MUSEO DE LA MEMORIA Y LOS DERECHOS HUMANOS
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Musée inauguré en 2010 explorant les 17 ans de dictature du pays entre 1973 et 1990 qui sont des souvenirs vifs et douloureux.
Ce musée, inauguré en 2010, retrace les 17 ans de dictature dont a souffert le pays entre 1973 et 1990 durant le régime de Pinochet. Encore aujourd'hui le souvenir est encore vif, la présence douloureuse du passé et l'empreinte de la dictature sur la société chilienne sont toujours (plus que jamais) d'actualité. Au sein de ce grand bâtiment moderne, le dialogue social est de mise dans un pays où l'on ne parle toujours pas de la dictature dans les écoles. Au premier étage, une gravure montre deux mains accrochées à des barreaux de prison, une inscription l'accompagne : « Ces mains sont douleur, poésie et amour » : des mots écrits par le père de l'ex-présidente Michele Bachelet, opposant au régime de Pinochet et mort en prison. A travers un parcours recensant photos, vidéos, coupures de journaux, témoignages, installations interactives, carnets et autres reliques de cette époque, on évoque la torture et la privation de liberté de quelque 40 018 victimes, dont 3 200 morts ou disparus, selon les chiffres du dernier rapport de la deuxième commission Valech d'août 2011. Cette visite dans les années noires de la dictature est très émouvante et instructive (mieux encore si vous parlez ou lisez l'espagnol), et elle vous permettra, clefs en main, de saisir toute la dimension tragique à laquelle des dizaines de milliers de Chiliens ont été confrontés. Sûrement l'un des musées les plus incontournables du pays, une véritable nécessité civique qui saura plaire aux férus d'histoire.
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Avis des membres sur MUSEO DE LA MEMORIA Y LOS DERECHOS HUMANOS
Tres tres bien fait, il faut compter plusieurs heures (nous avons mis 4h) afin de prendre le temps.
Il ne vous laisse pas indifferent.
Mais il faut au moins une demi-journée pour voir celui-ci, dans un bâtiment ultra-moderne assez original.
Enormément de documents de la période de la dictature de Pinochet, donc beaucoup de choses à lire. Il manque des résumés en anglais pour les touristes qui maîtrisent mal l'espagnol...