Se rendre au Congo Brazzaville : Formalités et démarches administratives

Organiser son séjour au Congo Brazzaville

Argent Argent au Congo Brazzaville

La monnaie officielle est le franc CFA. La parité entre l’euro et le franc CFA est fixe. À noter toutefois qu’il ne s’agit pas du même FCFA (et donc les pièces et les billets diffèrent) que celui utilisé en Afrique de l’Ouest.

1 € = 655,957 FCFA. Pour ceux qui l’ont bien connu, l’ancien franc facilite la tâche et ravive des souvenirs puisque 1 centime est égal à 1 FCFA. Les billets se répartissent comme suit : 500 FCFA, 1 000 FCFA, 2 000 FCFA, 5 000 FCFA, 10 000 FCFA. Suivis de pièces de 10, 25, 50, 100 et 500 FCFA. Les billets et les pièces sont parfois en très mauvais état : ne vous formalisez pas, ils sont toujours valables !

Budget / Bons plans Budget / Bons plans au Congo Brazzaville

Constat de base : le Congo n’est pas une destination bon marché. Comme pour la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, le billet d’avion est coûteux auquel il faut ajouter des frais de visa conséquents pour un séjour de longue durée. La location de véhicule est bien plus chère qu’en France, d’autant que l’utilisation d’un chauffeur est souvent indispensable, ce qui grève le coût de la location. La restauration offre une palette ouverte à tous les budgets, depuis des grillades accompagnées de manioc à 1 000 FCFA jusqu’au plat à 10 000 FCFA dans un restaurant traditionnel. À Brazzaville et Pointe-Noire, trouver une chambre en dessous de 10 000 FCFA relève de l’exploit ; à l’autre bout du spectre, les hôtels confortables ou internationaux proposent des chambres à 100 000 FCFA et souvent plus. Les transports en commun tels que les minibus ou les taxis collectifs, les « cent-cent », sont en revanche très bon marché ; les taxis, que l’on trouve partout, sont plutôt abordables aussi, sauf pour les longues courses : là, il vous faudra négocier serré.

Passeport et visas Passeport et visas au Congo Brazzaville

Tous les passeports délivrés en France sont désormais biométriques. Ils comportent votre photo, vos empreintes digitales et une puce sécurisée. Pour l’obtenir, rendez-vous en mairie muni d’un timbre fiscal, d’un justificatif de domicile, d’une pièce d’identité et de deux photos d’identité. Le passeport est délivré sous trois semaines environ. Il est valable dix ans. Les enfants doivent disposer d’un passeport personnel (valable cinq ans). Pour voyager au Congo, votre passeport doit être valable 6 mois après la date de retour et contenir deux pages vierges minimum pour le visa.

En plus de votre passeport, vous aurez besoin d’un visa qui doit être sollicité auprès de l’ambassade du Congo à Paris, avant votre départ. Aucun visa n’est délivré sur place. La demande est à faire uniquement en ligne (ambacongofr.org), de même que le paiement. Il existe des visas de 15 jours et de 90 jours, dont le traitement des demandes est de 7 jours pour la procédure normale et de 3 jours pour la procédure express.

Conseil. Avant de partir, pensez à photocopier tous les documents que vous emportez avec vous. Vous emporterez un exemplaire de chaque document et laisserez l’autre à quelqu’un en France. En cas de perte ou de vol, les démarches de renouvellement seront ainsi beaucoup plus simples auprès des autorités consulaires. Vous pouvez également conserver des copies sur le site Internet officiel (www.service-public.fr). Il vous suffit de créer un compte et de scanner toutes vos pièces d’identité et autres documents importants dans l’espace confidentiel.

Permis de conduire Permis de conduire au Congo Brazzaville

Le permis de conduire français est reconnu au Congo, vous pourrez donc louer sans difficultés une voiture sans chauffeur, même si l’on vous recommande plutôt la seconde option, vu l’état des routes et la conduite parfois brusque des Congolais.

Santé Santé au Congo Brazzaville

Avant le départ. Comme dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne, le départ s’accompagne d’une préparation médicale car la plupart des maladies dites tropicales contre lesquelles nous ne sommes pas immunisés peuvent entraîner parfois des complications sérieuses. C’est donc avant le départ qu’il faut y penser et prendre éventuellement contact avec un médecin pour planifier les traitements préventifs.

Durant le séjour. Il est toujours préférable de consommer des aliments cuits : les viandes crues, les salades mal lavées contiennent souvent des bactéries. Mis à part les moustiques et les mouches, vous aurez peu de risques d’être en présence d’insectes, de serpents et autres bestioles tropicales. Seuls les séjours très aventureux peuvent présenter un certain risque, les séjours en brousse, par exemple, en dormant à la belle étoile, etc. Compte tenu de l’humidité ambiante, la moindre plaie (y compris un bouton de moustique gratté) s’infecte rapidement : prévoyez un antiseptique liquide (pas de crème) qui sèche la plaie. Des petites lingettes ou une solution pour les mains désinfectantes restent le moyen le plus pratique pour se laver les mains.

Après le séjour. À votre retour de voyage, toute diarrhée persistante ou fièvre inexpliquée devrait, par acquit de conscience, être signalée car la plupart des maladies tropicales, identifiées à temps, sont bénignes et se soignent efficacement.

L’eau. Dans de très nombreux pays, et en particulier celui qui nous intéresse, l’eau est le principal ennemi du voyageur. Statistiquement, un voyageur sur deux est touché par la turista au cours des 48 premières heures et 80 % des maladies contractées en voyage sont directement imputables à une eau contaminée. Certes, une turista est heureusement souvent bénigne, mais une diarrhée contractée en zone à risques peut aussi dissimuler des amibes, la giardia, des bactéries ou des virus, qui peuvent être vecteurs de maladies graves (typhoïde, choléra, par exemple). La plus grande prudence s’impose donc. Il ne suffit pas d’éviter de boire de l’eau du robinet : les glaçons, les aliments lavés avec de l’eau impure ou le brossage des dents avec l’eau du robinet – même dans un hôtel 4-étoiles – sont des vecteurs de contamination. Mieux vaut donc prévenir que guérir : on trouve des bouteilles d’eau capsulées partout, vérifiez juste qu’elles arrivent décapsulées sur la table car certains petits malins n’hésitent pas à remplir la bouteille avec l’eau du robinet ! Faites bouillir l’eau (le café et le thé sont des boissons « sûres »), évitez de manger des crudités ou des fruits non pelés (suivre la devise : « lavés, pelés, bouillis ou rejetés ! »), bannissez les glaçons. Si vous devez vous rendre dans un endroit où on ne trouve pas de bouteilles, procurez-vous des comprimés désinfectants. Rien n’est plus simple : un comprimé dans votre gourde ou dans votre bouteille d’un litre et vous êtes tranquille pour vous brosser les dents ou pour boire un peu d’eau en pleine nuit ou même pour laver vos fruits. Plusieurs produits sont disponibles : Micropur Forte DCCNa® – seul produit sur le marché qui purifie l’eau rapidement, élimine bactéries, virus, giardia et amibes, et permet à l’eau de rester potable, Aquatabs® ou Hydroclonazone® (le moins cher, mais le goût de chlore est très prononcé et seules les bactéries sont éliminées). Pour les aventuriers, un filtre à eau est indispensable pour filtrer l’eau boueuse. Les filtres Katadyn® répondent aux attentes de ces baroudeurs avec plusieurs modèles, dont le célèbre filtre-bouteille qui permet d’avoir de l’eau potable instantanément, sans pomper, et qui élimine aussi les virus.

Conseils. Pour recevoir des conseils avant votre voyage, n’hésitez pas à consulter votre médecin. Vous pouvez aussi vous adresser à la société de médecine des voyages du centre médical de l’Institut Pasteur (www. pasteur.fr/fr/sante/centre-medical) ou vous rendre sur le site du ministère des Affaires étrangères à la rubrique « Conseils aux voyageurs » (www.diplomatie.gouv.fr/voyageurs). En cas de maladie ou de problème grave durant votre voyage, consultez rapidement un pharmacien puis un médecin. Un réflexe : contacter le consulat de France. Il se chargera de vous aider, de vous accompagner et vous fournira la liste des médecins francophones. En cas de problème grave, c’est aussi lui qui prévient la famille et qui décide du rapatriement. Pour connaître les urgences et établissements aux standards internationaux : consulter les sites www.diplomatie.gouv.fr et www.pasteur.fr.

Vaccins obligatoires Vaccins obligatoires au Congo Brazzaville

La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire. La vaccination contre la fièvre typhoïde, le tétanos, l’hépatite A et l’hépatite B ainsi que la méningite est vivement recommandée. Si votre dernier rappel de vaccination DTP remonte à plus de cinq ans, il est conseillé de vous faire vacciner à nouveau. Il est aussi recommandé aux voyageurs de suivre un traitement antipaludéen avant, pendant et après leur séjour au Congo. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site Internet du ministère de la Santé (www.sante.gouv.fr) pour connaître les centres de vaccination proches de chez vous.

Sécurité Sécurité au Congo Brazzaville

Autrefois agité par des affrontements armés depuis les années 1990, le département du Pool est devenu plus calme depuis la signature d’un cessez-le-feu en décembre 2017. On peut désormais s’y déplacer en empruntant la RN1 jusqu’à Pointe-Noire ainsi que le contournement entre Mindouli et le PK 45, au nord de Brazzaville.

Au nord du pays, il est contre-indiqué de se rendre le long de la frontière du sud de la République centrafricaine, dans une zone de 30 km de large. De même qu’au sud du pays, il est déconseillé de se rendre près des frontières avec le Cabinda (Angola) et la République démocratique du Congo, des zones d’insécurité liées à de nombreux trafics. D’une manière générale, on évitera de fréquenter les frontières terrestres avec les pays voisins du Congo.

Décalage horaire Décalage horaire au Congo Brazzaville

L’heure officielle est GMT + 1, comme en France. Il n’y a donc pas de décalage horaire en hiver, mais, changement d’heure oblige, quand il est 20h à Paris en été, il est 19h au Congo. Sous l’équateur, l’ensoleillement ne connaît pratiquement pas de variations saisonnières : le jour se lève à 6h et le soleil se couche vers 18h toute l’année. S’il y a un pays où l’expression « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt » prend toute sa signification, c’est bien le Congo. Les activités commencent tôt le matin, vers 7h30, et les villes se vident au coucher du soleil. Par exemple, les écoles ouvrent leurs portes à 7h pour commencer les cours à 7h30.

Langues parlées Langues parlées au Congo Brazzaville

La langue officielle est le français, mais deux langues vernaculaires sont inscrites dans la constitution : le lingala et le kituba. Pour simplifier, le lingala est la langue du nord et celle des communications officielles et le kituba, appelé aussi le munukutuba, est celle du sud. Le lari peut être considéré comme la troisième langue locale du pays. Elle est parlée principalement dans le département du Pool et dans les quartiers sud de Brazzaville. D’autres langues minoritaires sont utilisées par les différentes ethnies qui peuplent le pays.

Communiquer Communiquer au Congo Brazzaville

Depuis mai 2012, le Congo a accès à l’internet haut débit depuis que le pays a été relié au câble sous-marin de la côte ouest de l’Afrique (WAFS), piloté par l’Afrique du Sud et mis en œuvre par Alcatel-Lucent Submarine Networks. Dans les faits, en dehors de certains quartiers de Pointe-Noire et de Brazzaville, le débit reste très aléatoire. Il est possible de télécharger des fichiers, consulter sa messagerie, surfer sur le net ou se connecter aux réseaux sociaux, par contre lire une vidéo est parfois plus compliqué. Bien sûr, cela n’a rien d’instantané mais avec un peu de patience, ça passe... souvenez-vous de votre connexion française au début des années 2000, et vous aurez une idée de la connexion congolaise ! Les opérateurs de téléphonie, très actifs dans le pays, proposent une bonne connexion internet et surtout 3G, accessible depuis n’importe quelle puce locale (il suffit d’activer l’option en tapant un code, variable en fonction des opérateurs) et financièrement intéressante. MTN (la 3G la plus stable), suivi de Airtel se partagent le marché de l’internet. Il existe aussi des cartes pré-payées chez Yatoo, un fournisseur d’accès, dont la connexion est plutôt rapide (au regard des standards congolais bien entendu).

Electricité et mesures Electricité et mesures au Congo Brazzaville

Pas besoin d’adaptateur si vous venez d’un pays d’Europe, le voltage utilisé est le 220 volts. Cependant, les délestages électriques et autres variations justifient tout à fait l’achat avant le départ d’une petite prise à fusible que fabrique Belkin, par exemple, et qui mettra le matériel nomade à l’abri de foudroyantes surtensions. Pour les poids et mesures, on utilise le système métrique. On parle donc en mètres et en grammes.

Bagages Bagages au Congo Brazzaville

Au Congo, il fait chaud, voire très chaud à certaines périodes de l’année. Il est donc vivement conseillé de prendre des vêtements légers, de préférence en coton et de teinte claire. Malgré la chaleur, il est indispensable de se couvrir les avant-bras, les pieds et les jambes dès la fin de la journée pour éviter les piqûres d’insectes. Cette recommandation est particulièrement vraie en dehors des villes et près des zones humides. Au lever du jour, les températures grimpent rapidement : une chaleur enveloppante, chargée d’humidité où le simple fait de sortir du taxi vous douchera purement et simplement. En revanche, en période sèche, il fait sensiblement plus frais, parfois froid avec une légère bruine dans certaines régions comme le Mayombe et à Pointe-Noire – un peu comme un été en Normandie : une veste légère pour la journée et une petite laine pour la nuit ne sont donc pas superflues. Pour les rendez-vous d’affaires, le costume-cravate est obligatoire pour les hommes... comme pour les femmes. Vous le découvrirez très vite, les Congolais s’habillent élégamment et restent sensibles aux apparences de leurs interlocuteurs : ils font grand cas de la « propreté », qui n’est pas seulement l’hygiène, mais le soin comme une exigence d’élégance. En revanche, pour les moments plus décontractés, le port du short, bermuda, tee-shirt, etc. est toléré ; évitez cependant les tenues sales ou trop négligées. Pensez aussi à prendre du répulsif contre les moustiques adapté à la zone tropicale, de la crème solaire, un chapeau, des lunettes de soleil, une lampe de poche ou frontale (rendue indispensable par les continuelles coupures de courant), un couteau, des cartes (même si elles se trouvent dans les grandes librairies de Brazzaville ou Pointe-Noire) et une lotion antibactérienne pour les mains.

Vie quotidienne au Congo Brazzaville

Allo ? Allo ? au Congo Brazzaville

Le téléphone au Congo est synonyme de téléphone portable, seules les administrations et quelques anciennes entreprises ont encore un numéro de fixe. Le réseau filaire est très peu développé et toutes les entreprises et administrations ont équipé leurs salariés de GSM. Ne vous étonnez pas, ici on change de numéro plus vite que de chemise neuve au gré des promotions, avantages ou du réseau que l’on souhaite utiliser.

Les numéros de téléphone ont a priori 9 chiffres pour les fixes et les mobiles.

Indicatif du Congo : +242.

Téléphoner de France au Congo : 00 + 242 + les 9 chiffres du numéro local.

Téléphoner du Congo en France : 00 + 33 + les 9 chiffres de votre correspondant, sans le 0 initial.

Téléphone mobile. Le téléphone portable est devenu l’une des clés de la sociabilité congolaise, les numéros s’échangent comme des poignées de main. Deux principaux opérateurs se partagent le marché : MTN et Airtel. Les offres sont sujettes à modification et des opérations marketing ont lieu régulièrement. Concrètement, on peut acheter une carte SIM d’un ou même plusieurs opérateurs, selon les besoins et tarifs, pour la somme de 200 FCFA. Ensuite, on prépaye son crédit : les communications coûtent de 50 à 200 FCFA la minute. On peut recharger son portable en achetant des cartes de crédit téléphonique mais de plus en plus de vendeurs ambulants pratiquent le « sap-sap », soit le « transfert de crédit » de leur téléphone au vôtre. Il suffit de donner son numéro : l’opération est fiable et immédiate. Il peut être utile de se fidéliser auprès d’un vendeur en prenant son numéro. On peut de la sorte lui donner rendez-vous pour recharger son compte, et si une relation de confiance s’instaure, certains vendeurs acceptent de dépanner en crédit contre un paiement différé. Pratique lorsqu’on tombe en rade un soir d’orage tropical…

Utiliser son téléphone mobile : si vous souhaitez garder votre forfait français, il faudra avant de partir, activer l’option internationale (généralement gratuite) en appelant le service clients de votre opérateur. Qui paie quoi ? La règle est la même chez tous les opérateurs. Lorsque vous utilisez votre téléphone français à l’étranger, vous payez la communication, que vous émettiez l’appel ou que vous le receviez. Dans le cas d’un appel reçu, votre correspondant paie lui aussi, mais seulement le prix d’une communication locale. Tous les appels passés depuis ou vers l’étranger sont hors forfait, y compris ceux vers la boîte vocale.

Autres moyens de téléphoner. On peut utiliser le téléphone public qui est assuré par des échoppes de rue. On prépaye sa communication pour disposer d’un temps-crédit. Dans les établissements équipés de wifi, on peut utiliser l’application WhatsApp pour envoyer des messages ou appeler ses proches gratuitement.

Accessibilité Accessibilité au Congo Brazzaville

Actuellement, il n’existe pas de structures adaptées pour les handicapés et les voyages sont souvent pénibles quel que soit le moyen de transport.

Santé Santé au Congo Brazzaville

En cas de problème grave, contactez votre ambassade en priorité. Si vous avez des ennuis de santé, commencez par trouver un médecin. Evitez, de façon générale, de contacter la police sans assistance : quelle que soit l’issue du problème, il est probable que l’on vous réclame de l’argent.

A Brazzaville, le centre médico-social de l'ambassade de France est situé en face de l'arrêt de bus « Congo-Pharmacie ». Il vous accueille sans rendez-vous de 8h à 12h30 et sur rendez-vous, de 14h30 à 17h30 du lundi au vendredi. Le médecin de référence est le DR Pierre-Yves Lebrun. Le secrétariat est joignable au +242 06 639 45 45. Pour les urgences exclusivement, vous pouvez appeler le +242 05 578 19 54.

A Pointe-Noire, deux cliniques ont bonne réputation : la clinique Guénin, proche du rond-point Kassaï (+242 05 575 67 73) et la clinique Netcare, située avenue Georges Dumond (+242 06 679 39 11).

Urgences sur place Urgences sur place au Congo Brazzaville

En cas d'urgence, vous pouvez joindre les pompiers en composant le 118 depuis votre mobile et la police ou les gendarmes au 117. Il existe un numéro d'urgence consulaire, disponible uniquement en dehors des heures d'ouverture : +242 06 522 32 30.

Sécurité Sécurité au Congo Brazzaville

Avertissement. Il convient d'avoir une vigilance accrue dans le département du Pool qui a été agité par des affrontements armés depuis les années 1990. Toutefois, depuis la signature d'un cessez-le-feu en décembre 2017, la région est devenue plus calme. On peut désormais s'y déplacer en empruntant la RN1 jusqu'à Pointe-Noire ainsi que le contournement entre Mindouli et le PK 45, au nord de Brazzaville.

Le vol individuel au Congo, le larcin de rue sont très rares. On ne plaisante pas avec ce genre de petit délit, et tout voleur risque la lapidation ou un passage à tabac à peine moins sévère. Après la guerre, une période de reprise en main et d’éradication du banditisme a vu nombre d’exécutions en public sur les lieux mêmes des délits. Cette période a durablement marqué les esprits. Le pays est redevenu très stable, et l’on n’y recense pas d’attaques sur les routes ni les pistes quand on s’y déplace en voiture. Toutefois, les villages étant peu nombreux, c’est cette solitude qui représente le plus grand danger, s’il faut en citer un. Il est donc conseillé de partir à deux véhicules au minimum pour faire de la piste et de ne pas rouler la nuit pour éviter tout accident ou bien tomber en panne en pleine forêt. Vers la fin de la grande saison des pluies (mars, avril, mai), la route est difficile et dangereuse à cause des grumiers qui circulent à vive allure et qui s’embourbent au point de boucher complètement les pistes. L’état des routes rend tout déplacement très aléatoire et souvent dangereux. Pour circuler, il est vraiment indispensable d’avoir une bonne expérience de la piste.

Police et armée. La police ou l’armée est particulièrement zélée le long des routes et il arrive fréquemment que le véhicule et ses passagers soient arrêtés pour une vérification futile. Il est évidemment inutile de s’alarmer ou de manifester bruyamment son mécontentement, ce qui ne ferait que faire monter la pression d’un cran. Le plus souvent, ces contrôles se passent bien, même sans payer le « service » du barrage constitué le plus souvent d’un morceau de bambou ou d’une ficelle tendue. De même, lors de déplacements en pirogue ou passages de fleuve, des vérifications ont lieu, dont certains profitent pour essayer de manger un billet ou deux. Il ne faut toutefois pas généraliser, la majorité des contrôles se passe dans les règles. Dans le cas contraire, la bonne conduite reste la patience, l’humour et la tchatche en cas de négociation financière. On peut choisir de ne pas jouer le jeu du billet glissé « pour la bière », qui revient quand même à encourager le policier dans sa voie. Dans ce cas, savoir perdre son temps avec insouciance, mesurer les enjeux et se souvenir qu’un flic même bien vorace est rarement insensible à l’humour, à un argumentaire serré ou à un raisonnement bien tordu. Pour connaître les dernières informations sur la sécurité sur place, consultez la rubrique « Conseils aux voyageurs » du site du ministère des Affaires étrangères (www.diplomatie. gouv.fr/voyageurs) ou directement le site de l’ambassade de France au Congo (https://cg.ambafrance.org/). Ces sites dressent une liste exhaustive des dangers potentiels, y compris des événements sporadiques ou anciens et peuvent parfois donner une image un peu alarmiste de la situation réelle du pays.

Femme seule en voyage. S’il ne fallait citer qu’un « danger » pour une femme voyageant seule, ce serait sans aucun doute la drague perpétuelle : dans la rue, les commerces mais surtout dans les bars, qui, au Congo, sont beaucoup plus fréquentés par les hommes. Seule dans un nganda, elle risque d’apparaître comme disponible, voire demandeuse, et les sollicitations pourraient se faire plus insistantes. En dehors de ça, elle paraîtra avant tout très étrange aux yeux de la population locale, d’autant plus si elle est seule pour déjeuner ou dîner. Elle sera, en cas de galère, facilement aidée.

Voyager avec des enfants. En Afrique, en général, les enfants sont accueillis comme des princes. Cependant, les problèmes de logistique fréquents sur un circuit touristique nécessitent de prendre certaines précautions : vérifiez les possibilités de restauration sur les parcours et emportez quelques petites provisions et, surtout, des bouteilles d’eau. Le paludisme est aussi un facteur de risque très important, surtout pour les enfants de moins de 5 ans. Dans ce cas, des moustiquaires imprégnées individuelles de voyage sont recommandées.

LGBTQ LGBTQ au Congo Brazzaville

Le Congo n’est pas une destination gay friendly mais, contrairement à de nombreux pays africains, l’homosexualité y est légale, même si elle reste discrète. La même discrétion est bien entendu indispensable au voyageur.

Ambassade et consulats Ambassade et consulats au Congo Brazzaville

A Brazzaville, l'ambassade de France est située rue Alfassa, au rond-point de la Poste. Les services consulaires sont ouverts du lundi au vendredi de 9h à 12h. Le standard téléphonique est joignable de 8h à 19h au +242 06 511 88 00. Un numéro d'urgence est disponible uniquement en dehors des horaires d'ouverture : +242 06 522 32 30. Plus d'informations : cg.ambafrance.org

Un consulat français est présent à Pointe-Noire, 4 allée de Makimba. Il est joignable au +242 06 621 02 02. Plus d'informations : pointe-noire.consulfrance.org.

L'ambassade de Belgique est située 4, impasse de l’avenue Auxence Ickonga, près de l'hôtel Grand Lancaster, dans le quartier Poto Poto, à Brazzaville. Elle est joignable au +242 05 200 13 13, du lundi au vendredi de 9h à 17h. Elle reçoit uniquement sur rendez-vous.

Poste Poste au Congo Brazzaville

Le service postal se résume à l’envoi de lettre simple et à la réception de lettres après ouverture d’une boîte postale : au Congo, le facteur ne passe pas. Vous pourrez acheter un timbre à la poste, à la réception des grands hôtels mais le mieux est de donner la pièce à un coursier qui se chargera de les dénicher pour vous. Si la boîte postale assure une bonne réception du courrier, les colis semblent assez régulièrement ne jamais arriver... le mieux étant de se tourner vers UPS ou DHL, présents au Congo, pour des envois internationaux précieux.

Médias locaux Médias locaux au Congo Brazzaville

Il n’existe qu’un seul quotidien national, Les Dépêches de Brazzaville, une dizaine d’hebdomadaires, dont la qualité éditoriale varie selon les titres et à la parution parfois aléatoire, un ou deux sites d’information en ligne. Il existe aussi quelques blogs, qui montrent un visage différent du Congo : dynamique, créatif, enthousiaste, ou touristique. A Brazzaville, outre les chaînes privées (près de 20), on capte également les chaînes de Kinshasa. Avec le satellite, on a accès à toutes les chaînes internationales. Dans les cafés et les restaurants de Brazzaville ou de Pointe-Noire, France 24, Africa 24 ou Télé Congo selon les événements, tournent en boucle. Côté radio, en dehors des généralistes, de nombreuses fréquences tenues par des Eglises du réveil remplissent leurs grilles de prêches et de chansons religieuses.

Les Dépêches de Brazzaville, www.lesdepechesdebrazzaville.fr. Vendu 200 FCFA, avec un papier et une qualité d’impression nettement supérieure à la concurrence, les Dépêches s’imposent par KO. Le quotidien, même s’il est proche du pouvoir, s’essaie tant bien que mal à la neutralité. Son site internet permet de télécharger le journal en PDF et la majorité des articles y sont en accès libre. Une véritable mine d’information sur les deux Congo, puisqu’il existe une édition Kinshasa. Par ailleurs, les Dépêches publient un supplément week-end/loisirs qui fourmille d’informations sur la vie culturelle du pays, de quoi agrémenter son séjour.

La Semaine africaine, lasemaineafricaine.info. Vendu 500 FCFA, ce magazine catholique, bi-hebdomadaire, fut lancé durant la période coloniale par un spiritain (membre de la congrégation du Saint-Esprit) français. Parfois proche, par sa ligne éditoriale, des positions gouvernementales, il garde une appréciable distance critique qui fait de lui un hebdo de référence. Article complémentaire sur le site, journal également téléchargeable après parution.

Le Patriote, www.lepatriote-congobrazza.com. Vendu 200 FCFA dans les kiosques. Hebdomadaire d’information générale. Egalement téléchargeable en ligne.

Télé Congo, chaîne d’Etat généraliste. Si seulement son contenu pouvait être aussi moderne que son contenant ! Le bâtiment ultra moderne, le Centre national de radio et de télévision, situé à Nkombo, dans le 7e arrondissement, tranche avec son environnement et avec la qualité des programmes proposés… C’est la seule chaîne que l’on capte dans tout le pays.

DRTV, chaîne privée appartenant au général Dabira, businessman avisé, généraliste, infos, économie.

 Radio Congo, radio d’Etat généraliste qui existe depuis 1960.

 RFI, la radio internationale française est très suivie ici.

Radio Liberté, radio privée appartenant à Sassou-Nguesso, lancée en 1997.

www.journaldebrazza.com : une déclinaison par pays d’un agrégateur d’informations internationales : il a le mérite de concentrer en une seule plateforme l’ensemble des sites et blogs qui évoquent le Congo.