Au fil des années, Ludovic Beaugis s'impose dans le paysage gastronomique de l'Oise. Formé par quelques grandes toques parisiennes dont Antoine Heerah qui était à l'époque au Chamarré avant de reprendre le Moulin de la Galette, Ludovic est aussi passé par le Royal Monceau et le Chiberta de Guy Savoy. Il fallait du courage pour s'installer à Formerie, mais aussi de la patience pour faire venir à lui les gourmets de la région. Aujourd'hui, on peut considérer qu'il y est arrivé et en ce qui nous concerne, nous en sommes intimement convaincus et notre dernier repas, nous l'a une fois de plus prouvé : melba de tomate à la chantilly de chèvre ou champignon poêlés et son croustillant de jambon en entrées puis carré de porcelet et ses pommes grenailles ou filet de rouget rôti au risotto de légumes et notre dessert préféré, l'aubergine cristallisée, mousse badiane et son sorbet basilic. Certains pensent que la Table de Laurent est aujourd'hui incontournable... Nous sommes entièrement d'accord avec cette pensée.
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