Si l'archipel guadeloupéen a toujours été plébiscité pour ses extraordinaires richesses naturelles et culturelles, il s'oriente désormais vers la créativité et le dynamisme avec des réalisations d'envergure qui représentent un nouvel attrait et des atouts supplémentaires pour la destination. Au-delà de ses splendides plages de sable blanc, brun ou noir, de ses eaux translucides qui accueillent des coraux et une flore sous-marine à couper le souffle, la Guadeloupe surprend par la diversité de son offre touristique.

Un archipel de possibilités

D'abord, le Parc national de la Guadeloupe constitue une visite incontournable avec plus de 21 000 hectares riches d'une diversité d'espèces végétales et animales dont certaines sont endémiques. Il s'agit d'un terrain de jeu privilégié pour les amoureux de la nature. Au programme, des randonnées pédestres dont les plus célèbres vous entraînent vers le volcan de la Soufrière ou les chutes du Carbet, mais également des bivouacs, du canyoning, des baignades vivifiantes dans les eaux fraîches des cascades ou à l'inverse relaxantes dans les sources chaudes...

Mais comme son nom l'indique, l'archipel de la Guadeloupe est constitué de plusieurs îles. Chacune d'elles s'appréhende diversement. Le fameux " papillon " doit son nom à la forme des deux îles principales qui composent la Guadeloupe continentale : la Grande-Terre qui accueille l'aéroport international et la Basse-Terre, à la végétation luxuriante, qui sont séparées par un bras de mer.

L'archipel des Saintes se présente tout en contrastes. Sur les neuf îlets, deux seulement sont habités. Terre-de-Haut dispose de magnifiques plages et figure au club " des plus belles baies au monde ". Terre-de-Bas fait le bonheur des randonneurs et des ornithologues grâce à sa nature préservée.

Marie-Galante, elle; surprend par son authenticité et ravit par ses plages de sable blanc et ses nombreux vestiges de l'histoire dont des moulins, qui lui valent le surnom de l'île aux cent moulins. Au nord-est de la Grande-Terre, La Désirade est un joyau qui combine les joies du balnéaire et de la randonnée avec un accueil unique de la part de ses chaleureux habitants.

L'îlet de Petite-Terre se visite uniquement en journée lors d'une balade en bateau. Il a pour seuls habitants les gardes de l'Office national des forêts (ONF) qui veillent jalousement sur cette réserve naturelle où cohabitent iguanes, crabes et oiseaux marins.

Le souffle d'un vent nouveau

Parmi les nouveautés de la destination Guadeloupe, et au-delà d'une offre d'hébergements de toutes tailles et de toutes catégories ou d'un parc hôtelier largement renouvelé, il convient de distinguer deux chantiers majeurs qui ont apporté un vrai vent de nouveauté aux attraits touristiques de l'archipel.

La station thermale de Ravine Chaude, unique dans la Caraïbe qui a ouvert ses portes en 2016 se situe à 110 mètres d'altitude, en plein coeur de la forêt tropicale. Ce nouveau centre de balnéothérapie dispose d'eaux thermo-minérales à température constante de 33 °C dont les vertus sont reconnues dans le traitement de diverses pathologies (fatigue, rhumatismes, sciatiques...).

Le Mémorial ACTe, une ambition universelle

Ce nouveau Centre caribéen d'expressions et de mémoire de la Traite et de l'Esclavage a été inauguré le 10 mai 2015, journée nationale des mémoires de la traite, de l'esclavage et de leur abolition, par le président de la République d'alors, François Hollande. De nombreux chefs d'État et de gouvernement de la Caraïbe et d'Afrique avaient fait le déplacement. Le choix de l'emplacement du Mémorial ACTe est symbolique car en lien direct avec la traite négrière. Il est érigé sur le site de la friche de l'usine Darboussier qui fut la plus grande unité sucrière des Petites Antilles, sur le littoral de la ville de Pointe-à-Pitre, au coeur de la Guadeloupe.

La Région Guadeloupe, initiatrice du projet sous l'impulsion originelle du Comité international des Peuples Noirs (CIPN), a souhaité ainsi contribuer à refermer les blessures qui ont marqué l'édification de la société guadeloupéenne, des Caraïbes et du continent américain. La conception de ce projet historique et monumental a été confiée à un atelier d'architecture guadeloupéen après une sélection opérée par un jury international parmi 27 candidatures. Plus de 300 ouvriers et techniciens ont participé à cette oeuvre collective d'intérêt public lors des deux années de travaux complexes.

86 millions d'euros ont été investis dans la construction du Mémorial ACTe, dans la logique de développement de la ville de Pointe-à-Pitre qui comprend l'aménagement urbain et la réhabilitation du quartier de Darboussier. Un quartier qui, doté de cet atout majeur, a vocation à se transformer progressivement en zone d'activités non seulement culturelle mais également économique et touristique avec notamment son port d'accueil des bateaux de croisières. Un ponton aménagé permet aux croisiéristes et aux plaisanciers d'accéder directement au site. La Région Guadeloupe vise les 300 000 visiteurs par an et planifie de nombreux événements autour du MACTe.

" Silver roots on a black box "

Des racines d'argent sur une boîte noire : ainsi s'expose le parti architectural du Mémorial ACTe. Les architectes se sont inspirés du figuier maudit, un arbre de la famille des ficus aux racines aériennes et gigantesques, afin de suggérer l'élan, le mouvement et la croissance. Enveloppée de ces racines argentées qui confèrent au bâtiment une silhouette moderne et épurée, la boite noire incarne la genèse de ce développement racinaire. Elle représente le socle qui abrite la connaissance du passé sur lequel se construit la mémoire collective. Sur sa façade de granit noir, les éclats de quartz dorés incrustés symbolisent les milliers de victimes de la traite et de l'esclavage.

L'ouvrage impressionne dans la Caraïbe avec ses 230 mètres de long et ses 60 mètres de haut. Sur les 7 800 m² de bâti, un tiers est dédié aux expositions. Le patio central accueille les visiteurs où trône un arbre monumental en acier appelé " arbre de vie ".  Le bâtiment central abrite la salle d'exposition permanente de 1 700 m². L'histoire de la traite et de l'esclavage y est retracée au travers d'images, de témoignages, de documents d'archives, d'oeuvres d'art et d'objets de la vie quotidienne de cette époque. La visite s'articule autour de 37 îlots thématiques dotés des dernières technologies qui invitent à un voyage dans le temps via la découverte de l'Amérique, le commerce triangulaire, le Code noir... Un travail de longue haleine réalisé grâce à l'implication d'historiens, de scénographes et d'artistes au cours de ces 3 dernières années qui ont constitué la collection de la Région Guadeloupe. Quant à la salle d'exposition temporaire de 700 m², elle abrite les oeuvres d'artistes contemporains sous toutes ses formes. Puis, une passerelle longue de 275 mètres permet d'accéder au " Morne Mémoire ", un jardin panoramique qui accueillait autrefois la maison du Maître et qui constitue désormais, pour les visiteurs, une zone de détente. Deux restaurants, une boutique et une librairie sont également à votre disposition. Bref, ce nouveau lieu se veut à la fois centre d'expressions, espace de découvertes, de célébration et de réconciliation.

 

Infos futées

 

Quand ? La destination bénéficie d'un climat tropical et connaît seulement deux saisons. L'hiver " européen " correspond à la saison la plus agréable avec des températures autour de 27 °C. Le thermomètre dépasse les 35 °C en été. La haute saison touristique s'étend de mi-décembre à fin avril.

 

S'y rendre. Compter huit heures de vol.

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COMITE DU TOURISME DES ÎLES DE GUADELOUPE - Plus d'informations sur le site

MÉMORIAL ACTe - Plus d'informations sur le site

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