C'est par la mer que l'on découvre le mieux la Corse et la beauté de ses paysages uniques en Méditerranée. Ses côtes offrent une diversité extraordinaire de sites : petites marinas typiques, criques désertes, ports de plaisance animés, falaises, calanques et immenses plages de sable fin qui se succèdent sur tout le littoral. Toujours cristalline, l'eau vous invite à goûter les plaisirs de la mer, tandis que de somptueux décors vous appellent à explorer les trésors des terres.

 

Les délices du couchant

On peut commencer son circuit par le golfe de Saint-Florent et la petite ville éponyme qui, avec ses ruelles étroites enlacées autour de l'église, n'a rien perdu de son pittoresque. La fière citadelle génoise domine la cité et l'ancienne cathédrale du Nebbio présente un bel exemple d'architecture médiévale. Le village regorge de bonnes tables, et l'ambiance sur les quais jusque dans les ruelles y est toujours bon enfant. Au sud de Saint-Florent, le site des Agriate avec les plages de Saleccia, Loto, Fornali et Mortella proposent des mouillages idylliques. Faites votre choix pour jeter l'ancre, et parcourez les fameux vignobles de Patrimonio qui produisent parmi les meilleurs crus de Corse. En poursuivant au sud, on passera le long du site de l'Ostriconi et sa lagune sauvage en ayant prévu une escale aux mouillages de Malfalco et à la plage de Ghignu.

On atteint rapidement l'Île-Rousse, la cité Paoline semble avoir échappé au temps : sa vieille ville, ses rues pavées, son port de pêcheurs, ses fortifications et ses anciennes maisons d'un beau style florentin forment un décor magique. Animée tout au long de l'année, on flâne avec plaisir sur sa grande place où trône le buste de Pascal Paoli, sous le marché couvert soutenu par 21 colonnes et sur les terrasses à l'ombre des platanes. Au sud de la cité, la plage de Bodri livre, par beau temps, une mer d'une transparence exceptionnelle qui se détache sur un sable immaculé.

Nous voilà arrivés à Calvi : patrie de Christophe Colomb, capitale de la Balagne mais aussi et surtout : perle du nord. La grande et belle citadelle génoise, construite sur un promontoire, domine le port, et la vue sur la baie depuis les remparts est magnifique. On y trouve de beaux monuments : l'oratoire Saint-Antoine, la Poudrière, la caserne Sampierro et la maison de Christophe Colomb. Pour qui cherche baignade et farniente, nous conseillons l'anse de la Revellata, moins grouillante que la grande plage de la Pinède.

 

Scandola, la volcanique

Plus au sud, on trouvera deux beaux mouillages à Nichiaretto et Crovani, avant d'atteindre le port de Galeria. Dans l'arrière-pays, la vallée du fleuve Fango et ses piscines naturelles permettront de rafraîchissantes baignades avant de pénétrer la réserve naturelle de Scandola. Préparez vos jumelles en passant à Cala Muretta pour observer l'Alpana, l'aigle pêcheur, qui annoncera votre arrivée au port de Girolata. On atteint le golfe de Porto et son petit port aménagé dans l'estuaire de la rivière. Non loin se trouve le village de Piana. Au coeur du village se dresse l'église paroissiale dédiée à l'Assomption, de style baroque tardif. Elle abrite la statue de la Vierge de l'Assomption, oeuvre génoise du XVIIIe siècle, classée aux Monuments historiques. Mais Piana est surtout célèbre pour ses calanques, véritables sculptures naturelles de roches déchirées aux formes étranges, dont la couleur rougeoyante joue avec les rayons du soleil. Ce majestueux site est classé d'intérêt mondial par l'UNESCO. Au loin se découpent les presqu'îles de Senino et de Scandola. Le site est protégé et ses espèces naturelles préservées. Piana garde tout son charme d'antan et il ne faut surtout pas manquer le coucher de soleil. C'est en ces moments que les calanques se parent de leurs plus belles couleurs. Après le passage au Capu Rossu, on mouillera à Palu ou à Arone pour sa belle plage de sable fin et ses bons restaurants.

On garde le cap au sud pour rejoindre Cargese, qui mérite l'escale pour reprendre des forces. On traverse ensuite le golfe de Sagone et la grande plage de la Liscia avant d'atteindre Lava, rendue célèbre grâce à ses pièces d'or ! L'entrée dans le golfe d'Ajaccio débute par le passage aux îles Sanguinaires et leurs trois îlots. On longe ensuite le mouillage de l'Ariadne et sa plage, vous apercevrez au loin la grande cité moderne, capitale du sud, et ville impériale. Le port est abrité par tout temps. On s'attardera en ville pour visiter le musée Fesch, la maison Bonaparte, la cathédrale et l'église Saint-Erasme, patron des pêcheurs.

 

Le beau golfe du Valinco

A la pointe sud du golfe, Capo di Muru et sa belle tour génoise restaurée ouvrent la porte du golfe du Valinco. Escale à Propriano ensuite, pour son port bordé de jolies terrasses de glaciers, ses commerces, son théâtre et ses structures de loisirs.

Puis, on ne manquera pas le mouillage de Campomoro avant de poursuivre vers des criques somptueuses d'Agulia, Conca et Arana où vous serez seul au monde, même au mois d'août. On arrive ensuite à la marine de Sartène et le charmant port de pêche de Tizzano, paradis des plongeurs mais également réputé pour ses sites ancestraux de Pallagiu et Cauria. En poursuivant, on passe à la plage d'Argent bordé d'un maquis parfumé, dans le golfe de Murtoli, puis au mouillage de Roccapina dominé par son lion et les restes d'une tour face à l'île des Moines. La plage est jolie mais souvent surpeuplée, alors on préférera l'anse de Chevanu, au début de la réserve naturelle des bouches de Bonifacio.

Profitez de Pianottoli-Caldarello, dernière étape avant l'extrême sud et son agitation. Au fond de la baie, le petit port est charmant et la côte sauvage mérite de s'attarder.

 

De la Dame Blanche jusqu'aux Lavezzi

L'entrée dans le goulet de Bonifacio ne laisse personne insensible. Ses falaises s'effacent tout à coup pour laisser place à une surprenante cité. Cette ville construite sur d'imposantes falaises de calcaire est d'une beauté vertigineuse. Dressée à la limite de la roche, elle défie la colère de la mer qui, les jours de tempête, vient fouetter son piédestal. Toute la saison, l'ambiance exalte les quais du port qui accueillent les cohortes de touristes à bord des vedettes de promenade. On prendra le temps d'apprécier les nombreux monuments comme l'église romane Santa Maria ou San Dumeniciu la gothique, mais le plus agréable est de flâner dans les ruelles et de s'installer à la terrasse d'un des nombreux restaurants pour déguster du poisson. On quitte le port à regret pour aller se recueillir aux îles Lavezzi, théâtre du plus grand naufrage de la Méditerranée : celui de la Sémillante. C'est un spot de référence pour les nombreux plongeurs qui viennent visiter Mérou-Ville. Avant de préparer la remontée vers la côte est...

 

Infos futées

 

Quand ? Toute l'année pour apprécier la diversité des couleurs de l'eau et des paysages. De mai à octobre, si l'on veut se baigner sans réserve.

 

S'y rendre. La Corse possède quatre aéroports (Ajaccio, Calvi, Bastia, Figari), le plus important étant celui d'Ajaccio. En bateau : vous pourrez embarquer de Nice, Marseille ou Toulon.

AIR CORSICA - Plus d'informations sur le site

AIR FRANCE - Plus d'informations sur le site

CORSICA FERRIES - Plus d'informations sur le site

 

Utile. Pour préparer au mieux son escapade.

AGENCE DE TOURISME DE LA CORSE - Plus d'informations sur le site