EVANGELINE OAK PARK
Situé en plein cœur de St. Martinville, ce chêne, s'il n'est pas le plus vieux de Louisiane, peut se vanter d'être le plus photographié. Il symbolise le drame de la déportation de milliers d’Acadiens lors du Grand Dérangement, bien souvent séparés de leur famille. Ce chêne bicentenaire est tout proche de l’endroit où débarquaient hommes et marchandises. La légende raconte qu’Evangeline, qui devait se marier avec Gabriel, quand ils furent séparés, et ensuite déportés, vint tous les jours pleurer au pied de ce jeune chêne. Un beau jour, après bien des années, alors qu’elle était devenue une vieille femme, ses prières furent enfin exaucées. Gabriel, à qui elle était toujours restée fidèle, débarqua. Elle le reconnut tout de suite, mais son immense bonheur fut de courte durée. Gabriel, lui, s’était marié. La pauvre Evangéline, qui jusque-là avait résisté à toutes les dures épreuves subies en tant qu’Acadienne dans l’espoir de le revoir un jour, ne put le supporter. Elle mourut quelques semaines plus tard de chagrin… Cette triste histoire est parvenue jusqu’à nos jours grâce au célèbre poème de Henry Longfellow, qui porte le nom de notre bien malheureuse héroïne. Une plaque historique marque d'ailleurs le lieu exact de la rencontre entre Emmeline Labiche et Louis Arceneaux, ceux qu'on surnomme communément Evangeline et Gabriel. Pour pousser plus loin l'expérience et plonger au cœur de la Grande Déportation, faites un saut juste à côté au Acadian Memorial & Cultural Center Museums (ouvert du mercredi au samedi de 10h à 16h30).