À l'origine petit village cakchiquel, Panajachel est aujourd'hui une des plus importantes places touristiques du Guatemala qui bénéficie d'un cadre paysager exceptionnel, sur les bords du lac Atitlán, face aux trois majestueux volcans que sont le Tolimán, l'Atitlán et le San Pedro. Elle accueille, en toute saison, une nuée de touristes. " Pana " concentre la quasi-totalité des hôtels, des restaurants et autres services que compte la région.
Découverte par les hippies dans les années 1970, la bourgade s'est peu à peu transformée en station balnéaire majeure où l'on parle toutes les langues. Il ne subsiste presque rien du village fondé par les Franciscains autour de l'église du village, et les bâtiments modernes ont poussé sans réel souci de planification urbaine de la part des édiles locaux. S'il est vrai qu'on est loin de l'authenticité de Sololá, l'ambiance hétéroclite n'est pas désagréable. Surtout, l'attrait de Panajachel est ailleurs. La ville constitue un point central pour partir à la découverte du lac Atitlán, sillonné par les frêles pirogues des pêcheurs, et de ses villages de cultures cakchiquels ou tzutuhils situés sur les contreforts de la couronne montagneuse qui l'enserre. Sur le lac, on se déplace en " lanchas ", petites embarcations à la silhouette effilée équipées de moteurs puissants, pour relier les différents villages. Certains de ces petits villages disposent d'une bonne infrastructure hôtelière, idéale pour s'offrir une nuit sur les rives du lac.
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