Downtown L.A.

Il s'agit du petit New York de Los Angeles. On y retrouve les États-Unis tels qu'on se les imagine : des gratte-ciel, des entrepôts de brique rouge et des taxis jaunes à chaque coin de rue, parmi lesquels évolue une population profondément multiculturelle. Little Tokyo, Chinatown, El Pueblo, Koreatown, Arts District... Autant de quartiers dans le quartier, où vivent et travaillent des communautés implantées dans la Cité des Anges depuis parfois plus d'un siècle. Près de Pershing Square, le cœur historique charme par son aspect « crasseux ». On y découvre de jolis bâtiments Art déco, entourés des gratte-ciel qui poussent comme des champignons sur les innombrables chantiers. Un véritable brassage culturel d'une part, social de l'autre : ici, les sans-abri de Skid Row, au sud de Grand Central Market, croisent une population d'affaires et de jeunes hipsters en quête du dernier café bio à la mode.

S'y déplacer : Quartier le plus piétonnier de la ville, Downtown donne l'impression de pouvoir être intégralement parcouru à pied ; il n'en est rien ! D'un sous-quartier à un autre, les distances atteignent rapidement une trentaine de minutes. Ainsi, prévoyez de vous déplacer en voiture. Par ailleurs, la zone est bien reliée aux points névralgiques de Los Angeles et de ses environs, tels que Hollywood, Santa Monica et Long Beach. Enfin, notez que Downtown grouille de parkings : nous vous recommandons le Pershing Square Garage le week-end – comptez 9 US$ la journée – et ceux qui entourent The Broad et El Pueblo en semaine.

Quand s'y rendre : La semaine est le meilleur moment pour découvrir le quartier. Avec ses banques et ses grands hôtels, Financial District voit son activité partagée entre la finance, le prêt-à-porter et la joaillerie le jour, avant que les gastronomes branchés et les amateurs de bons cocktails s'en emparent la nuit. Hormis ce quartier d'affaires, les rues de Downtown sont très animées avec de nombreux bazars. Deux districts sont indiqués pour le shopping : Jewelry District – le deuxième plus gros quartier de bijoutiers du pays – et Fashion District, où l'on peut trouver quantité de vêtements dégriffés – ou contrefaits – à des prix défiant toute concurrence. Par ailleurs, les 13, 14 et 15 septembre marquant la fête de l'indépendance mexicaine, il s'agit de la période idéale pour découvrir Olvera Street, emplie de restaurants mexicains et de boutiques de souvenirs.

Arts District. Le long du canal de Los Angeles, les complexes d'entrepôts du début du XXe siècle forment aujourd'hui l'un des quartiers les plus vibrants de la scène artistique de la ville. À deux pas de Little Tokyo, ces rues constituent un véritable musée à ciel ouvert. Sur les murs de brique rouge et brune s'étalent de magnifiques exemples de street art, du graffiti au collage en passant par la peinture, tandis que les bâtiments désaffectés sont reconvertis en centres culturels, en galeries ou en bars branchés avec food court et théâtre d'improvisation. Ceux qui s'aventuraient sur ces terres encore malfamées il y a quelques années y habitent désormais des lofts à des prix plutôt raisonnables pour Los Angeles. En cause : la proximité avec Skid Row, la tristement célèbre avenue de la pauvreté, où les tentes de fortune sont innombrables.

Little Tokyo. Le point central de ce charmant quartier est le Japanese American National Museum ; c'est dans les rues alentour que se trouve la communauté japonaise la plus grande d'Amérique du Nord. Bien qu'elle ne soit plus réellement « à l'ancienne », on y reconnaîtra la marque des bâtisseurs nippons, notamment dans les grandes banques. C'est également un lieu où il fait bon se promener parmi les boutiques traditionnelles, les temples bouddhistes, les jardins zen et d'authentiques bars à ramen et à sushi.

Chinatown. Ne vous attendez pas à une réplique du grand quartier chinois de San Francisco, ni du vibrant district de New York : Chinatown L.A. est relativement peu animé. Néanmoins, il possède un charme singulier et peut faire l'objet d'une promenade agréable, ponctuée de haltes gastronomiques sympathiques. Les rues contiennent une multitude d'enseignes proposant des massages pour pieds, des magasins aux articles en tout genre – mais souvent kitsch – ainsi que des épiceries et des bâtiments décorés de lanternes rouges. Autour de Chinatown Central Plaza, on rencontre une population chinoise plutôt pauvre et âgée entre les maisons et les boutiques en forme de pagodes peintes de couleurs vives, aux toits de tuiles vernissées.

Hollywood, West Hollywood et Miracle Mile

Sur le célèbre Walk of Fame de Hollywood, les passants recherchent activement les noms de leurs stars favorites : bienvenue dans l’un des sites les plus touristiques des États-Unis. En s'éloignant vers le sud, on découvre le charmant Larchmont Village, propice à la flânerie, tandis que des musées de grande qualité se succèdent sur le Museum Row, l'artère culturelle de Los Angeles située le long de Wilshire Boulevard, à Miracle Mile. La nuit, rendez-vous à l'inénarrable West Hollywood, le quartier le plus festif de la ville.

Hollywood. Si ce nom est mondialement associé au glamour et au 7e art, la réalité est tout autre : il est désormais synonyme de tourisme. Pour autant, cela empêche rarement les visiteurs de se mêler à la grande animation qui règne sur Hollywood Boulevard, où chacun, les yeux rivés sur le sol, cherche l'étoile gravée commémorant sa célébrité préférée. Une curieuse parade qui évolue entre anciens cinémas Art déco et boutiques de souvenirs.

West Hollywood. Cette ville indépendante mène une vie bohème, entourée de voisines parfois trop rangées comme Beverly Hills. Depuis les années 1950, la mode et les arts ont forgé l’identité de WeHo, comme en témoigne le Pacific Design Center. Entre ses murs bleus, rouges et verts à l’architecture futuriste se concentrent plus de 130 professionnels de la décoration d’intérieur et du design. De la même manière, Melrose Avenue et les boulevards Robertson et Beverly marquent l’importance de la créativité dans le milieu de la mode : on y répertorie plus de 300 boutiques de haute couture et de design. Surtout, West Hollywood est le lieu où les nuits sont plus longues que les jours, notamment sur un tronçon du Santa Monica Boulevard ; un phénomène accentué par la présence d’une importante communauté LGBTQI+. Créative, artiste, inspirée et éclectique, la ville est là pour secouer Los Angeles… Alors shake it !

Miracle Mile. Ce sous-quartier historique est en réalité une portion du Wilshire Boulevard, entre les avenues de Fairfax et de Highland, dans le quartier surnommé Mid-Wilshire. Réputé pour son patrimoine culturel particulièrement riche dans un espace très concentré, il n'était encore qu’un chemin de terre au début du XXe siècle. Une fois transformée en route, cette artère stratégique est devenue celle empruntée par les tramways de l'Electric Railroad System. Au début des années 1920, l'homme d’affaires A.W. Ross flaire le potentiel de développement du quartier et le réaménage en une zone commerciale conçue pour les voitures. Le succès est tel que Ross et ses associés rebaptisent le tout Miracle Mile. Aujourd’hui, il regroupe des bâtiments à l’architecture très éclectique – notamment Art déco, moderne et hispanique – dans un environnement qui a su rester authentique. La diversité des entreprises qui s'y sont installées témoigne de sa richesse intérieure : cabinets d’avocats, sociétés de production, médias, agences de publicité et – surtout – musées se côtoient dans un environnement très porteur pour l’identité de Los Angeles. Miracle Mile incarne bel et bien un miracle qui perdure dans le temps.

Beverly Hills, Bel Air, Westwood et Brentwood

Bienvenue dans le Los Angeles des milliardaires, où se trouvent les plus beaux quartiers résidentiels de la ville. En contrepartie, les rues sont peu animées, la journée comme le soir. Seuls quelques icônes et épicentres culturels justifient une visite, comme Rodeo Drive, LA rue des boutiques ultra chic, l'incontournable Getty Center, le Hammer Museum ou encore UCLA.

Beverly Hills. Tel un énorme diamant au doigt d'une star, Beverly Hills, ville dans la ville, éblouit tout Los Angeles. Elle prend son indépendance en 1914, alors que des milliers de Californiens se dépêchent d'acheter des terrains autour du Beverly Hills Hotel. Essentiellement résidentiel, le centre-ville gravite autour de Rodeo Drive et de Wilshire Boulevard, deux artères où les magasins et boutiques se succèdent comme des perles précieuses. Les vitrines de Dior, Louis Vuitton, Mont Blanc, Prada, ou encore Tiffany & Co. – entre autres – côtoient celles des antiquaires. En dehors de ses enseignes et hôtels de luxe, la richesse de la ville s'exprime à travers la gastronomie. Le choix de bonnes tables est vaste dans ce qui est devenu le fief du grand Wolfgang Puck. De Spago au Beverly Hills Hotel, les célébrités se pressent pour réserver dans les plus grands restaurants. La richesse culturelle de la ville n'est pas non plus en reste, des galeries abritant les œuvres d'artistes contemporains du monde entier y ayant élu domicile. Surtout, c'est ici qu'a ouvert le Wallis Annenberg Center for the Performing Arts à l'automne 2013 : depuis, habitants et visiteurs se rassemblent dans cette salle de spectacle polyvalente où se produisent des chanteurs, des danseurs et des comédiens à la renommée internationale.

Sunset Strip. Si elle est moins charmante que le Sunset Junction de Silver Lake, cette portion du mythique Sunset Boulevard est ponctuée de quelques boutiques, cafés et galeries d'art agréables, situées juste en dessous des maisons des célébrités.

Bel Air. Perché sur les Santa Monica Mountains, au nord du campus de UCLA, Bel Air est une forteresse abritant les plus grandes fortunes de Los Angeles. Le quartier doit son nom au richissime Alphonzo Bell (1875-1947), magnat de l'industrie pétrolière, promoteur immobilier et champion de tennis. Complètement surprotégée, c'est une zone résidentielle très luxueuse installée dans un cadre verdoyant, unique. Son centre névralgique est le Bel Air Hotel – ouvert en 1946 – l'un des établissements les plus beaux et élitistes de Los Angeles.

Westwood. Entre les boulevards de Wilshire et de Sunset se dresse ce qui s'apparentait initialement à un village méditerranéen ; du moins c'est dans cet esprit qu'ont été construites les maisons de Westwood, sa place et son église. Aujourd'hui, s'il s'agit de l'endroit où les étudiants de la prestigieuse UCLA font du shopping, se restaurent et s'amusent le soir, c'est également l'un des rares quartiers à taille humaine de Los Angeles, où les rues sont piétonnes. On y vient pour le Hammer Museum et le campus de l'université, où des événements culturels d'ampleur sont fréquemment organisés.

Brentwood. Le quartier a été développé par des paysagistes dans les années 1920 ; il en résulte des allures de petite ville de province, surtout à San Vicente Boulevard. Dressé en haut des collines, le Getty Center mérite à lui seul un passage par Brentwood.

Century City. Construit pour la voiture, Century City se voulait futuriste… Sauf qu'on ne se doutait pas encore que le futur serait écolo. Aujourd'hui, ses boulevards gigantesques surplombés par des gratte-ciel de verre et d'acier ne rendent pas ce quartier particulièrement agréable. En revanche, on reconnaîtra l'immeuble Fox Plaza, immortalisé dans Die Hard (1988), avec Bruce Willis.

Culver City. Située au sud de Beverly Hills et à l'est de Santa Monica, cette ville abrite environ 40 000 habitants sur une superficie de 12 km2. Depuis les années 1920, elle accueille les studios de cinéma qui ont délaissé Hollywood, à l'instar de ceux de Sony Pictures. Par ailleurs, l'une des attractions majeures de la zone est le Culver Hotel, petit bijou d'architecture construit en 1924 et ayant successivement appartenu à Charlie Chaplin et à John Wayne.

Santa Monica, Venice et les plages

Santa Monica. Avec sa jetée surplombée par le Pacific Park, dont la grande roue apparaît dans nombre de séries et de films, Santa Monica fait partie intégrante de l’imaginaire collectif. Par ailleurs, c’est précisément sur son pier que la légendaire Route 66 vient se jeter dans l'océan. Si la côte reste très touristique, la ville attire une foule d'Angelenos chaque week-end, symbolisant avant tout la richesse et un mode de vie healthy. Un concept est révélateur de l’atmosphère écolo qui y règne : il s'agit du Santa Monica Place, un centre commercial à ciel ouvert construit en 2010. Temple du shopping, il est également surmonté d’une terrasse où se tiennent une multitude de restaurants ainsi qu'une place couverte – the Market – accueillant des cours de cuisine et des restaurants bio.

Pacific Palisades. Juste au nord de Santa Monica, on longe Pacific Palisades en se dirigeant vers Malibu par Sunset Boulevard. Des ravissantes demeures sont accrochées à la pente des jardins.

Venice. Lové entre Santa Monica et Marina del Rey, ce quartier est constamment animé par un vent de liberté. Lorsqu'il a conçu ces rues au début du XXe siècle, Abbot Kinney voulait apporter le romantisme de la Venise italienne et de ses canaux, avant que le projet échoue. Marginale pendant plusieurs années, la zone connaît désormais une véritable renaissance, réputée pour être le repaire des excentriques de la ville : guitaristes en patins à roulettes, skateurs sexagénaires... Ici, on déborde d'énergie et on le montre. En s'éloignant de la plage, on arrive vers Abbot Kinney, la rue la plus branchée du quartier, où se succèdent boutiques de designers et restaurants bio. Le problème : Venice a tellement le vent en poupe qu’elle fait face à une mini crise d’identité. Ces dernières années, la créativité et l’atmosphère qui y règnent attirent de nombreuses sociétés – comme Google en 2012 – des producteurs et des personnalités influentes qui font exploser le marché de l’immobilier. Malgré cette gentrification en bonne et due forme, Venice garde un charme villageois avec ses adorables maisons de bois aux jardins fleuris entre lesquelles il fait bon flâner.

Marina del Rey. Il s'agit d'un port de plaisance installé dans le prolongement de Venice. En arrière-plan, de très beaux immeubles modernes ; sur l’océan, les yachts, les bateaux et les catamarans des célébrités ou des plus modestes. Ainsi, Marina Del Rey est un lieu fascinant pour les amateurs de belles coques. On y trouvera notamment des bateaux à louer et des croisières de quelques heures à une journée.

Northwest Los Angeles, Universal City et NoHo

En raison de son immensité, Los Angeles voit parfois ses quartiers regroupés dans d'autres : c'est le cas de Northwest. Il comprend Los Feliz et l'incontournable Griffith Park, au sud desquels on retrouve l’énergie pluriethnique d’Echo Park, quartier historique auparavant malfamé en plein renouveau, agencé autour du lac du même nom. Vient enfin Silver Lake, qui rassemble tout ce que la Cité des Anges fait de plus branché – en particulier sur Sunset Junction – et qui n’est pas sans rappeler une certaine vie bohème à la berlinoise. Cette zone illustre parfaitement le phénomène de gentrification qui touche les régions autrefois malfamées de la ville. Avec l’augmentation constante du prix des loyers sur la côte, les jeunes créatifs en quête de lieux à la fois poétiques et abordables ont migré vers l’intérieur des terres, formant un noyau de hipsters, d'amateurs de design, de musique alternative et de nouvelles tendances. Construites dans le style Arts and Crafts, les maisons centenaires donnent un charme fou à ces quartiers vallonnés, résidentiels mais ponctués de merveilleux cafés, bars, restaurants et boutiques branchés. Plus au nord, vers Pasadena, le verdoyant Highland Park est également en pleine renaissance.

Griffith Park. Avec une superficie cinq fois supérieure à celle du Central Park de New York, il s'agit du plus grand parc urbain des États-Unis. Ses 85 km de parcours invitent à la randonnée, tandis que son zoo et son manège en font également le royaume des enfants. Le tout est dominé par l'incontournable Observatoire, un site particulièrement majestueux au coucher du soleil.

Los Feliz. Il y a encore une quinzaine d'années, il s'agissait d'un quartier pauvre et délaissé. Une gentrification fulgurante l’a transformé à coups de rénovation et d’ouverture de restaurants et de boutiques in. Vermont Avenue condense ainsi tout l’esprit de Los Feliz, avec des cafés très en vogue, des magasins pointus et les inévitables boutiques vintage, qui semblent accompagner tout embourgeoisement urbain aux États-Unis.

Silver Lake. Il s'agit de l’un des rares quartiers où l’on peut se déplacer agréablement à pied. Garez votre voiture et déambulez sur Sunset Junction, croisement de Sunset Boulevard et de Santa Monica Boulevard, puis perdez-vous au hasard des rues. Admirez les adorables maisons de bois et leurs jardins fleuris, puis empruntez les Micheltorena Stairs, entourés par une épaisse végétation et circulant entre les bâtiments à la manière d'un couloir verdoyant. Comme à Los Feliz, la population de Silver Lake offre un joyeux mélange de familles immigrées et de jeunes créatifs. Hyperbranché, le quartier donne le ton en matière d’alimentation bio, de vêtements de créateurs et de décoration artisanale. Les restaurants à la mode ne désemplissent pas et la vie nocturne a repris ses droits sur cette zone autrefois résidentielle. Silver Lake se prête également à des balades en voiture à travers ses rues pour contempler les différents projets architecturaux.

Echo Park. Le quartier tire son nom du parc qui siège en son centre, conçu comme un jardin anglais. Des barques promènent les visiteurs sur son large lac, l’un des anciens réservoirs d’eau de la ville. Pour leur part, l'essentiel des cafés et des boutiques se trouvent au croisement d’Alvaro Street et de Sunset Boulevard. Ne manquez pas de passer dans le voisinage d'Angelino Heights pour admirer les maisons au style victorien. Surtout, rendez-vous au 1329 Carroll Avenue : les inconditionnels de la série Charmed (1998-2006) y reconnaîtront le manoir des sœurs Halliwell.

Highland Park. Situé au nord-est de Downtown, ce quartier majoritairement hispanique est en plein renouveau. Redouté il y a plusieurs décennies, à cause des gangs qui y régnaient, il a peu à peu été reconquis par une communauté d’artistes et d’entrepreneurs décidés à en faire un centre culturel majeur de Los Angeles. Si des gangs continuent d’occuper certains coins, il n’y a rien à craindre en restant sur les axes principaux que sont York Avenue et Figueroa Street. Une atmosphère cool et hipster imprègne ces deux artères où se côtoient cafés, smoke shops, librairies, tatoueurs, galeries d’art et petits restaurants sympathiques.

Universal City. Comme son nom le laisse penser, cette localité à part entière est le royaume des studios Universal. Ouverts au public pour la première fois au début des années 1960, ils se sont peu à peu transformés en parc d’attractions, pour finalement devenir le grand site que l’on connaît aujourd’hui.

NoHo. Au nord de Hollywood, North Hollywood accueille tous les artistes en quête de loyers plus abordables ; l’offre culturelle y est donc en plein essor. Elle se concentre essentiellement dans le NoHo Arts District. Bohème, facile à parcourir à pied, il revêt presque des allures européennes. Ici, on préfère le théâtre au cinéma : les scènes alternatives sont nombreuses dans les vieilles salles Art déco des environs. Concerts de groupes montants, cafés hype, galeries d’art, restaurants créatifs... Voici un quartier en pleine ascension.