MAMAC

LE MAMAC


Historique

Inauguré le 21 juin 1990, le MAMAC a peu à peu rassemblé, sous la direction de Claude Fournet et Pierre Chaigneau, une collection magnifique de par sa qualité et sa richesse. L’arrivée en 1996 de Gilbert Perlein à la tête du musée poursuit ces engagements et insuffle une nouvelle impulsion par un ambitieux programme d’exposition conférant à l’institution une place remarquée sur la scène artistique internationale.

Le Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice (MAMAC) fait partie d’un ensemble culturel, comprenant le Théâtre National de Nice, la Bibliothèque Municipale à Vocation Régionale et aujourd’hui le Forum de l’urbanisme. Il sera bientôt connecté à la Coulée verte, immense parc urbain de 12 hectares rejoignant le bord de mer. Ouvertes au public, les terrasses du musée offrent un panorama unique sur la ville.

Ses Missions

⇨ UNE COLLECTION XXe-XXIe RICHE ET DIVERSIFIÉE.

Avec près de 1 200 œuvres et plus de 300 artistes, le MAMAC couvre une vaste période allant de la fin des années 1950 jusqu’à aujourd’hui. Ses collections trouvent leur articulation essentielle dans le rapport entre le Nouveau Réalisme européen et l'expression américaine de l'art d'assemblage et du Pop Art. L’objet occupe ainsi une place pivot. Des focus de premier ordre complètent ces recherches. La salle Yves Klein révèle l’étendue et la richesse de la démarche de l'artiste, grâce au dépôt à long terme des Archives Yves Klein. La salle Niki de Saint Phalle & Jean Tinguely constitue la plus importante collection de l’artiste en France (et la seconde en Europe) suite à sa donation en 2001.
Parallèlement, le MAMAC propose un large échantillonnage de la création artistique européenne et américaine de ces soixante dernières années avec des éclairages singuliers sur les mouvements phares du XXe siècle : Arte Povera, Land Art, Minimalisme, Abstraction américaine, Art Conceptuel et Nouvelle Figuration. Enfin, ce récit s’enrichit par la présentation d’artistes issus de la scène artistique des années 1980 à nos jours marqués notamment par l’esthétique publicitaire, la peinture figurative, le développement de mythologies personnelles et le détournement.
L’enjeu majeur du MAMAC est de lier l’histoire artistique régionale et internationale dans la mesure où le territoire azuréen a été marqué par une émulation artistique autour de l’acte d’appropriation (avec les Nouveaux réalistes), de l’art d’attitude (avec Fluxus) et de la remise en cause du tableau (avec Support/Surface) qui se poursuit avec les nouvelles générations.
Par le renouvellement constant de ses accrochages et la présentation de ses nouvelles acquisitions ou donations, le MAMAC révèle au public le foisonnement et l’étendue de son fonds permanent.

⇨ UNE PROGRAMMATION ARTISTIQUE DYNAMIQUE AU RAYONNEMENT INTERNATIONAL.

Au fil des ans, ce musée a su offrir de belles mises en regard de la création instituant un dialogue véritablement fécond. Parallèlement aux manifestations collectives telles qu’ « Intra-Muros » (2004) où 21 artistes internationaux ont été invités à investir un mur, « La Couleur en avant » (2011), « Klein-Byars-Kapoor » (2012) ou encore « After Matisse » (2013) ; Tom Wesselmann (1996), Robert Rauschenberg (2005), Jean-Pierre Raynaud (2006), Jaume Plensa (2007), Robert Longo (2009) ou encore Wim Delvoye (2010) ont signé une exposition monographique au MAMAC de Nice. La jeune création trouve légitiment sa place avec des projets comme « Nouvelle Vague » (1994), « Nice to meet you » (2007). La galerie contemporaine et les vitrines du MAMAC renforcent cette vocation prospective. Aujourd’hui, le public est fidélisé et suit le musée dans ses choix avec près de 180 000 visiteurs par an.

⇨ UNE VOCATION PÉDAGOGIQUE.

Dans un objectif d’ouverture à tous types de publics, le MAMAC propose un programme de visites guidées et d’ateliers d’arts plastiques relayé également par l’opération « sans contact » qui favorise l’accessibilité et la compréhension de l’art contemporain au plus grand nombre. Enfin, l’auditorium, le centre de documentation et la mise en ligne de la collection (via Videomuseum ou http://www.mamac-nice.org/) prolongent cet objectif didactique et fournissent un outil indispensable aux chercheurs.