dont il ne reste que la tête de bélier, qui lui donna son nom de « fontaine du Bélier ». Ovide a d'ailleurs immortalisé la fontaine d’Aphrodite en la mentionnant dans son Art d’aimer. Près de l’église, outre la célèbre fontaine, on peut voir les cellules des moines et le réfectoire. Dans l'église, ne pas oublier de contempler le Christ Pantocrator de la coupole, qui remonte au XVIe siècle.
A côté du monastère s’étend une remarquable oliveraie historique, qui a été recréée à partir de gravures du XVIIe siècle. A travers l’oliveraie passe un large chemin qui conduit, 500 m plus loin, jusqu’aux ruines d’un vieux couvent franc.
Comptez une heure pour la visite du couvent et deux heures en tout si vous voulez prolonger la balade jusqu’à un beau point de vue sur le mont Hymette.