FORTERESSE DE LORI-BERD
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Aux abords de la ville de Stepanavan, à environ 4 km au nord après avoir traversé la rivière Dzoraget, il faut absolument voir les vestiges de la ville morte de Lori-Berd (Forteresse de Lori), qui fut, à partir du Xe siècle, le fief de la principauté médiévale de Tachir-Dzoragét, contemporaine d'Ani. Un rare spécimen de l'architecture médiévale militaire et civile arménienne, même s'il ne saurait être comparé à Ani. Situé sur un plateau triangulaire s'avançant comme une proue au confluent de deux rivières au fond de la vallée, le Dzoraget et l'Urut, dont elle surplombe les eaux tumultueuses, Lori Berd a conservé des ruines de murailles, des ponts et d'autres constructions médiévales, dans un site impressionnant, qui accueillit jadis une véritable cité. Car plus qu'une forteresse, il s'agit en fait d'une véritable cité médiévale fortifiée, s'étendant sur quelque 35 hectares, dont il ne reste plus que ces quelques vestiges. On peut voir les restes d'anciens bains en circulant sur le chemin dallé du site, joliment et soigneusement aménagé, qui conduit à une petite église flanquée de son khatchkar, et qui s'arrête au bord d'une falaise surplombant la rivière Dzoraget, d'où on a une vue plongeante sur la vallée.
Pont médiéval. Le site permet aussi d'admirer un pont très bien conservé du Xe siècle, l'un des plus anciens d'Arménie, qui enjambe la rivière Urut. Sujets au vertige s'abstenir. Le site est visible aussi depuis le bas des gorges des deux rivières Urut et Dzoraguet qui s'écoulent à ses pieds.