FIESTAS DE SAN JERÓNIMO
Y aller et contacter
Le 30 septembre, on célèbre les fêtes de San Jéronimo, qui se poursuivent les week-ends d’octobre et de novembre. Ce saint étudia l'hébreu et le grec ; il vécut à Rome comme secrétaire du pape saint Damase. À ses moments perdus, il traduisait la Bible en latin. La tradition raconte qu’on le vit errer au cours des guerres de 1856, 1912 et 1979, aidant les malheureuses victimes. Certains rapportent avoir vu un vieillard aux cheveux blancs, à la barbe embroussaillée et au chapeau de palme en train de secourir les misérables.
Quoi qu’il en soit, il s’agit de la plus grande fête de la région. De nombreux étals de fortune sont dressés où l’on vend à peu près de tout. Les danses rituelles vont bon train, tandis qu’on procède aux fameuses comilonas : on sert des plats gratuits à tout le monde (maïs, tamales…) et beaucoup de chichas, de maïs fermenté (cususa), chicha de angel (une boisson cérémonielle préparée avec de l’eau dans laquelle a baigné un enfant mort !) ou chicha de coyol (un palmier dont on tire la sève qu’on laisse fermenter pour en faire une sorte de vin).
On y danse aussi la danse « de las Inditas », une tradition précolombienne. Les brochures gratuites (en espagnol) diffusées par l’Intur évoquent cette farandole très ancienne (on se rend de maison en maison, une trentaine par jour en moyenne) ainsi que les tenues typiques des hommes et des femmes.