Découvrez l'Emilie-Romagne : Les enjeux actuels

L'Emilie-Romagne est l’une des régions italiennes les plus riches. Son faible pourcentage de chômage par rapport aux autres régions (4,9 % en 2024, contre 7,6% au niveau national) a d'ailleurs attiré un fort flux d'immigrés, provenant principalement d’Europe de l’Est, du Maghreb et d'Asie. L'âme agricole de la région est encore bien vivace, même si elle tend à diminuer de plus en plus au profit du secteur industriel. L’économie peut, par ailleurs, s’appuyer sur un réseau de voies de communication dense doté d’infrastructures efficaces : la région est connectée au reste du pays et à l’Europe par plusieurs autoroutes. Bologne représente l’un des nœuds ferroviaires majeurs du pays, pour le transport des personnes comme pour celui des marchandises, et son aéroport est l’un des plus importants d’Italie, couvrant une centaine de destinations. Enfin, le port de Ravenne constitue l’un des principaux ports commerciaux de l’Adriatique.

Richesses agricoles et industries de pointe

Les terres fertiles de la plaine du Pô sont propices à la culture des céréales (blé et maïs), des légumes, des arbres fruitiers et de la vigne. La région cultive de nombreux produits d’excellence jouissant d’une appellation d’origine : les cerises de Vignola, les poires et les pêches d’Emilie-Romagne, l’ail de Voghiera, l’asperge verte d’Altedo… Elle est aussi la première région italienne productrice de betterave sucrière. Les cépages lambrusco, sangiovese, albana, trebbiano entrent dans l’élaboration de vins de qualité, moins connus cependant que leurs voisins toscans ou vénètes. L’élevage bovin et porcin y est également très développé.

Quant à l’industrie, tous les secteurs sont représentés avec, en tête, une industrie mécanique dont la réputation a depuis longtemps franchi les frontières du pays : constructeurs automobiles et motocyclistes, carrossiers et préparateurs sont implantés dans les provinces de Modène, de Reggio Emilia et de Bologne, avec Ducati, Ferrari, Italjet, Moto Morini, Maserati, Lamborghini, etc. Autres secteurs représentés dans la région : l’industrie agroalimentaire du côté de Parme avec Barilla et Parmalat, le textile à Carpi, la céramique à Faenza et Sassuolo, l’industrie chimique à Ravenne, le biomédical à Mirandola, etc.

Un tourisme discret mais dynamique

Le tourisme occupe une place importante dans l'économie régionale et c'est la Riviera romagnole qui attire la majorité des voyageurs : la côte adriatique est fréquentée chaque année par environ 10 millions de vacanciers, pour la plupart italiens, allemands et hollandais. Les villes attirent les amateurs d'art, en grande partie étrangers, tandis que la qualité de la cuisine et des produits d'Émilie-Romagne en font une destination de plus en plus plébiscitée par un tourisme œno-gastronomique.

A gauche toute !

Dans le paysage politique italien, l'Émilie-Romagne s'affirme comme une région historiquement très à gauche. Depuis 1970, les présidents de région qui se sont succédé à la tête de l'Émilie-Romagne sont tous issus de partis de gauche, à commencer par le Parti Communiste de 1970 à 1990.

Le président précédent Stefano Bonaccini, issu du Parti Démocratique (PD), un parti de gauche élu en 2014 et en 2020, a laissé sa place à Michele De Pascale (également du Parti démocrate) à Bologne suite aux élections du 18 novembre 2024, tandis qu'il a été élu dans la région voisine en Ombrie (Pérouse). Un coup dur pour la coalition d'extrême droite et de droite de Giorgia Meloni, même si en Émilie-Romagne, bastion de la gauche, la victoire était évidente. Néanmoins, le taux de participation était très bas : seuls 46,42 % des électeurs se sont déplacés pour voter en Émilie-Romagne (-20 % par rapport à l'élection de 2020).

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