VILLAGE KI-YI MBOCK

Sis sur une belle colline arborée du quartier de la Riviera 2, le village se présente comme un emboîtement de divers espaces dévolus chacun à une activité différente. A l’entrée, le « Campement des stars », où se retrouvent les artistes confirmés et amateurs pour échanger autour d’un verre en journée ou d’un poisson braisé le soir. Puis Ki-Yi Lines, atelier de création de mode qui conçoit aussi bien costumes de scène que de ville et où vous pouvez choisir de vous faire confectionner vos propres modèles. Vient ensuite le Musée Ki-Yi où vous trouverez des pièces en provenance de toute l’Afrique ainsi que les tableaux et objets peints par Werewere Liking. La boutique du musée propose masques, statuettes, colliers et bracelets ainsi que des livres, des disques et des documentaires de/sur la troupe Ki-Yi Mbock et sa « grande prêtresse éveilleuse d'étoiles ». Enfin, les scènes de spectacles et de répétitions, dont la scène Douta Seck, avec ses gradins à la romaine où, en journée, vous pourrez assister aux répétitions des élèves, et la scène Winnie Mandela, salle de théâtre d’une capacité de 250 places assises. Berger et infatigable promoteur de cette talentueuse troupe d'artistes et des valeurs du Ki-Yi Mbock, Ben Mpeck, allias « l'impeckabl », artiste pluridisciplinaire et griot moderne fusionné en poète et slameur à ses heures, se fera un plaisir de vous accueillir et de vous guider dans les arcanes de ce petit village pas comme les autres, qui s'érige en résistant, fervent défenseur des valeurs démocratiques de l'art et de l'identité sans frontières. 
A l’origine du projet, la fondation Ki-Yi est une troupe fondée en 1985 par la charismatique Werewere Liking. Le groupe Ki-Yi Mbock est devenu par la suite le lieu de formation d’artistes venus de toute la sous-région. Y travaille une troupe de renommée internationale, le Ki-Yi Mbock, dont les artistes, fidèles à ce nom qui signifie « ultime savoir de l’univers ». Le Centre se fait fort de se mettre à la disposition du grand public, et plus particulièrement des enfants et des jeunes déscolarisés et défavorisés. « Nous sommes totalement autonomes, nous ne touchons aucune subvention. Notre système reproduit le fonctionnement traditionnel d’une communauté rurale africaine. Je recueille des enfants de la rue, des orphelins, mais aussi des adolescents de familles aisées qui ont des aspirations artistiques », explique Werewere Liking. Le village Ki-Yi, bien plus qu’un simple centre de formation artistique, est véritablement devenu « le bois sacré dans la ville ».