Restaurant offrant des produits d'une grande qualité avec une grande maîtrise.
Situé au cœur du Fronsadais, Le Saillans est une étape gastronomique incontournable. Le chef, Gilles Udron -Normand d'origine-, et son épouse Sophie ont fait le pari d'attirer une belle clientèle dans ce petit village, à quelques kilomètres de Libourne, mais loin d'un axe routier. Pari réussi grâce aux talents du chef passé depuis quelques mois au service, au sourire de Sophie et au lieu chic et cosy qui offre trois salles. L'été on s'installe à l'ombre des catalpas. La carte se réinvente régulièrement selon les saisons et l'inspiration de celui qui est derrière le piano... Tous les produits sont d'une grande qualité et travaillés avec une grande maîtrise. On peut voir arriver dans l'assiette un croustillant de légumes et haricots mungo à la confiture de tamarin présenté comme un nem. L'intitulé peut paraître compliqué mais en fait le nem est simple, ce sont les saveurs qui nous séduisent dès la première bouchée. Le filet de canette, gastrique de fruits rouges et vieux légumes nous réjouit tout autant. En dessert on tente avec beaucoup d'incertitude la crème brûlée basilic et huile d'olive. Une fois dans la bouche on n'a aucun regret. Une adresse comme on les aime : goûteuse, chaleureuse et qui reste simple.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Avis des membres sur LE SAILLANS
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
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Questions fréquentes :

La cuisine, quant à elle, est à la hauteur des promesses du lieu : sincère, élégante et généreuse. En entrée, un velouté de chou-fleur au foie gras, rehaussé d’un œuf poché à la cuisson idéale, a enchanté les palais. Son onctuosité, sa profondeur, cette touche de douceur équilibrée par le caractère du foie gras… un pur régal. À ses côtés, un émincé d’encornets tendre et savoureux, travaillé avec finesse et sans excès, rappelait les meilleures inspirations marines.
Les plats ont confirmé cette belle impression : un maigre rôti, à la cuisson précise, accompagné d’un écrasé de pomme de terre lisse et beurré, dans une simplicité assumée mais parfaitement exécutée. Et un magret de canard fondant, associé à un parmentier pané croustillant à l’extérieur, moelleux à l’intérieur — une alliance originale qui fonctionne à merveille.
Pour clore ce déjeuner, les douceurs n’ont pas failli : une crème brûlée à la noisette, fine, tiède, parfumée, et un bavarois mousse caramel d’une légèreté admirable, à la fois aérien et intense. Le tout accompagné d’un Fronsac 2015, bien charpenté, 80 % Merlot, 20 % Cabernet franc, aux arômes ronds et persistants, parfaitement accordé à l’ensemble du repas.
En somme, une expérience gastronomique sans fausse note, dans un lieu où l’on sent le souci du détail et le plaisir de faire bien. Un déjeuner mémorable, que l’on n’a qu’une envie : renouveler.