Le château de Cadillac est doté de magnifiques cheminées monumentales en marbre, richement décorées
L'histoire du château de Cadillac est intimement liée à celle de Jean-Louis de Nogaret de La Valette, premier duc d'Epernon, un personnage ambitieux qui, après avoir été mignon à la cour d'Henri III, devint une figure importante sous Henri IV et Louis XIII. Ce dernier, élevé au rang de duc par Henri III, épousa Marguerite de Foix-Candale, héritière du seigneur de Cadillac. Sous l'impulsion d'Henri IV, il fit démolir l'ancien château médiéval des Foix pour y ériger une somptueuse demeure qui rivalisait avec les luxueuses résidences royales. Les travaux commencèrent en 1599 et s'étendirent sur près de 30 ans. Après avoir été endommagé lors de la Révolution française, le château fut acquis par l'État, transformé en prison pour femmes et resta ainsi pendant 130 ans. Plus tard, il servit de centre d'éducation surveillée pour jeunes filles jusqu'au milieu du XXe siècle. Aujourd'hui restauré, le château présente un intérieur somptueux, avec ses plafonds lambrissés, ses tapisseries et ses cheminées monumentales en marbre, témoignant de son riche héritage. Il représente un exemple marquant de l'architecture à la française de la Renaissance. La visite du château, d'une durée d'une heure en libre accès ou guidée, permet de découvrir l'histoire fascinante de cet édifice et ses nombreux trésors architecturaux. Tout au long de l'année, diverses animations culturelles (expositions, spectacles, visites-découverte, événements) sont proposées. Gratuit le premier dimanche des mois de janvier, février, mars, novembre et décembre.
Le saviez-vous ? Cet avis a été rédigé par nos auteurs professionnels.
Les points forts de cet établissement :
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Avis des membres sur CHÂTEAU DE CADILLAC
Les notes et les avis ci-dessous reflètent les opinions subjectives des membres et non l'avis du Petit Futé.
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Questions fréquentes :

Non seulement aucune tentative n’a été faite pour orienter ou informer convenablement les personnes arrivant sur le site – mission pourtant élémentaire et centrale dans le rôle d’hôte – mais plusieurs remarques déplacées et un ton particulièrement sec ont été adressés à des visiteurs, dont moi-même. Ce type de comportement ne saurait en aucun cas être toléré dans un lieu patrimonial censé promouvoir la culture, l’histoire et l’hospitalité. Il est profondément regrettable que les agents en poste ne semblent ni formés à la médiation culturelle ni même sensibilisés aux rudiments de la relation humaine dans un cadre touristique.
Il est à noter que le rôle d’un agent d’accueil dans un établissement tel que le Château de Cadillac ne se limite pas à contrôler des billets ou à surveiller des espaces. Il implique également de faire preuve de bienveillance, de pédagogie et d’ouverture, afin d’offrir aux visiteurs une expérience mémorable, empreinte de respect et d’enthousiasme. Hélas, il semblerait que ces valeurs soient totalement absentes de l’esprit qui anime le personnel actuellement en fonction.
Un tel accueil nuit non seulement à l’image du monument, mais aussi à celle de la région dans son ensemble, et plus largement à l’attractivité du patrimoine français. Il est profondément regrettable que les gestionnaires du site – qu’il s’agisse du Centre des monuments nationaux ou de toute autre autorité compétente – ne prennent pas les mesures nécessaires pour remédier à une situation aussi préjudiciable.
En conclusion, je tiens à exprimer mon profond mécontentement face à cette expérience indigne du prestige du Château ducal de Cadillac-sur-Garonne. J’espère sincèrement que cette critique trouvera un écho auprès de l’administration concernée, et qu’une réforme du personnel ou, à tout le moins, une formation adaptée sera rapidement mise en œuvre afin que ce joyau historique puisse être redécouvert par le public dans les conditions qu’il mérite véritablement : celles du respect, de l’accueil chaleureux et de la mise en valeur de notre patrimoine.