Au sein d'une auberge rattachée à un ancien presbytère du XVII siècle, deux virtuoses célèbrent les saveurs de la région.
C'est un éden culinaire qui a ouvert ses portes en juillet 2018 dans la petite commune de Vailhan. Dans ce village, Amélie Darvas, cheffe, et Gaby Benicio, sommelière, ont ouvert Aponem (« bonheur » en langue Pataxo) dans une auberge nichée au sein d'un ancien presbytère du XVIIe siècle. À table, la cheffe a conservé son esprit moderne, son style graphique et sa passion du terroir et des bons produits. Dans l'assiette comme dans les verres, c'est une déclaration d'amour à la région.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur ÄPONEM - L'AUBERGE DU PRESBYTÈRE
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
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Questions fréquentes :

J'aurais pu mettre 5 étoiles pour saluer la gentillesse de la serveuse brésilienne qui a fait ce qu'elle a pu, mais elle ne gérait pas les boissons, ni les humeurs de la "chef", j'aurais pu…
J'aurais pu mettre 5 étoiles pour faire comprendre à la cuisinière qui est venue nous demander si tout était ok, qu'on ne lui en voulait pas, j'aurais pu…
J'aurais pu mettre 5 étoiles pour le cadre charmant et prometteur, j'aurais pu…
Mais non, je ne mets qu'une étoile, et pas une de plus, en effet :
- J'ai osé de façon courtoise sans aucunement hausser le ton demander poliment un autre choix de vin que celui que me proposait Mme GABY, après 40 minutes d'attente sans même un verre d'eau pourtant demandé dès notre arrivée.
- Les plats (tous succulents) sont arrivés au compte-goutte, sans rythme ni coordination.
- Après une, puis deux, puis X demandes pour avoir de l'eau, un des convives s'est levé discrètement pour aller trouver la personne au service, pour avoir la suite et surtout de l'eau. (Nous étions début juillet, dans l’Hérault : 1h20 sans eau en terrasse, on finit par avoir soif.)
- Et là, c'est le drame, ou plutôt, le théâtre, Mme Gaby est arrivée en nous interpellant au milieu des autres convives déclarant que c'était la première fois qu'on se montrait aussi irrespectueux envers elle (???), que chez elle tout n'était qu'amour, douceur, zénitude et gentillesse, avant de nous humilier publiquement. Dans une envolée lyrique, nous devenions ses invités d'honneur et elle annonçait nous offrir gracieusement le repas… pour nous remercier.
- Après ce spectacle solo, je lui ai calmement demandé en quoi nous avions été irrespectueux, elle n'a répondu qu'en boucle : amour, zénitude, douceur, gentillesse, gratitude…
- Probablement vexée, après 1h29 à attendre notre première goutte d'eau, la "chef" est revenue avec une bouteille d'eau et des verres qu'elle a remplis au quart, en nous refaisant avec emphase, l'éloge de l'amour, de la gentillesse, etc… Puis, vengeance minable, elle est repartie avec la bouteille. On s'est tous regardés, médusés par le spectacle mais oui, nous n'avions eu droit qu'à 100ml d'eau chacun. On aurait cru une punition d’école maternelle.
- Face à ce délire d’autorité blessée, et à 22h passées, nous avons préféré quitter les lieux au bout de deux heures, en plein milieu du repas, pour préserver la paix du lieu et ce qui restait de la soirée. Il faut dire qu’on n’osait même plus rien commander. Et malgré notre statut d’"invités d’honneur", nous sommes tout de même passés, courageusement, par la caisse pour régler notre "repas".
- Et là bizarrement, les 2 premiers couples dont moi, ont eu droit de payer… mais pour le troisième, à l'initiative de Mme Gaby, c'était reparti dans la litanie sur l'amour, la douceur la gentillesse et… "on ne m'a jamais fait ça…" et Mme Gaby ne les a pas fait payer en appliquant la logique mystérieuse d’un lieu où l’on est traité selon l’humeur et pas selon l’équité.
Bref, au-delà des assiettes bien exécutées, l'expérience fut un naufrage humain et relationnel. Tout est amour, sauf quand vous avez soif, faim ou une opinion.
Pour l'amour et la douceur vous le trouverez sans doute dans les plats mais sûrement pas dans l'accueil exécrable de la "chef" Mme Gaby.
Pour les vins, acceptez ce qu'on vous propose, et surtout, ne la ramenez pas !
Et petit conseil, s'il fait chaud, prenez de l'eau avec vous, elle est rare à l'Aponem et surtout, il faut la mériter.
Pour Mme Gaby, que dire… rien.
Car moi aussi, je suis très attaché au respect (notamment celui dû aux clients) et je tiens à la rassurer : elle n'aura plus jamais à "subir" notre politesse, notre patience ni ce prétendu irrespect sorti tout droit de son imaginaire et qui, apparemment, a suffi à faire vaciller sa zénitude autoproclamée.
Il est certain, que même gratuitement je n'y remettrai plus les pieds.
Ps : C'était un dimanche soir tapas/ginga - et non un repas entre 80/160€ Les gueux seraient-ils moins bien traités que les autres ?