Édifice offrant une visite guidée qui comprend une présentation du Parlement européen, la projection d'un film et une visite.
Conçu par Architecture-Studio Europe, le bâtiment Louise Weiss inauguré en 1999 abrite le siège du Parlement européen. Les députés issus des 27 pays membres de l'Union européenne y siègent une fois par mois. Le programme d'accueil comporte une visite de l'espace interactif du Parlementarium Simone Veil, un passage par les tribunes de l'hémicycle, ainsi que des explications sur le fonctionnement du Parlement européen. Une pièce d'identité valide est exigée à l'entrée. Les modalités d'accès varient selon les sessions : pensez à vérifier sur le site internet.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Les points forts de cet établissement :
Avis des membres sur LE PARLEMENT EUROPEEN
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.




Questions fréquentes :

Premièrement, le manque de Coca-Cola dans un distributeur placé au sein même d’une institution européenne soulève une question fondamentale : peut-on sérieusement promouvoir les droits et libertés si l'on est incapable d’assurer un approvisionnement régulier en soda ? Le Coca, bien plus qu’une simple boisson, incarne pour beaucoup une pause salvatrice, un réconfort universel, voire un substitut temporaire de volonté face à des réunions interminables sur "la représentation des tapisseries dans l’espace public européen". Son absence laisse présager un abandon plus vaste des petites attentions qui rendent le service public humain et supportable.
Deuxièmement, cette absence s’inscrit dans une série de négligences tout aussi préoccupantes : savon à l’odeur douteuse, fauteuils d’attente au rembourrage incertain, signalétique si abstraite qu’elle semble conçue pour égarer les visiteurs dans une quête symbolique de transparence institutionnelle. Ces détails, que d’aucuns balayeraient comme secondaires, construisent en réalité l’expérience sensorielle et psychologique d’un citoyen face à l’administration. Or, ignorer ces détails, c’est nier le rôle de l’empathie dans le service public, et donc s’éloigner de toute notion de démocratie vivante.
Enfin, ce désintérêt flagrant pour le confort quotidien révèle une hypocrisie structurelle. Le Conseil de l’Europe, prompt à dénoncer les discriminations ou à recommander des réformes lexicales sur les menus de cantine, semble paradoxalement indifférent aux micro-agressions gustatives que subissent ses usagers. On en vient à se demander si l’institution agit par véritable conviction ou pour le plaisir académique d’émettre des critiques là où personne ne les a demandées.
En définitive, si l’absence de Coca-Cola dans un distributeur peut paraître dérisoire, elle cristallise une série d’incohérences plus profondes dans le fonctionnement de certaines institutions européennes. Entre le discours grandiloquent et les petites réalités ignorées, se creuse un fossé où l’ironie le dispute à la frustration. Car ce n’est pas seulement une canette qui manque, c’est une forme de considération minimale pour ceux qui, chaque jour, essaient de comprendre à quoi servent exactement ces grands bâtiments remplis de gens très sérieux, mais manifestement pas très assoiffés de bon sens.