Résultats Édifice religieux à BAMIYAN

LES BOUDDHAS

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Bamiyan, Afghanistan
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Aujourd’hui il ne reste plus rien de ces statues dynamitées (car « non-islamiques ») par les talibans en 2001. Mais le site mérite d’être visité aussi bien pour sa splendeur que pour son intérêt historique. Il suffit d’imaginer Bamiyan au temps de son expansion bouddhique – des milliers de moines vivant dans ces niches troglodytiques, des sculptures colorées –, pour que le site retrouve toute sa magie.

Histoire. Erigés entre le IVe et le VIe siècle après J.-C., les bouddhas de Bamiyan étaient deux statues monumentales de bouddhas debout, excavées dans la paroi d’une falaise. Ils appartenaient, selon les archéologues, à l’art gréco-bouddhique. C'étaient les plus hautes statues de Bouddha jamais fabriquées au monde. Datant de 632, des écrits du poète chinois Hiuan-Tsang relatent la magnificence de Bamiyan. Ils nous informent sur la vie du sanctuaire bouddhique de Bamiyan à cette époque et attestent de l’existence de ces deux bouddhas.

Pendant la guerre civile (1992-1996), le site de Bamiyan a été utilisé par les combattants, qui y ont disséminé des mines. Mais sa destruction finale est attribuée aux talibans. En février 2001, le mollah Omar, à la tête du régime taliban, avait proclamé que tout ce qui n’était pas islamique devait disparaître. Le 8 mars 2001, malgré les menaces des instances internationales, il ordonnait à ses hommes de tirer au canon de char et à la roquette sur les statues des bouddhas. Le lendemain, le 9 mars, un texte de l’ONU demandait aux extrémistes d’épargner l’art afghan. Mais, le 10 mars, les talibans achevaient la destruction des bouddhas à la dynamite.

Aujourd’hui, il n’est pas encore question de redonner vie à ces bouddhas, même si le gouvernement afghan en a émis l'envie pour raviver le tourisme. En revanche, plusieurs travaux de consolidation des falaises et des niches ainsi que de conservation des peintures murales ont été réalisés. Le site tout entier est classé sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

Certains archéologues, dont une mission française (la Délégation de l’archéologie française en Afghanistan), se consacrent à la recherche de la cité ancienne de Bamiyan. D’autres se penchent aussi sur le bouddha couché… la légende dit qu’il y aurait un troisième bouddha.

Port du casque obligatoire (on vous le prête lors de votre visite). Prenez de bonnes chaussures, un sac à dos léger (ça grimpe !) et, éventuellement, une lampe de poche pour visiter les grottes. Il est possible de demander un guide, mais il n’est pas sûr qu’il parle le français ou l’anglais.

Visite. Juste après le bureau du directeur, un vaste hangar abrite les vestiges de ce qu’on appelle le grand bouddha, qui mesurait 55 m, par opposition au petit bouddha, de 38 m. L’essentiel du corps du bouddha était sculpté dans les falaises de grès. Mais, afin d’en modeler les membres, on a utilisé également un mélange de boue, de paille et de stuc. Les drapés n’ont pas été sculptés sur son corps, ce sont plutôt des sortes de cordons recouverts d’un mélange de paille et de boue et soutenus par des bouchons en bois. Sa robe était rouge.

Selon le poète chinois Hiuan-Tsang, le visage du grand bouddha était recouvert de feuilles d’or. Sa niche était entièrement décorée de peintures. Elle était entourée de dix grottes, dont on pense qu’elles dataient du VIIe siècle.

Il n’y a plus de peintures à l’intérieur de la niche, mais, à l’aide d’une lampe, on peut apercevoir des éléments décoratifs d’un style intéressant, à l’époque très en vogue en Afghanistan : des hauts-reliefs sculptés dans de la paille et de la boue. Un escalier permet de grimper au sommet du grand bouddha.

De là, la vue est très belle, mais attention au vertige… Rangés sous le hangar, les quelques gros fragments appartenant à la statue ne représentent proportionnellement qu’une infime partie de sa taille réelle.

Le petit bouddha se trouve 500 m plus loin. Plus vieux d’un siècle, il fut le premier à être sculpté dans ces falaises, probablement dans le courant du IIIe siècle ou au tout début du IVe. Les traits de son visage et les tissus qui l’habillent étaient modelés. La robe du petit bouddha était peinte en bleu et la niche dans laquelle il siégeait était ornée de fresques dont l’une représentait le dieu du soleil dans un ciel bleu, avec des chevaux d’un blanc de neige, une allégorie de la relation entre le cosmos et Bouddha. Un labyrinthe de cavités et de grottes entourait cette niche centrale.

Le poète chinois Hiuan-Tsang décrit la cité de Bamiyan, en 632, comme « plus d’une dizaine de monastères servis par plusieurs milliers de moines ». Les petites grottes servaient de sanctuaires, les grandes de salles d’assemblée et les plus petites de cellules monastiques. Beaucoup étaient décorées et toutes étaient reliées par un escalier en plein air, encore visible, qui permettait d’accéder au sommet des bouddhas. L’intérieur des niches était peint de fresques qui racontaient des épisodes de la vie du Bouddha. Les dessins représentés font appel à différentes formes d’art : grec, indien et sassanide (perse), ce qui donne à l’art de Bamiyan une originalité unique. Malheureusement, très peu de peintures y sont encore visibles. Du haut de ces cavernes creusées à flanc de falaise, la vue sur Bamiyan est vertigineuse et infinie.

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